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Rogers frustre Voeckler, Pinot sur le podium - Tour de France - Cyclisme -

Rogers frustre Voeckler, Pinot sur le podium - Tour de France - Cyclisme - | Le Tour | Scoop.it

L'Australien Michael Rogers a remporté la plus longue étape du Tour de France à Bagnères-de-Luchon au nez et à la barbe de Thomas Voeckler. Le grand gagnant du jour au général se nomme Thibaut Pinot qui monte sur le podium !

Le parcours du jour : Carcassonne-Bagnères-de-Luchon (237,5 km) 
Après la deuxième journée de repos à Carcassonne, et avant les deux arrivées au sommet, à Saint-Lary-Soulan Pla d’Adet (mercredi) et Hautacam (jeudi), les coureurs du Tour s’attaquaient à l’étape la plus longue du parcours, la première des Pyrénées. Avec le Port de Balès comme hors d’œuvre copieux (11,7 km à 7,7%, col hors catégorie) avant de plonger (21,5 kilomètres) pour rejoindre Luchon.

Le résumé de l'étape : 
Plus c’est long, plus c’est bon pour Michael Rogers. Déjà vainqueur de la plus longue étape du Giro cette année (249 kilomètres), l’Australien a remis ça sur le Tour de France. Son premier succès sur la Grande Boucle pour sa dixième participation. Le triple champion du monde du contre-la-montre (2003, 2004, 2005) s’est montré le plus malin dans la longue descente menant à Bagnères-de-Luchon pour distancer ses derniers compagnons d’une longue échappée à 4,5 kilomètres de l’arrivée. Piégé, Thomas Voeckler, vainqueur en 2010 et 2012 lors des deux dernières arrivées du Tour à Bagnères-de-Luchon, doit se contenter de la deuxième place d’une étape qui a causé pas mal de bouleversements au général.

Au classement général : 
Le port de Balès a fait de gros dégâts. Si Nibali et Valverde en sont sortis indemnes, ils ont montré quelques signes de faiblesse sous les coups de boutoirs de Pinot, nouveau troisième du Tour à 5’06 du maillot jaune et qui endosse du coup le Maillot Blanc du meilleur jeune. Péraud, qui a suivi le rythme des favoris, gagne deux places pour se retrouver au pied du podium (à 6’08 de Nibali), juste devant Bardet, dans le dur ce mardi et l’un des grands perdants du jour (5e). S’il y a désormais trois Français dans le Top 5, Pierre Rolland a lui disparu du Top 10 (12e).

Le perdant du jour : 
Outre Bardet, éjecté du podium au général, le grand malheureux du jour se nomme Tejay Van Garderen. L’Américain, en grande difficulté dans le Port de Balès, a sans doute hypothéqué ses chances de monter sur la boite à Paris dimanche prochain. Le leader de l’équipe BMC a franchi la ligne d’arrivée avec plus de 12 minutes de retard sur Rogers. Il a surtout perdu plus de 3 minutes sur le groupe Maillot Jaune (Roy, Pinot, Valverde, Péraud, Nibali, Konig, Keukeleire). Le voilà désormais 6e au général, à 9’25 de Nibali, à 4’19 de Pinot.

Le chiffre : 14
Thibaut Pinot a marqué les esprits ce mardi. A l’approche du sommet du Port de Balès, le Français s’est montré le plus fort, se permettant de basculer devant Nibali, tout en causant quelques frayeurs à Valverde, relégué à 14 secondes et obligé de faire le forcing dans la descente pour revenir. Seules 29 secondes séparent les deux hommes au général avant les deux prochaines étapes dans les Pyrénées. La place de dauphin de Nibali est loin d’être inaccessible.

Classements :
Top 5 étape
1. Michael Rogers (Tinkoff-Saxo) en 6h07’10’’
2. Thomas Voeckler (Europcar) à 0’9
3. Vasili Kiryenka (Sky) à 0’9
4. José Serpa (Lampre) à 0’9
5. Cyril Gautier (Europcar) à 0’9

Top 5 général
1. Vincenzo Nibali (Astana) en 73h05’19’’
2. Alejandro Valverde (Movistar) à 4’37’’
3. Thibaut Pinot (FDJ.fr) à 5’06’’
4. Jean-Christophe Péraud (AG2R) à 6’08’’
5. Romain Bardet (AG2R) à 6’40’’

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Bardet-Pinot, le duel bleu - Tour de France

Bardet-Pinot, le duel bleu - Tour de France | Le Tour | Scoop.it

Romain Bardet lors de la première étape alpestre, jugée vendredi à Chamrousse.


Les leaders des équipes AG2R-La Mondiale et FDJ.fr, respectivement 3e et 4e du classement général dominé par Vincenzo Nibali, ne sont séparés que par 16 secondes. Symboles de la nouvelle vague française, l’Auvergnat et le Franc-Comtois vont lutter pour le podium et le maillot blanc.

