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Imaginez des gens qui marchent la tête en l'air en parlant à leur smart phone qui les filme, accroché au bout d'une tige métallique tenue à bout de bras, et vous avez la nouvelle arme des blogueurs... 
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La semaine dernière se tenait la conférence FOSSa (Free Open Source Software for Academia), organisée par le centre de recherche INRIA dans le (...)
Béatrice D.'s insight:
Cet article expose 8 conditions pour faire du journalisme open source. Difficile de ne pas être d'accord avec les principes. En pratique, je conseille vivement aux journalistes open sources d'avoir un deuxième métier à côté pour gagner leur vie. Car, à moins d'être rentier, je ne vois pas comment ils vont vivre de leur noble mission. J'ai noté la conclusion: "Gratuité qui n’empêche pas une certaine rémunération au travers, par exemple, de la vente de compilations d’articles sur DVD ou de la simple acceptation de dons via des systèmes en ligne tel PayPal, mais l’information reste accessible à tous." Mouais, de là à en retirer un salaire correct! Par ailleurs, une telle initiative semble sous-entendre que les journalistes qui travaillent pour des médias classiques se seraient assis sur les règles déontologiques du métier. Un peu caricatural, non!
Laure Colmant's comment,
November 30, 2013 1:40 PM
« Contrairement à une émission hertzienne ou un journal papier voué à disparaître, les éléments publiés sur le Net ont une durée de vie pouvant aller loin dans le futur.» Le papier aussi. Nos historiens travaillent sur des documents qui ont plusieurs siècles. Notamment des journaux. L'ina a un fond de son et de video très important, même si le support est plus fragile… Heureusement que tous les papiers ne doivent pas être contextualisés en pensant aux lecteurs des siècles à venir, on ne s'en sortirait pas. Ce petit passage m'a cependant beaucoup amusé…
Laure Colmant's comment,
November 30, 2013 1:42 PM
Dernière chose, faire du bon journalisme prend du temps (comme toute chose) et il n'y a aucune raison quand on exerce ce métier de le faire juste pour la gloire. Manger, c'est bien aussi. Peu de vrais journalistes deviennent millionaires. Mais qu'ils puissent tout de même se nourrir et nourrir leur famille me paraît important. Ventre affamé n'a pas d'oreille, il n'a donc pas non plus d'esprit d'analyse. Au nom de quoi devrions-nous d'un coup devenir de purs esprits. Même les prêtres sont rémunérés pour leur sacerdoce.
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Webmanagercenter.com - Trois jours de débats fructueux durant les rencontres 4M de Montpellier ont mis à plat le journalisme en mode 2.0 opposant et mixant les médias et les réseaux sociaux. ...
Béatrice D.'s insight:
Le premier portail d'information économique en Tunisie jette un regard très intéressant sur les rencontres 4M de Montpellier. Une question en particulier a retenu son attention: celle des relations entre blogueurs et journalistes. "Il s’agit de savoir si le blogueur peut être réellement considéré comme un journaliste", précise le rédacteur de l'article, en précisant que "les rapports entre les deux en Tunisie sont tendus". Son analyse dans ce topic.
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A l'heure des nouveaux médias et de la social radio, les chaînes internationales se demandent comment enrichir et rendre davantage participatifs leurs contenus…
Béatrice D.'s insight:
La radio 3.0, ou le temps réel en temps voulu; c'est en effet une bonne pratique au service des citoyens qui cherchent à s'informer. Mais j'ai une question, sans remettre en question l'intérêt de cette information participative qui nourrit l'analyse des journalistes: comment sont rémunérés ces blogueurs? Les radios ou télés qui hébergent leur(s) blog(s) gratifient-elles leurs auteurs d'une quelconque manière? Ou alimentent-elles avec eux la précarisation du métier de journaliste?
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Béatrice D.'s insight:
Si le New York Times se réclame du Quatrième Pouvoir, sacralisé par le Premier Amendement de la Constitution et les jugements de la Cour suprême, il défend également la mission spécifique de la presse face au « Cinquième Pouvoir », cette nébuleuse de blogueurs, de hackeurs et de lanceurs d’alerte qui, ces dernières années, ont régulièrement bouleversé le monde de l’information. I.F. Stone, icône du journalisme américain de contre-pouvoir. «Notre premier boulot n’est pas de déshonorer ou de diffamer, mais de donner du sens. » Anthony Lewis, regtretté chroniqueur du New York Times, dans sa biographie du Premier Amendement. « La presse doit en échange faire preuve de courage au bénéfice de la société. Elle doit en particulier résister à l’attrait de l’obéissance au pouvoir. C’est ainsi seulement qu’elle pourra accomplir sa fonction patriotique qui est d’exiger du gouvernement qu’il rende des comptes. »
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La vidéo de démonstration de Nixie est impressionnante, mais la caméra est tellement petite que je m'interroge sur la qualité de l'image, l'autofocus...