La Liste rouge nationale (LRN) est une démarche collaborative d’évaluation du risque d’extinction des espèces sur le territoire français selon la méthodologie de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Entre 2008 et 2020, 6700 espèces réparties en 11 chapitres ont été évaluées, et 700 sont considérées comme menacées. Les auteurs ont bancarisé et harmonisé les catégories de menaces identifiées lors des ateliers selon la classification des menaces directes de l’UICN, afin de proposer une analyse des activités et des processus d’origine humaine ayant un impact négatif sur les espèces menacées de France hexagonale et de Corse. La disparition de leurs milieux de vie due à l’urbanisation, au développement industriel, à l’agriculture, à la production d’énergie, aux exploitations minières et aux modifications du système naturel apparaît comme la principale menace qui pèse sur les espèces terrestres. Pour les espèces inféodées au milieu marin, les résultats de la Liste rouge nationale en métropole mettent en évidence les prélèvements comme la principale menace directe ou indirecte.
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Cet article de Jean ICHTER, Marie-Caroline PRIMA & Guillaume GIGOT Naturae 2024 (7) - Pages 121-141 https://doi.org/10.5852/naturae2024a7présente également une carte de la répartition des espèces menacées en France hexagonale et en Corse à partir de 1,7 millions de données d’occurrence de l’INPN.
Introduction à la pollution lumineuse, données chiffrées, conséquences sur la biodiversité, réglementation et solutions. Encadré par Romain Sordello, référent "Trames et pollution lumineuse" (USM Patrimoine national, office français de la biodiversité, CNRS, MNHN).
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Du 13 au 17 novembre prochain au domaine de Bellebouche (Mézières en Brenne)
Lézard au vieillissement accéléré, oiseau au bec allongé ou au corps rétréci, ces modifications sont causées par le réchauffement climatique. Mais selon Nicolas Dubos, chercheur en écologie, il ne s'agit pas d'adaptations évolutives. Du moins pas encore.
Partez à la rencontre du Rapana veiné, un coquillage qui inquiète et fait l’objet d’une quête sur l’application INPN Espèces. En effet, ce gastéropode asiatique introduit, Rapana venosa, gagne du terrain sur nos côtes. Cette espèce qui vit enfouie dans le sédiment inquiète car elle est connue pour dévorer tous les bivalves qui se mettent sur son chemin.
Un appel à projets de 450 000 euros pour soutenir financièrement le développement de coffres (bouées) qui accueilleront les grandes unités de plaisance.
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Infos en + " Les scientifiques du programme d’exploration de la biodiversité, La Planète Revisitée en Corse, ont réalisé du 10 au 28 mai 2021, leur dernière mission de terrain." http://laplaneterevisitee-corse.mnhn.fr/fr
La propagation de la petite mangouste indienne en Europe serait favorisée par les bouleversements climatiques.
Les espèces exotiques envahissantes représentent l’une des causes majeures de perte de biodiversité, ainsi qu’un risque sanitaire et économique. Des chercheurs de l'Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité (Muséum national d'Histoire naturelle – CNRS – EPHE – SU – UA) et d'autres scientifiques du Muséum viennent de publier, dans la revue Scientific Reports, de nouveaux résultats sur l’une des espèces de carnivores sauvages ayant le plus grand impact sur la biodiversité mondiale : la petite mangouste Indienne, Urva auropunctata.
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The globally invasive small Indian mongoose Urva auropunctata is likely to spread with climate change. Louppe V, Leroy B, Herrel A, Veron G. Scientific Reports. Mai 2020 / DOI 10.1038/s41598-020-64502-6
Punaise ! Les agriculteurs s’inquiètent des pullulations de ces insectes tandis qu’en ville, les habitants les découvrent dans leurs maisons. Revue des indésirables.
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Auteur : Romain Garrouste, Chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (UMR 7205 MNHN-CNRS-UPMC-EPHE-Univ. Antilles).
Cet article est publié en collaboration avec les chercheurs de l’ISYEB (Institut de systématique, évolution). Ils proposent une chronique scientifique de la biodiversité : « En direct des espèces ». Objectif : comprendre l’intérêt de décrire de nouvelles espèces et de cataloguer le vivant.
Le printemps risque fort d’être silencieux. Le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) publient, mardi 20 mars, les résultats principaux de deux réseaux de suivi des oiseaux sur le territoire national et pointent un phénomène de « disparition massive », « proche de la catastrophe écologique ». « Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse, précisent les deux institutions dans un communiqué commun. En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en 15 ans. »
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"Ce déclin « catastrophique », un tiers en quinze ans, est largement dû aux pratiques agricoles, selon les études du CNRS et du Muséum d’histoire naturelle."
