Reporter au Progrès à Bourg-en-Bresse, Vincent Lanier est le premier secrétaire du Syndicat national des journalistes qui vient de tenir son congrès. État des lieux d'une profession sinistrée et d'un secteur confronté à la concentration, notamment en Franche-Comté, mais aussi des raisons d'espérer.
Extraits de l'interview de Vincent Lanier est le premier secrétaire général du SNJ
> Les médias sociaux ont mis la pression de l'immédiateté. Les effectifs diminuent, les tâches sont plus nombreuses. Des journalistes sont en souffrance parce qu'ils ont trop de travail, n'arrivent pas à faire correctement le travail qu'ils voudraient faire...
> Les fondamentaux du métier restent les mêmes. Mais le mélange des genres, la confusion entre rédaction et publicité, s'accentue dans les médias nationaux.
> Les grands médias ont une grande responsabilité dans la montée des extrémismes, l'audio-visuel, mais aussi l'ouverture des commentaires sur les sites internet où le déferlement de haine fait peur. Cela a contribué à banaliser l'intolérance.