Vallées d'Aure & Louron - Pyrénées

Río Cinca a su paso por Aínsa este jueves 2 de noviembre. Foto: SobrarbeDigital.

"Jeudi 2 novembre, le gouvernement d'Aragon a activé le Plan Territorial de Protection Civile en Aragon (PLATEAR) en raison de phénomènes météorologiques défavorables causés par un vent généralisé dans tout l'Aragon et de fortes pluies dans les Pyrénées et de possibles inondations des rivières à l'amont de la rive gauche de l'Ebre."

Vigilance jaune pour pluie le 4 novembre. Précipitations cumulées en 12 heures : 50 mm : https://www.aemet.es/fr/eltiempo/prediccion/avisos?w=hoy&l=622201

Les mesures prises par le gouvernement d'Aragon, à partir du 16 janvier et jusqu'au 15 février :

• confinement inter-provinces maintenu (les gens peuvent circuler à l'intérieur des provinces mais ne peuvent en sortir, sauf dérogations) ;
• confinement des villes de Huesca, Teruel, Saragosse et d'autres localités (communes de plus de 10 000 habitants avec taux d'incidence supérieur à 250 sur les 7 derniers jours) ;
• couvre-feu de 22h à 6h ;
• regroupements sociaux avec 4 personnes maximum ;
• fermeture des établissements non essentiels du lundi au jeudi à 20h, du vendredi au dimanche à 18h.

Selon la réglementation de l'Union européenne et confirmée par la subdélégation du gouvernement à Huesca, un Français peut entrer en Aragon malgré le fait que cette communauté soit confinée dans le périmètre, mais un Aragonais ne peut pas traverser la frontière. Quelque chose qui inquiète le gouvernement d'Aragon. C'est ainsi que le président d'Aragon, Javier Lambán, s'exprime

(...)

Pour sa part, M. Lambán a réitéré que si les chiffres de l'infection s'aggravent, son exécutif, ainsi que le ministère de la santé, n'hésiteront pas à imposer davantage de restrictions ou à revenir aux précédentes consignes. M. Lambán ne cache pas que son gouvernement envisage de le faire, surtout en vue de ce Noël.

A cet égard, il convient de rappeler que l'exécutif régional prépare un protocole pour cette fête qui ne permettra la mobilité entre les communautés que du 23 au 26 décembre et du 30 au 2 janvier. En outre, il est prévu qu'à partir du 21 de ce mois, le confinement du périmètre des trois provinces sera levé.

L'Institut statistique aragonais a publié une étude sur l'afflux de touristes en juillet dernier. Il indique une baisse qu'avaient déjà ressenti les entreprises liées au tourisme et parle d'une diminution de 36% du nombre de visiteurs, qui dans la province de Huesca s'est élevé à 67.509.

Les touristes en Haut Aragon représentent 46,23 % de tous ceux qui sont arrivés en Aragon et surtout dans les Pyrénées, qui comptent plus de 58 000 des 67 509 visiteurs de la province.

Le séjour moyen dans la province a diminué de 5,4 % pour atteindre 2,26 jours, tout comme le nombre de personnes employées dans le secteur, qui a baissé de 32 % (1 229 personnes dans toute la province).

Le Sobrarbe est en tête du classement des comarcas, avec 17 400 voyageurs.

Pour ceux qui s'exerceront à une activité physique en Sobrarbe à partir du 21 juin, la Fédération Aragonaise de Montagne (FAM) émet quelques recommandations concernant les sports (randonnée, canyoning, trail, escalade ...) qui seront pratiqués pendant cette pandémie.

Ce sont des infographies très simples qui espèrent répondre aux questions les plus courantes et, surtout, qui peuvent être utilisées aussi bien par des alpinistes experts que par des personnes qui débutent :

https://www.fam.es/guia-fam/covid19-montanismo

Les nouveaux visiteurs en montagne doivent faire preuve de prudence

La crise générée par le coronavirus pouvant entraîner une plus grande affluence en montagne, les responsables de l'Observatoire de la montagne aragonaise appellent les nouveaux visiteurs à une extrême prudence car ils sont moins bien préparés tant au niveau technique qu'au niveau matériel :

http://www.sobrarbedigital.com/los-nuevos-visitantes-las-montanas-deben-extremar-las-precauciones/

Dans de nombreux villages du Nord-Aragon, il est courant de trouver de majestueuses cheminées coniques qui se dressent fièrement sur les toits des maisons les plus anciennes. Sur celles-ci apparaissent de curieux objets, simple pierre verticale, pierre en forme de cône, pot, croix ou encore des êtres d'apparence terrifiante.