La Chambre haute a adopté un amendement renforçant les inventaires du patrimoine naturel. En amont, par le versement des données des études d'impact. En aval, par une plus grande ouverture au public et aux entreprises.
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Laurent Radisson analyse cet amendement gouvernemental à la loi biodiversité.
Noémie Coulon est en troisième année de thèse. Elle travaille pour l’antenne de Dinard du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN). Ses recherches portent sur les raies et les requins, des espèces particulièrement sensibles au changement climatique.
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Article complet réservé aux abonnés. Lire l'article de recherche Coulon, N., Elliott, S., Teichert, N., Auber, A., McLean, M., Barreau, T., Feunteun, E., & Carpentier, A. (2024). Northeast Atlantic elasmobranch community on the move: Functional reorganization in response to climate change. Global Change Biology, 30, e171 5 7 https://doi.org/10.1111/gcb.17157via @Noemie_Coulon
Le Comité français de l’UICN, l’Office français de la biodiversité et le Muséum national d’Histoire naturelle ont publié fin septembre, un second volume de la Liste rouge des écosystèmes côtiers méditerranéens, dédié aux côtes rocheuses et aux rivages de galets et graviers. Cette évaluation révèle que deux tiers de ces écosystèmes sont menacés ou quasi-menacés du fait de l’urbanisation du littoral, de la surfréquentation ou encore de la progression d’espèces végétales exotiques envahissantes.
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De l'explication détaillée sur l'outil "Liste rouge des écosystèmes" https://uicn.fr/lre-france/ aux mesures de gestion qui peuvent en découler sur le terrain agrémenté d'une biblio : un article très intéressant.
Alors que de nombreux animaux fréquentent l’espace aérien, les activités humaines occupent également sensiblement cette strate. Dans cet article nous prenons l’exemple de quatre types d’obstacles – les aéronefs, le bâti, les éoliennes et les lignes électriques – afin d’illustrer leurs impacts sur trois groupes d’espèces volantes en particulier, les Oiseaux, les Chauves-souris et les Insectes. Nous montrons que, d’après la littérature existante, ces obstacles aériens sont clairement une source de mortalité par collision, électrocution ou barotraumatisme, en plus de générer des nuisances, une perte et une fragmentation des habitats.
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SORDELLO R., REYJOL Y., AMSALLEM J., BAS Y., BILLON L., BORNER L., COMOLET-TIRMAN J., DALOZ A & al.Naturae 2022 (9): 169-192. https://doi.org/10.5852/naturae2022a9
Une grande étude, menée par le Muséum d'Histoire naturelle et Sorbonne Université, montre que les halos lumineux perturbent les activités nocturnes des chiroptères. Y compris à distance.
Dans une étude, publiée fin décembre 2019 dans la revue Conservation Biology, des chercheurs du Muséum national d'Histoire naturelle ont étudié les effets combinés de la dégradation des habitats naturels et du changement climatique sur les populations d'oiseaux d'eau du bassin méditerranéen. Les chercheurs soulignent l'importance des politiques de conservation pour faciliter « l'ajustement » des communautés d'oiseaux d'eau hivernants au réchauffement climatique en Méditerranée.
Romain Sordello, Ingénieur écologue à l’Agence Française pour la Biodiversité et au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Corollaire de l’urbanisation, la lumière artificielle nocturne a massivement augmenté ces dernières décennies. Celle-ci engendre une pollution lumineuse qui perturbe la biodiversité à tous les niveaux, des individus au paysage, faune comme flore et dans tous les milieux.
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Les Mardis de l'Espace des sciences du 23 mai 2018. Conférence donnée par @RomainSordello
Les études le montrent : les énergies « vertes » ne le sont pas toujours pour la faune et la flore. Alors que le sommet de l’IPBES, sorte de « Giec de la biodiversité », s’ouvre samedi en Colombie (lire les repères), la question devient brûlante : à l’aube d’un développement massif des renouvelables, comment protéger efficacement les écosystèmes ?
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Itw de Jean-François Silvain, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité et Kévin Barré, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle, notamment. Suivie de « Notre avenir dépend du respect du vivant » Entretien avec Pavan Sukhdev, Président de WWF International.
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Cet article de Jean ICHTER, Marie-Caroline PRIMA & Guillaume GIGOT Naturae 2024 (7) - Pages 121-141 https://doi.org/10.5852/naturae2024a7 présente également une carte de la répartition des espèces menacées en France hexagonale et en Corse à partir de 1,7 millions de données d’occurrence de l’INPN.