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A l'heure des nouveaux médias et de la social radio, les chaînes internationales se demandent comment enrichir et rendre davantage participatifs leurs contenus… 
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La Scam (Société civile des auteurs multimédia) révèle les résultats d'une enquête menée auprès de l’ensemble de ses auteurs journalistes. Des résultats qui témoignent d'un malaise réel au sein de la profession.
Béatrice D.'s insight:
Plus de 3 400 journalistes ont répondu à une enquête de la Société civile des auteurs multimédia. La cause du malaise de plus en plus manifeste depuis 2010: "Détérioration mais aussi parfois précarisation réelle, notamment pour les reporters de guerre photographes, ou les pigistes de moins en moins payés ou obligés d’accepter des statuts d’auto-entrepreneurs ou des forfaits au bon vouloir des employeurs bafouant pour certains le simple droit du travail."
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… de l'utilité de disposer de collaborateurs corvéables et sous payés, voire de piller leur production.
Béatrice D.'s insight:
Des témoignages qui en disent long sur l'exploitation des jeunes qui font leur entrée dans le journalisme sur des plateformes web, comme Slate Afrique. L'heure est à la précarisation de journalistes payés au lance pierres générer du clic, y compris à partir de blogs allègrement pillés. "Information en continu, journalisme introuvable" analyse Acrimed.
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La radio 3.0, ou le temps réel en temps voulu; c'est en effet une bonne pratique au service des citoyens qui cherchent à s'informer. Mais j'ai une question, sans remettre en question l'intérêt de cette information participative qui nourrit l'analyse des journalistes: comment sont rémunérés ces blogueurs? Les radios ou télés qui hébergent leur(s) blog(s) gratifient-elles leurs auteurs d'une quelconque manière? Ou alimentent-elles avec eux la précarisation du métier de journaliste?