Notre envoyé spécial à Chamrousse
Enjeux. «Nibali est le plus fort mais derrière lui il y a des places à prendre», assure Romain Bardet. L’Espagnol Alejandro Valverde occupe la 2e place (à 3’37’’ de Vincenzo Nibali). Devant les deux jeunes Français. Romain Bardet (à 4’24’’ du Maillot jaune), qui a conservé son maillot blanc de meilleur jeune, et Thibaut Pinot pointant, lui, 16 secondes derrière. Et s’il n’y a pas qu’eux, l’Américain Tejay Van Garderen, très bon rouleur, le Néerlandais Bauke Mollema et le Belge Jurgen Van de Broeck (même s’il a été handicapé par plusieurs chutes), pouvant se mêler à la lutte pour les places d’honneur, le duel franco-français pourrait animer le Tour.

Pour une place sur le podium (le dernier Français dans les trois premiers sur les Champs-Elysées reste Richard Virenque 2e en 1997) et pour le maillot blanc de meilleur jeune. Après les victoires d’étape (Kadri à Gérardmer et Gallopin à Oyonnax), le Maillot jaune du coureur de l’équipe Lotto-Belisol, les Français veulent continuer à marquer ce Tour. Le point sur le match Bardet (23 ans, 2e Tour, meilleure place 15e et meilleur Français en 2013)-Pinot (24 ans, 3e Tour, meilleure place 10e en 2012) avant le deuxième acte dans les Alpes, ce samedi entre Grenoble et Risoul (177 km).

J'ai tenté de durcir la course

— Thibault Pinot

Marc Madiot, le manager de l’équipe FDJ.fr résume : «Thibaut a montré à tous qu'il avait de bonnes jambes, je suis fier de lui. Cela dit, j'appelle à la prudence : nous n’en sommes qu’à la 13ème étape, il reste encore plus d'une semaine de course. On voit tous les jours sur le Tour à quel point il est facile de se retrouver à la maison ou hors du Top 10 en une étape, comme Richie Porte (27e à 8’48’’ de Nibali lors de la 13e étape, passé de la 2e à la 16e place au général à 11’11’’). Donc pour le moment, l'objectif reste le même : un Top 10. Pour le Top 5, nous verrons jour après jour.»

Pinot revient sur une étape qu’il a contribué à animer, y puisant de solides motifs de satisfaction : «J'avais d'assez bonnes jambes alors, à 12 km de l'arrivée, j'ai voulu tenter de durcir la course. C'est le genre de montée que j'apprécie, si je n'attaque pas là, je n'attaquerais jamais. Malheureusement, nous ne sommes pas parvenus à nous entendre comme il fallait avec Valverde, dont je n'ai pas vraiment compris l'attaque. C'est le jeu mais c'est dommage car, si j'opère un beau rapproché au général, je n'ai pas vraiment creusé avec les concurrents derrière. Nous n'aurions pas pu rattraper Nibali qui est largement au-dessus mais j'aurais pu gagner un peu plus de temps.»

Et d’avouer : «Désormais, le Top 10 (déjà atteint en 2012), je suis en plein dedans, je peux même prétendre au Top 5 donc je me dois d'attaquer, de prendre des initiatives et d'être acteur de la course. Je suis dans le match, mais il reste de belles étapes difficiles. Les écarts risquent d'être moins importants car la montée vers Risoul (14e étape) est beaucoup plus roulante.»

J’ai eu un coup de moins bien dans la dernière ascension

— Romain Bardet

Sur sa route, Romain Bardet. Un match marqué par le respect mutuel. Pinot plante : «Cela promet une belle bataille. Nous avons à peu près le même niveau. Lui est un peu plus puncheur que moi, je suis un peu meilleur sur les chronos. Je ne nourris pas de complexe.» Romain Bardet, surpris, vendredi, dans la montée finale a vécu une fin d’étape laborieuse mais courageuse, trouvant un allié de poids avec Tejay van Garderen quand Jean-Christophe Péraud manquait de ressort.

Il partage la même ambition que son collègue de la génération 1990, avance avec la même détermination et la même mesure : «J’ai eu un coup de moins bien dans la dernière ascension, j’ai eu l’impression d’être dans un four. Il s’agissait d’une montée roulante, écrasée par la chaleur, c’était celle des étapes de montagne qui me convenait le moins, je suis content de m’en être sorti. Sur le Tour, il faut être régulier, même les jours où on est moins bien, je me suis accroché. Mais la route est encore longue, rien n’est joué. Vivement la suite, vivement les Pyrénées.»

