Les médias face à leur destin

Pour le Club de la presse Languedoc-Roussillon, l’attitude de Robert Ménard est d’autant plus critiquable que le maire de Béziers, autrefois président de Reporters sans frontières, fut aussi l’un des fondateurs de ce Club de la Presse.

Lire aussi l'article du Figaro ; "Le violent échange entre Ménard et deux journalistes".

Après l'assassinat de deux journalistes au Mali comme après l'enlèvement de quatre journalistes en Syrie, le secrétaire général de RSF avaient observé des commentaires délirants sur internet à propos de la pseudo quête de gloire insensée des journalistes dans des zones à risques. Sur le plateau de LCI, il remet les choses à leur place.

"La Crimée est en train de devenir une zone de non-droit aux mains de bandes armées dont l'anonymat renforce l'impunité. La fréquence des attaques délibérées contre les journalistes et l’ampleur de la censure semblent traduire une volonté délibérée de transformer la région en un trou noir de l’information", a indiqué Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF, qui a demandé la libération immédiate des journalistes enlevées.

Autant dire que le pluralisme de l'information n'aurait plus cours si ces fascistes arrivaient au pouvoir. La parole s'est bien libérée à l'extrême-droite. Avant, ils profitaient de l'anonymat des réseaux sociaux pour s'exprimer. Aujourd'hui, ils manifestent dans la rue et montrent leur vrai visage: celui de la haine des juifs et des journalistes... entre autre. Les démocrates n'ont pas intérêt de baisser la garde. 

Faire son travail de journaliste honnêtement ou perdre son emploi, voilà le dilemne en Turquie.

En haut du classement, on rendra hommage à l’éternel pack d’Europe du Nord (Finlande, Pays-Bas, Norvège, dans cet ordre). Pour la France en revanche, difficile de dire autre chose que... peut mieux faire.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), qui a qualifié cette démarche de "geste sans précédent" de la part des médias, a demandé mercredi aux dirigeants de la rébellion syrienne d'empêcher les groupes armés d'enlever des journalistes en faisant valoir que ce genre d'action empêchait les médias de couvrir pleinement ce conflit.

La commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale a proposé mercredi de modifier le projet de loi sur la protection des sources des journalistes, en supprimant les exceptions prévues au nom des "intérêts de la nation".

Il est également proposé "également d'étendre la définition des types de sources protégées "en y intégrant les archives de l'enquête, y compris lorsque les documents sont stockés, sous forme électronique, chez un hébergeur".

Eh ben voilà, on progresse! Il ne reste plus qu'à convaincre députés et sénateurs de suivre les recommandation de  la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale.

Lire aussi cet indiscrétion du Monde sur l'avis de Christiane Taubira: http://www.lemonde.fr/les-indiscrets/breve/2013/12/05/taubira-defend-le-secret-des-sources-des-journalistes_3526332_3523646.html

"Aqmi considère que l'assassinat des deux journalistes "constitue le minimum de la facture que (le président français François) Hollande et son peuple doivent payer en contrepartie de leur nouvelle croisade" au Mali."

Revendication ignoble de bouchers qui réclament le droit de tuer et d'asservir les peuples en toute impunité. 

C'est triste poyr nos deux collègues et leur famille. Mais ça ne doit pas empêcher les journalistes de faire leur métier... en prenant évidemment le maximum de précautions possible.

Du Vietnam, où les journalistes étaient totalement libres, à la Syrie où ils courent le risque d'être enlevés tous les jours, les conditions de travail des journalistes ont beaucoup  changé par temps de guerre. Le tournant a été la guerre en Irak  où les journalistes embedded étaient soumis au contrôle des armées US et occidentales. 

Analyse de Philippe Rochot et Christian Chesnot.

Au-delà du rôle de la presse qui est effectivement de discriminer ce qui peut faire sens, Le Plus pose les bonnes questions: "Est-il possible, alors, de développer de manière économiquement soutenable un autre modèle de médias numériques, plus libres dans leur rapport à la technique et au temps? Un modèle répondant à un désir réel de qualité au sein de la population, dans lequel, par exemple, le journaliste se distinguerait par la consistance de sa production, par une vision et une signature?"

Francetv info s'est procuré un document envoyé par e-mail (intitulé "il court, il court, le journaliste...) aux militants via les comités départementaux du collectif de la Manif pour tous.

Un premier pas pour analyser les motivations de ceux qui avancent masqués. C'est bien le rôle des journalistes, n'est-ce pas!

De l'espoir pour les journalistes français enlevés en Syrie.

Intro: "Le pouvoir chinois poursuit son tour de vis sur les libertés. Après s'en être pris aux médias étrangers, accusés de propager des «valeurs universelles» nuisibles à la République populaire, une nouvelle initiative cible les journalistes chinois."

Le libéralisme, ce n'est bon que pour l'économie visiblement en Chine. Les journalistes, eux, ont le choix: être marxiste ou ne pas être journaliste. Cherchez l'erreur.

Edito du 14 décembre 2013 dans Bastamag.net, le site d'informations sur les questions sociales et environnementales (http://www.bastamag.net ). 

Au rang des satisfactions, Bastamag.net a eu 620.000 lecteurs en novembre. Un encouragement pour ceux qui rêvent d'une presse où "chacun puisse lire des analyses, étayées, sur comment se porte le monde, sur ce que l’on doit changer en profondeur, et comment cela serait possible", une presse qui appartienne à ses lecteurs "et non à des marchands d’armes ou à des milliardaires qui ont fait fortune dans l’industrie du luxe", une presse qui privilégie "l’investigation plutôt que les publireportages ou les dépêches d’agence remâchées et rabâchées"... une presse indépendante, alternative, libérée des logiques commerciales et publicitaires envahissantes...

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La liberté de la presse est un combat de tous les jours. Mais c'est plus facile dans certains pays que dans d'autres.

Christophe Deloire, directeur de Reporter sans frontières: "C'est clair que si on regarde les pays où le plus de journalistes ont perdu la vie en 2013, on y trouve à chaque fois des mouvements islamistes radicaux: la Somalie, la Syrie, et la province pakistanaise du Baloutchistan. Mais il ne faut pas se tromper dans l'interprétation. En Syrie, par exemple, le gouvernement a sa part de responsabilité. "