Au-delà des questions d’éthique républicaine et de morale publique que soulève l’affaire Cahuzac, un autre dossier mérite également d’être scruté et nettoyé de fond en comble: la communication gouvernementale et particulièrement ceux qui en tirent...
Dans le Blog du communicant 2.0, Olivier Cimelière signe un article au vitriol sur Stéphane Fouks, le puissant patron de l’agence Havas Worldwide, et sur tous les spin doctors de la communication politique. Il regrette qu'ils n'aient pas lu cet article de Patrick Boccard et Patrick d’Humières qui écrivaient ceci dans "Pour une morale professionnelle de l’information", un article paru dans Le Monde le 14 septembre 1991 : « L’acceptation du « devoir d’informer » ne va pas de soi. Et pourtant, c’est l’approfondissement de cette exigence qui crédibilisera l’information aux yeux du public et qui conduira à donner plus de sens aux images de marque (…) La force des démocraties reposera de plus en plus sur la qualité de l’information et donc sur l’intégrité de ceux qui s’en servent quotidiennement ».