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Ce vendredi 29 janvier s'est achevée la première phase de réhabilitation des chemins traditionnels d'Aínsa à Labuerda et Casa Santiago, situés sur le front nord du site historique médiéval et auquel a participé une douzaine d'étudiants.
Sous la direction d'une architecte, ils auront réalisé des tâches aussi variées que le défrichage, l'érection de murs ou le pavage de routes, ainsi que l'installation d'une nouvelle fontaine, l'éclairage et l'assainissement d'un parcours ayant des centaines d'années d'histoire.
Pour ce faire, des techniques traditionnelles ont été utilisée, sans l'aide de grues ou de machines lourdes en raison des irrégularités et de l'accessibilité compliquée du terrain. En outre, les éléments du relief ont été respectés, comme les rochers ou les saillies de la montagne elle-même, et les anciennes "escorras" et "fricateras" qui empêchent les torrents de déborder les jours de fortes pluies. Outre les pierres existantes, le pavage du chemin utilise des dalles extraites de la rivière Cinca.
Des Trésors trouvés lors de l'atelier
Au fur et à mesure de l'avancement des travaux de restauration, des éléments de grand intérêt sont apparus : les restes d'une tour qui avait été adossée à un pan de mur entre la place et le château-citadelle ainsi que les vestiges d'une deuxième enceinte fortifiée.
De plus, l'itinéraire comporte un site de grande valeur géologique qui sera inclus dans l'inventaire des points singuliers du Géoparc de Sobrarbe. Ce sont des sédiments déversés sur les fonds marins, il y a plus de cinquante millions d'années, qui ne manqueront pas de ravir les experts en la matière. Pour l'instant, le lieu est bien éclairé et on peut y accéder par le chemin de la Casa de Santiago lui-même, qui mène, si on le souhaite, aux anciennes écoles, ou à ce qui est maintenant connu comme le Centre d'art contemporain.
