Une mission d'inspection IGEDD-IGA a été chargée de produire des propositions concernant le financement de la recomposition spatiale des territoires littoraux soumis au recul du trait de côte. Dans ce cadre, et sous l'égide du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (MTECT), le Cerema a réalisé une série d’études pour mieux appréhender le recul du trait de côte d’ici la fin du siècle à l’échelle de l’hexagone et des départements et régions d'Outre-mer (DROM).
A 2028, environ un millier de bâtiments pourraient être touchés par le recul du trait de côte à l'échelle nationale. La valeur vénale des bâtiments identifiés, principalement résidentiels et commerciaux, est estimée à environ 240 millions d'euros.
A l'horizon 2050, 5 200 logements et 1 400 locaux d'activité pourraient être affectés par le recul du trait de côte, représentant une valeur totale de 1,2 milliard d'euros.
A l'horizon 2100, le nombre très élevé d'enjeux identifiés invite à une réflexion globale à l'échelle de grands territoires.
Les travaux dont est issu le cahier de recherche « Pénuries d’eau : les Français au milieu du gué» de l'Institut pour la Recherche @caissedesdepots, réalisé en partenariat avec le CREDOC.
A noter : "En effet, la proportion de Français déclarant économiser l’eau pour éviter le gaspillage de ressource naturelle a presque doublé depuis 1995, alors que le motif financier n’a que très peu évolué."