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Documents à l'appui, Mediapart lève le voile sur les investisseurs cachés, notamment Bernard Arnault et les Bettencourt. 
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A l’instar d’autres sites français, nous publions les informations sur l’affaire Bettencourt que la justice française interdit à Mediapart de diffuser.
Béatrice D.'s insight:
Le Soir, comme d’autres journaux et sites français ou suisses, a décidé de s’associer au combat de Mediapart (Le Point ne s’y est pas joint) en hébergeant sur le site www.lesoir.be lesinformations et les enregistrements que Mediapart est obligé de retirer de son propre site sous peine d’une astreinte extrêmement élevée : le site a évalué à 752 millions d’euros par mois ce qu’il devrait payer (autrement dit mettre la clé sous le paillasson) s’il laissait ces informations en ligne.
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Six personnes dont cinq journalistes sont renvoyés en correctionnelle par le parquet de Bordeaux ce mardi pour atteinte à la vie privée à la suite de la publication dans la presse des enregistrements effectués au domicile de Liliane Bettencourt.
Béatrice D.'s insight:
Et atteinte au droit de faire son métier de journaliste, ça existe dans le code pénal?
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Mediapart et Le Point viennent d'être condamnés par la Cour d'appel de Versailles. Ils doivent retirer de leurs sites, sous huit jours, « toute (...)
Béatrice D.'s insight:
La décision de la Cour d'appel de Versailles concerne « un millier d’articles, près de deux mille billets de blogs, des dizaines de milliers de commentaires », rappelle François Bonnet, directeur éditorial de Mediapart.
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Après lePoint.fr vendredi dernier, Mediapart dit avoir retiré lundi 22 juillet et remplacé par une mention « Censuré » 72 articles contenant des extraits des enregistrements illicites réalisés, entre mai 2009 et mai 2010, au domicile de Liliane Bettencourt par son majordome mais laisse en ligne tous les « contenus participatifs » postés par ses abonnés dans « le Club de Mediapart ». Via CDJM
Béatrice D.'s insight:
Mediapart se considèrant hébergeur et non éditeur, renvoit les plaignants éventuels à une action contre ses lecteurs. Mais pour LexTimes, l’injonction qui lest faite à Mediapart de s’abstenir de prêter « son assistance directe ou indirecte » pour toute publication extraite des enregistrements illicites rend "ce raisonnement extrêmement fragile".
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PARIS (Paris), 11 juil 2013 (AFP) - Quarante médias et associations ont lancé jeudi à Paris un appel contre une décision de justice ordonnant à Mediapart et au P...
Béatrice D.'s insight:
Quarante médias et associations se disent "solidaires de Mediapart, après la récente condamnation lui imposant de censurer, trois ans après leur révélation, ses informations sur le scandale Bettencourt". "En signe de protestation, nous faisons désormais nôtres toutes ces informations", écrivent les signataires, dont L'Express, Libération, L'Humanité, Le Nouvel Observateur, Marianne, Les Inrockuptibles, Charlie Hebdo, Arrêt sur images, Rue89 ou Radio Nova..."
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Béatrice D.'s insight:
FRANÇOIS BONNET n'a pas apprécié la façon dont Le Monde a relaté l'arrêt de la cour d'appel de Versailles concernant le traitement de l'affaire Bettencourt par Mediapart et Le Point. Cet arrêt "nous ordonnant de supprimer toute citation des enregistrements clandestins réalisés par le majordome des Bettencourt, ne concerne pas seulement Mediapart et Le Point mais toute notre profession et, plus largement, le droit à l'information, droit fondamental des citoyens", rappelle l’un des fondateurs de Mediapart. Pour mémoire, Le Monde a rendu compte de l'arrêt de la cour d'appel en neuf lignes, par une brève publiée en bas de la page 10 dans son édition papier datée du 6 juillet. "Puis plus rien", relève François Bonnet.
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Béatrice D.'s insight:
La justice a ordonné le 4 juillet au Point et à Mediapart de retirer de leurs sites internet les enregistrements pirates réalisés chez Liliane Bettencourt par son majordome, ainsi que tous les articles citant les discussions captées par l'enregistreur. La justice estime que leur diffusion entraînait une atteinte à la vie privée de la milliardaire. Un arrêt "liberticide" pour Me Jean-Pierre Mignard, conseil de Mediapart .
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Bernard Arnault déjà propriétaire du quotidien économique Les Echos, a investi 6 millions d'euros via une filiale de son groupe, LVMH. La famille Bettencourt, à travers la holding Thétys, a pour sa part apporté 3,2 millions d'euros, et contrôle 13,4 % du capital du journal, selon une enquête de Mediapart reprise par Le Monde.