Biodiversité

Cet habitat marin fragile fait l’objet d’un enjeu de conservation, notamment pour les trois sites Natura 2000 de Belle-Île en mer, des îles Houat Hoëdic et du Golfe du Morbihan. Pour inviter les plaisanciers à participer à sa protection, plusieurs supports de sensibilisation ont été installés au port du Crouesty depuis l’été dernier.

Si certaines plantes deviennent rares, d’autres au contraire ont une tendance à proliférer fortement. C’est notamment le cas des espèces exotiques introduites (volontairement ou non) dans nos régions. Le Conservatoire botanique national de Brest coordonne l'élaboration les listes de plantes invasives de Bretagne, Normandie (Basse-Normandie) et Pays de la Loire à partir de synthèses régionales et nationales. Il les actualise régulièrement en fonction des évolutions très rapides.

Plusieurs cétacés ont été observés au large des côtes bretonnes ces dernières semaines, les premiers au niveau de la Presqu'île Saint-Laurent et les seconds dans le chenal du Four, au large de Porspoder. Une observation encore rare... mais pour combien de temps ?

Les groupes de grands dauphins sédentaires sont extrêmement rares dans le monde, et 2 de ces groupes vivent dans le périmètre du parc. Une richesse naturelle exceptionnelle que le parc surveille avec attention depuis 2010. Le bilan 2020 de ce suivi est disponible.

Le Parc naturel régional du Golfe du Morbihan vous invite à découvrir l'ensemble des espèces observées sur son territoire au fil des années. Chaque nouvelle observation alimente les fiches espèces que vous pouvez consulter, dans une volonté de partage et d'enrichissement des connaissances sur la biodiversité du Parc. Certaines données de partenaires, mises à disposition du Parc dans le cadre de projets, sont également en ligne.

La direction interrégionale (DIR) Bretagne et Pays de la Loire porte au quotidien des actions de préservation de la biodiversité et des milieux naturels.

Ses missions de connaissance, d'appui aux politiques et aux acteurs, de mobilisation des territoires et de police de l'environnement sont détaillées dans son bilan territorial 2017-2018. Elles témoignent de la mobilisation des agents de la DIR pour préserver et mettre en valeur la biodiversité remarquable et ordinaire.

Le parc naturel marin d'Iroise accueille de nombreuses espèces de cétacés: dauphins communs, marsouins communs, rorquals communs, dauphins de Risso, globicéphales noirs, le parc et l'ENSTA Bretagne mettent en place un protocole d'écoute passive pour mieux connaitre toutes ces espèces sans les déranger.

Vous pouvez retrouver le bilan et l’analyse du dernier comptage ornithologique réalisé par la Réserve naturelle. Ce bilan est produit automatiquement à partir des observations saisies dans notre base de données SERENA.

Sur la commune de Cesson-Sévigné, un projet d’urbanisation baptisé Z.A.C des Pierrins (une partie du projet d’urbanisation Via Silva) a débuté en 2018. Ce projet consiste en plusieurs hectares d’urbanisation (logements, commerces et services) au sein de parcs et d’espaces verts.

Afin de minimiser l’impact du projet sur les milieux terrestres et aquatiques, la direction régionale Bretagne de l’Office français de la biodiversité a été sollicitée par les services de l’Etat pour participer au comité scientifique de Via Silva dédié aux suivis écologiques.

Le suivi des populations de Mammifères requiert des indices fiables d’abondance et des protocoles scientifiques permettant d’éviter les erreurs d’interprétation. Concernant les chauves-souris, les espèces au caractère grégaire et anthropophile (qui gîte dans les bâtiments) le plus marqué peuvent...

L'Ifremer lance une mission pour analyser ce corail, qui a évolué avec les années. Il s'agit d'installer un observatoire à 1 000 mètres de profondeur, dans le canyon de Lampaul. Il n'y a pas que le corail de la grande barrière en Australie qui provoque les inquiétudes. Les chercheurs s'interrogent aussi sur l'état de santé du corail au large de la Bretagne. La mission   sur cinq ans va analyser et cartographier ce corail d’eau froide, qui a bien évolué depuis un demi-siècle.

Destiné à un public non spécialiste, ce guide donne à voir les méthodes et les outils, au plus près des suivis et des expérimentations menés sur le terrain. Il illustre la diversité des approches et des questions scientifiques actuelles sur la thématique, et apporte des éléments de réponse nouveaux. Il montre enfin comment ces séries de données ininterrompues et ces connaissances nouvelles sont mobilisées, pour une gestion éclairée de ces espèces emblématiques et toujours mystérieuses, dont les populations fragilisées par le changement global sont indicatrices de l’état de nos cours d’eau et de leur biodiversité.

Le Conservatoire du littoral, en lien avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB), a réalisé sur la base de milliers de relevés de terrain et de la connaissance historique des sites de reproduction, une cartographie sur tout le littoral breton, des secteurs sensibles du point de vue de la biodiversité.
L’intention n’était pas de proposer des contraintes supplémentaires à intégrer dans les arrêtés préfectoraux, mais bien, de fournir des éléments de prise de décision et d’anticiper, en amont, les meilleures conditions de déconfinement sur les espaces littoraux.

Reconnus au niveau international, les herbiers de zostère sont particulièrement présents dans la Baie de Morlaix. Ils représentent 15 % de cet habitat recensé à l’échelle nationale. Ce véritable réservoir de biodiversité, très fragile, représente un enjeu économique fort, abritant un grand nombre d’espèces.

Une association étudiant le mystérieux requin pèlerin a posé quatre balises sur troi