Jean-Christophe Péraud, mal à l’aise dans la montée vers Chamrousse, a, de son côté, limité les dégâts. 9e de l’étape à 2’09’’ de Nibali, le Toulousain pointe à la 6e place du classement général à 6’06’’ de l’Italien et peut offrir des solutions à Bardet dans son duel face à Pinot.

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Trois Français pour faire de l’ombre à Nibali

Trois Français pour faire de l’ombre à Nibali | Le Tour | Scoop.it

Romain Bardet devant l’Italien Vincenzo Nibali, samedi dans les Alpes.



À six jours de l’arrivée à Paris, Bardet, Pinot et Péraud vont lutter pour le podium derrière le Maillot jaune italien.

Aux deux tiers du Tour de France, et avant trois étapes redoutées dans les Pyrénées, retour, à l’occasion de la deuxième journée de repos ce lundi à Carcassonne, sur les faits marquants.


Nibali, lumière et ombre
L’Italien domine la course. Sans l’écraser. Le leader de l’équipe Astana efface les obstacles, avale les pièges, se faufile entre les caprices de la météo avec sérénité. Mais il doit aussi vivre avec le poids d’un Maillot jaune qui doit supporter les méandres d’une discipline meurtrie ces dernières années par les affaires. Accusé il y a quelques années par Ivo Fanini, le patron de la formation Amore & Vita, de liaisons dangereuses avec Michele Ferrari (sulfureux médecin italien impliqué dans de nombreuses affaires de dopage), le Sicilien, sommé de s’expliquer à nouveau, a calmement expliqué: «Non, je ne l’ai jamais rencontré personnellement. J’ai été accusé d’avoir travaillé avec lui. Il disait qu’il avait des photos, elles n’existaient pas. Je lui ai fait un procès, il s’est excusé. Cela remonte à 2008, 2009…» Nibali évolue dans une équipe marquée par les affaires. Son directeur sportif, Alexandre Vinokourov, avait quitté le Tour 2007 après un contrôle positif (transfusions homologues). En 2010, Albert Contador (contrôlé positif au clenbutérol, affaire de «la viande avariée») avait perdu le gain du Tour…


Trois Français à la lutte pour le podium
Le dernier Français posé sur un podium à Paris reste Richard Virenque, en 1997. Romain Bardet (3e, à 13 secondes de l’Espagnol Valverde), Thibaut Pinot (4e, à 16 secondes de Bardet) et Jean-Christophe Péraud (6e, à 1 min 18 s de la 3e place), fouettent l’orgueil du cyclisme français. Entre eux et le podium sur les Champs-Élysées se trouveront, entre autres, l’Espagnol Alejandro Valverde et l’Américain Tejay van Garderen. «J’attends les Pyrénées avec impatience. Il va falloir être fort. Il faudrait un gros concours de circonstances pour déloger Nibali, mais il faut y croire et essayer», plante Bardet. «Les voir lutter devant, cela veut dire que le vélo mondial va bien», souligne Charly Mottet, Maillot jaune au cœur des années 1980. Ce tir groupé réveille les souvenirs des luttes Hinault-Fignon ou Fignon-Leblanc, donne de la couleur au présent et de la force à l’avenir.


AG2R-La Mondiale a tout d’une grande
Après près d’un quart de siècle dans le peloton (avec, depuis 1992, les équipes Chazal, Petit Casino et AG2R), Vincent Lavenu, le manager, touche du doigt son rêve. L’équipe, qui se hissa au rang de no 1 mondial après son succès sur Paris-Nice en mars dernier, n’en finit plus de prendre de l’assurance. Avec une victoire d’étape (Kadri à Gérardmer), la place de no 1 du classement par équipes, deux coureurs dans le top 6 et une démonstration collective sur la route de Risoul (lors de l’épilogue dans les Alpes), le meilleur lui semble promis.


Sky rayée de la carte
Noir, c’est noir. Après avoir régné sur les deux derniers Tours de France (sacres de Bradley Wiggins et Christopher Froome), l’équipe britannique a rapidement perdu le vainqueur sortant (chutes et abandon lors de la 5e étape) et vu Richie Porte froisser dans les Alpes toute chance de bien figurer. Dave Brailsford, le manager de la formation Sky, résume: «Il faut garder la tête haute et faire avec. On ne va pas renoncer. On a dû se recalibrer vers notre plan B, il nous faut maintenant il recalibrer à nouveau».


Sagan, le vert à moitié vide
Coincé dans l’ombre de l’Allemand Kittel (3 victoires d’étape), du Norvégien Kristoff (2 bouquets) et de Greipel, l’autre Allemand du sprint, Peter Sagan n’a toujours pas levé les bras sur le Tour cette année. Le Slovaque collectionne les places d’honneur (2e à Harrogate, Londres, Nancy et Saint-Étienne, 3e à Nîmes, 4e à Sheffield, 5e à Reims). Il domine le classement du maillot vert (par points) mais court toujours après un premier bouquet.


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