Quelques photos sur la Mousquère en crue (juin 2013)
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scoop.it Aure Louron's comment,
July 11, 2013 12:50 PM
Il est heureusement à l'écart du lit, Jean-Baptiste
|
Sylvain Rotillon's curator insight,
September 20, 2013 3:12 AM
Cette démarche de faire appel au crowdsourcing pour évaluer les impacts d'une catastrophe naturelle devient de plus en plus courante. Dans le cas présent, il s'agit d'une perpspective de recherche, mais ça pourrait servir à raccourcir les procédures d'indemnisation grâce à une vision rapide et précise des zones impactées.
Scoop.it Aure Louron's comment,
September 20, 2013 4:24 AM
Il est bon de faire appel aux "points de vue" des gens de terrain :-)
|
Extrait de la monographie de l'instituteur du village en 1887 :
"Le débit de la Mousquère, en hiver, n’est pas de plus de 4000 litres par minute; mais à la fonte des neiges, il est bien dix fois plus grand, et dans certains jours d’orage, aux grandes pluies, 80 ou 100 fois supérieur.
Ces grandes crues ont en général lieu aux derniers jours de mai, et premiers jours de juin, ou au commencement de septembre. Le vent du sud amène sur les hauts sommets des Pyrénées des orages épouvantables; la pluie tombe en véritables cascades, et sur ces pentes rapides et dénudées, l’eau se précipite avec une violence inexprimable; la Mousquère alors, ainsi que les autres torrents des Pyrénées, voit ses ondes furieuses couler à pleins bords. Puis à l’eau se mêlent les rochers, les terres arrachées aux rives, et le tout est roulé avec une vitesse vertigineuse. Ces divers matériaux sous la poussée du flot, deviennent de vrais béliers dont les coups démolissent les murs et les digues, et bien souvent, ce qui n’était qu’un ruisseau utile pour l’arrosage et pour le fonctionnement de quelques usines, devient un véritable fléau, inondant les propriétés les ravinant, emportant la terre végétale, ou laissant d’énormes quantités de débris sous lequel disparaît toute trace de culture."
La monographie de Bourisp sur le site du CEDAS
"Quiconque oublie son passé est condamné à le revivre" avait dit Primo Lévi ...et d'autres auteurs ...