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MEDIAS - Le journal «est sauvé», estime l'homme d'affaires Bruno Ledoux… 
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« Le journal n'appartient pas aux journalistes » a lancé l'actionnaire du quotidien, jeudi, annonçant qu'à l'avenir il y aura « moins de journalistes qu'aujourd'hui ».
Béatrice D.'s insight:
L'entrepreneur, qui détient 26 % de Libération et préside le conseil de surveillance du quotidien, a taclé les journalistes lors d'une masterclass donnée à l'Institut européen de journalisme, le jeudi 6 mars. Y'a d'l'ambiance! D'autant que le JDD a annoncé le dimanche 10 mars que trois nouveaux actionnaires, étaient prêts à investir dans le quotidien marqué à gauche. Selon matin.fr, "la somme ainsi réunie ne va pas permettre de lancer de nouveaux investissements, mais simplement de permettre au journal, qui cherchait entre 12 et 15 millions, de poursuivre son activité et de financer un plan social".
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Béatrice D.'s insight:
Article signé Thibault Scohier, étudiant en sciences politiques à l'Université (Libre) de Bruxelles. Dans cet article, "le monde merveilleux de Bruno Ledoux" en prend pour son grade. Thibault Scohier lui préfère "l'auto-gestion" qu'il estime "profondément démocratique". Sur ce point, je suis d'accord avec lui. Mais de là à considérer son projet réaliste? Pardon, je me suis mal exprimée; je voulais dire viable financièrement? Etre bien informé, ça n'a pas de prix. Et pourtant, qui est prêt aujourd'hui à payer pour s'informer? Il suffit qu'un journal passe au paywall sur son site pour être aussitôt traité de "voleur"! France Télévisions est un service public. Mais les gens oublient qu'ils paient une redevance pour ça. J'avoue que tous les tenants du journalisme citoyen ont un discours séduisant. Mais alors, les journalistes seraient-ils condamnés à être payés au lance-pierres, voire à ne pas être payés du tout pour ne pas avoir à subir le diktat des actionnaires? Reste l'option de donner le pouvoir aux abonnés. Mais quelle garantie les journalistes auront-ils de ne pas avoir à faire face à d'autres types de pression? Cette option me paraît tout aussi précaire, sinon plus. Le débat n'est pas facile. Mais la lumière finira bien par sortir de toutes ces cogitations. Car une chose est sûre, dans le vaste océan d'internet, l'existence de journalistes formés à dénicher les bonnes infos et à faire le tri est précieuse. Vérifier et recouper ses sources n'a jamais été autant nécessaire pour éviter le piège de la désinformation.
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EXCLUSIF - Bruno Ledoux, l’un des deux principaux actionnaires de « Libération », apporte son soutien au coprésident du directoire,...
Béatrice D.'s insight:
Extrait: "Je regrette la démission de Nicolas Demorand, déclare Bruno Ledoux. J’ai toujours considéré que c’était un journaliste qui avait une vision du numérique devant être un media du futur. Malheureusement, il n’a pas su la faire partager à la rédaction, peut-être que c’était trop tôt."
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Extraits
> Le quotidien Libération a été renfloué jeudi par ses actionnaires à hauteur de 18 millions d'euros, apportés principalement par Patrick Drahi, le patron de Numéricable, une recapitalisation prévue depuis des mois pour redresser le journal menacé de faillite.
> Selon une lettre aux 290 salariés - parmi lesquels 190 journalistes - dont l'AFP a obtenu copie, cette modification de l'actionnariat du capital entraîne l'ouverture d'une clause de cession jusqu'au 30 novembre, qui permet aux journalistes de bénéficier d'indemnités de départ avantageuses.
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