Scooped by Béatrice D. |
Pim-Bim The Inbound Suite's comment,
December 9, 2013 11:00 AM
Vous avez raison Béatrice, l'avenir est ouvert et cet article n'est que le reflet de mon point de vue sur une évolution nécessaire du journalisme. Le propos est effectivement rude mais il permet l'échange et le dialogue. Dans un monde parfait, la presse ne serait pas en crise et chaque journaliste, en place ou en devenir, pourrait réaliser le métier de ses rêves. Je crains malheureusement que ce ne soit plus le cas aujourd'hui et que, sans forcément perdre son âme, le journaliste se doit de trouver une seconde voie (sans renier la première). La cohabitation entre le journalisme d'investigation que vous défendez et le journalisme de marque ne me paraît pas incompatible. Les marques sont en attente de contenus éducatifs, ludiques, de qualité professionnelle, qui sont loin d'un placement de produit ou d'une publicité (la marque n'est parfois même pas citée). Certaines marques peuvent souhaiter offrir des articles de fond à leurs prospects et clients et finalement faire appel aux professionnels de l'investigation tels que vous. Comme vous le soulignez très justement, "l'avenir est ouvert" ;-) Merci d'avoir partagé votre avis sur la question. F.Meleard<br>
Béatrice D.'s comment,
December 9, 2013 11:20 AM
D'accord avec vous monsieur Pim-bim. C'est d'ailleurs pour ça que je fais un master de community management sur mon temps libre. Un contenu de qualité et une déontologie irréprochable sont pour moi la meilleure façon de créer du lien entre une marque et ses clients. C'est aussi la seule façon que le journaliste reste en phase avec sa déontologie. Dire la vérité en toutes circonstances, tel est notre devoir. Mais en même temps, je dirais que ça doit pousser les marques vers l'exemplarité. L'e-réputation commence par là.
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"Malmené par un marché précarisé, confronté au pouvoir des "citoyens-tous-journalistes", le journaliste peine à entrevoir l’avenir de sa profession. Et les dernières rencontres professionnelles ne font que confirmer ses doutes. Pourtant, une voie s’ouvre devant lui, celle du digital, où l’attendent les marques et les consommateurs, en quête de contenus pertinents."
L'entrée en matière de cet article du Cercle des Echos est un peu rude pour qui croit encore qu'il est possible de faire son métier de journalisme d'investigation sans vendre son âme au brand journalisme.
Francis Meleard enfonce le clou: "Une alliance entre les marques et ces nouveaux journalistes semble inéluctable".
Mais au fait, qui est Francis Meleard? Le fondateur de Pim-Bim, un entrepreneur spécialisé en solutions digitales, qui propose des solutions globales de création de contenus. Ah, c'est pour ça!
Bon, rassurez-vous. Certains journalistes évolueront vers le brand journalisme, oui... pour manger, ou par conviction. Mais il y aura toujours des journalistes d'investigation qui n'auront pas du tout envie de faire ami-ami avec les marques.
L'avenir est ouvert finalement :-)