Biodiversité

76 espèces d'oiseaux communs nichant en Bretagne sont menacés. 45 % des reptiles et amphibiens présents sur le territoire breton sont en déclin avéré. Le constat est sans appel. Le constat est sans appel. L'agriculture intensive, l'urbanisation croissante et l'artificialisation des sols, autrement dit l'activité humaine, pèsent lourd sur la faune sauvage dont l'espace de vie se réduit comme peau de chagrin.

The IUCN Red List of Threatened Species is essential for practical and theoretical efforts to protect biodiversity. However, species classified as “Data Deficient” (DD) regularly mislead practitioners due to their uncertain extinction risk. Here we present machine learning-derived probabilities of being threatened by extinction for 7699 DD species, comprising 17% of the entire IUCN spatial datasets. Our predictions suggest that DD species as a group may in fact be more threatened than data-sufficient species. We found that 85% of DD amphibians are likely to be threatened by extinction, as well as more than half of DD species in many other taxonomic groups, such as mammals and reptiles.

Les associations nationales - dont Humanité & Biodiversité - et des associations régionales de protection de la nature demandent la modification et le renforcement de l’arrêté ministériel de protection des Amphibiens et Reptiles de France métropolitaine.
En consultation publique jusqu’à la fin du mois, le texte accorde arbitrairement des statuts de protection insuffisants à plusieurs espèces.

Un agriculteur charentais a été condamné à 3.000 euros d'amende pour "destruction d'espèces animales non domestiques protégées". Il avait pulvérisé des produits phyto-sanitaires qui ont contaminé son bassin d'irrigation.

La ministre fédérale de l'Environnement et du Changement climatique Catherine McKenna a annoncé samedi la recommandation d'un décret d'urgence pour protéger la rainette faux-grillon de l'ouest du Québec.

Ils sont le groupe de vertébrés le plus menacé du monde. Une nouvelle évaluation mondiale rapporte même que près de deux espèces sur cinq sont en danger d’extinction. C’est l’occasion de se demander comment se portent les amphibiens et comment les protéger.

Trois espèces d’amphibiens d’Amérique centrale ont disparu et de nombreuses autres pourraient s’éteindre bientôt. Elles ont été victimes d’un champignon mortel dont l’expansion est favorisée par le changement climatique, affirme jeudi l’Union internationale pour la conservation de la nature. Ces trois espèces – dont l’Atelopus chiriquiensis que l’on trouvait en altitude au Costa Rica et au Panama mais qui n’a pas été vue depuis 1996 - viennent rejoindre 28 autres espèces qui ont elles aussi été ajoutées à la rubrique extinction de la « liste rouge » de l’UICN. Celle-ci répertorie maintenant 128.918 espèces de plantes et d’animaux.

L'arrêté précise nommément tous les spécimens de ces espèces qui relèvent de cette protection. Il faut entendre par là aussi bien les animaux que leurs oeufs qui ne peuvent pas être prélevés de leur milieu naturel, ne peuvent pas être détruits et leur reproduction doit même être favorisée. L'arrêté fixe d'ailleurs les situations interdites pour garantir cette protection en précisant qu'elle porte sur tous 

les éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l'espèce considérée 

Dans un communiqué publié vendredi, le Muséum national d'histoire naturelle s'inquiète des conséquences de la consommation de cuisses de grenouilles sur l'environnement.

À l'occasion de l'extension du poste haute-tension de Scheer (Bas-Rhin), les études préalables aux travaux ont notamment révélé la présence de deux espèces protégées aux noms pour le moins insolites : le crapaud sonneur à ventre jaune et le lézard des murailles. Le chantier qui se terminera au premier semestre 2017, s’inscrit dans une démarche conciliant exigences techniques et environnementales. Retour sur les dessous d’une collaboration fructueuse.

La destruction des zones humides menace les crapauds, grenouilles, tritons et autres salamandres. Mais un autre danger guette les batraciens au printemps : la voiture.