Les médias face à leur destin

Les aveux de Jérôme Cahuzac ont précipité le débat sur la moralisation de la vie politique. D'un autre côté, des élus ont demandé aux journalistes de balayer devant leur porte, sur la divulgation de leur patrimoine, mais aussi au sujet de cette fameuse déontologie dont certains se réclament quand ils font à côté des "ménages" au profit d'entreprises sur lesquelles ils peuvent être amenés à écrire, ensuite, dans leur journal.

Dans ce contexte tendu, lire ou relire les 28 pages écrites en 2011 par Michel Maffesoli doit permettre à chacun de retirer ses oeillères pour se libérer de l’opinion dominante, "ce que d’antique mémoire on nomme doxa", rappelle le célèbre sociologue qui invite à "penser le plus justement possible ce qui est"... loin du "odi ergo sum", je hais donc je suis, cher aux trolls qui profitent de leur anonymat pour polluer le débat sur les réseaux sociaux. 

Se garder des préjugés, n'est-ce pas le BA-Ba de la démarche journalistique!

Besoin d'un coup de main? Allez; Maffesoli, Weber, Nietzsche, Baudelaire and co... au parloir.

Après, vous pourrez peut-être, à l'instar de Michel Maffesoli, "user de la nonchalance de Socrate, ou du sourire de Platon. Attitude de sagesse pressentant que la vérité ne réside point dans la certitude issue d'une conscience souveraine, mais bien dans le dévoilement progressif de ce qui est". 

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