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Dans le cadre du Monde Festival, ce samedi 20 septembre, une conférence orchestrée par Sylvie Kauffmann avait pour thème : « Informer le monde ». L’occasion de connaître un peu mieux la vision actu... 
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Rencontre avec Richard Gingras, le patron monde de Google News. Le sujet : "Le Futur du Journalisme". Compte-rendu de 2 heures particulièrement inspirantes.
Béatrice D.'s insight:
Virginie Clève revient sur une conférence de Richard Gingras, en septembre 2013, et ajoute ses commentaires aux propos du patron monde de Google News. Avec le numérique, elle note qu'on n’a jamais autant publié de contenus. Si bien que "nous sommes tous journalistes aujourd’hui". Dans l’océan des contenus, l’expertise a encore plus de valeur qu’avant. Les rédacs chefs feraient donc bien de changer leur fusil d'épaule au lieu de déclarer la chasse à l'actu chaude (très concurrentielle) ouverte de façon permanente. Autres sujets de réflexion: l’ergonomie d'un site. Bien sûr le story telling, qui permet de fournir "un contenu bien formaté, agréable à lire, bénéficiant d’un template de page travaillé ergonomiquement, d’une pagination (ou non pagination) pensée selon le lectorat ou le sujet". Et enfin le data journalisme, qui n’en est qu’a ses débuts. Ce qui fait dire à Richard Gingras que "les journalistes doivent avoir des compétences techniques". Le patron monde de Google News cite deux sites de référence: Gawker et Propublica
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From
ragemag
Entretien avec Stephen Engelberg, responsable éditorial de ProPublica, organisation à but non lucratif pour le journalisme d'investigation américain.
Béatrice D.'s insight:
Du journalisme à but non lucratif, c'est noble, la garantie d'une certaine éthique - qui n'est pas exempte de la presse à but lucratif, il ne faut pas exagérer - mais est-ce que c'est suffisant pour être rentable et rémunérateur pour les journalistes? Le "journalisme d’action", qui peut montrer ce qui ne va pas, ce qui est cassé ou ce qui est problématique, existe aussi dans la presse papier où l'audience n'est plus captive depuis longtemps. Pour cette raison, les journaux traditionnels ont tout intérêt je pense à proposer une information de qualité eux aussi. Certes, construire une audience lecteur après lecteur prend du temps en proposant des enquêtes de fond; mais la perdre peut aller très vite si les lecteurs ont l'impression qu'on se fout d'eux et qu'on leur vend du vide.
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ProPublica a publié une série d’articles d’investigation d’une importance majeure sur les dangers de l’acetaminophen (paracetamol), l’un des analgésiques les plus populaires aux Etats-Unis. Via CLEMI - Centre de Liaison de l'Enseignement et des Médias d'Information
Béatrice D.'s insight:
La dernière enquête du site ProPublica, sur les dangers du Tylenol, a demandé deux ans de travail et 560.000 euros.
En juin 2013, selon une étude du Pew, on recensait 172 sites d’information à but non-lucratif aux Etats-Unis. Parmi eux, certains sont encore trop petits pour être considéré comme viables. Mais les réussites des sites les plus grands, comme ProPublica, le Center for Public Integrity ou le Center for Investigative Reporting, indiquent clairement que le concept gagne du terrain. Problème: le financement.
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Dick Stevenson, rédacteur en chef chargé de l’Europe au New York Times : Aujourd’hui, chaque article doit trouver son propre public. Le lecteur doit s’engager dans une relation avec nous.
Paul Steiger, ancien rédacteur en chef du Wall Street Journal et actuel directeur de ProPublica: Plutôt que de réunir des anecdotes et trouver des experts, nous pouvons créer nos propres bases de données statistiques.
Frédéric Filloux, responsable du numérique aux Échos: La presse papier est dans l’ensemble morte. Faire payer des abonnés, c’est très compliqué... Il y a encore un marché pour le contenu de qualité.