La signification de cette curiosité architecturale réside dans les légendes populaires des bruxas*. Cette configuration empêcherait les sorcières qui volaient au dessus des toits des maisons grâce à leurs balais, d'entrer dans celles-ci par le seul passage qui n'était pas fermé, la cheminée. C'est pourquoi les objets placés sur cette dernière sont appelés épouvantails de sorcières (espantabrujas).

* Bruxas en aragonais, brujas en castillan.

Pour la première fois en Espagne et depuis cette semaine, les gardiens de refuges et d'auberges d'Aragon, disposent d'un certificat qui les accrédite comme professionnels après avoir été reconnus pour leur expérience. 

14 des 16 refuges gérés par la FAM (Federación Aragonesa de Montañismo) se trouvent dans la province de Huesca. Ils proposent plus de 800 places qui, en août dernier, ont comptabilisé près de vingt mille nuitées.

Environ 200 éleveurs d'Aragon et de Catalogne ont répondu à l'appel de la Plateforme pour la Défense de l'élevage extensif et ont participé au rassemblement à Castanesa (Ribagorza, province de Huesca) pour montrer leur opposition à la présence de loups et d'ours dans les Pyrénées aragonaises. Ils étaient accompagnés de dirigeants d'associations agricoles aragonaises et catalanes, ainsi que de représentants politiques de différents partis (PSOE, PAR, PP et Ciudadanos). L'hôtesse était la mairesse de Montanuy, Esther Cereza, qui est allée jusqu'à réclamer des "politiques de réintroduction de l'être humain".

Le Président du Gouvernement d'Aragon, Javier Lambán, a reconnu lors de la session plénière du Parlement aragonais vendredi dernier qu'il n'était pas optimiste quant à la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) après avoir noté que la France a mis de côté * le projet ".

* Aparcado en espagnol

Le conseiller de structuration du Territoire d'Aragon, José Luis Soro, a présenté mercredi, auprès des membres de la Commission de Toponymie de l'Aragon, l'Institut Géographique de l'Aragon et les représentants de PRAMES (Proyectos y Realizaciones Aragonesas de Montaña, Escalada y Senderismo), le projet "Trois Mille" qui fixe les noms officiels qui devront dorénavant être employés dans les publications officielles concernant les 160 sommets aragonais de plus de trois mille mètres.

Le 17 décembre dernier a eu lieu à Aínsa une rencontre sur le thème : "Autres formes pour entreprendre dans le milieu rural en construisant des alliances et des alternatives au sein de l'économie sociale et solidaire en Aragon".

Cette rencontre avait comme objectif principal de créer un espace de rencontre où faire connaissance et partager des projets et expériences menés sur le territoire.  Elle permettait également de présenter des outils pour faciliter l'entreprenariat collectif en rapprochant l'ESS du milieu rural aragonais.
La manifestation a connu un succès indubitable avec la présence d'une quarantaine de personnes tout au long de la journée. 

Vue d'une partie du lac de Mediano le 10 septembre 2016 et il a encore baissé depuis. Photo © Hugues Enond

L'album photo sur Facebook

Riegos del Alto Aragón clôturera sa campagne d'irrigation le 10 octobre prochain avec une grande préoccupation du fait de la situation des barrages qui sont restés pratiquement vides après cette année atypique.  Après avoir bénéficié des derniers lâchers, les organisations d'irrigants sont maintenant dépendants de la climatologie des mois à venir et réclament des mesures de régulation.

"Au pied des Pyrénées espagnoles, des visiteurs à cheval entre les époques. Aitana guide le convoi, elle fait découvrir sa région à dos de pur-sang arabe et espagnol. Il faut grimper pour contempler dans toute sa splendeur le château de Loarre, une forteresse du XIe siècle, construite lors de la reconquête de l'Espagne face aux Maures (NDLR : et non Mores comme indiqué dans le texte de présentation de la vidéo).

Notre route nous conduit jusqu'au village d'Ainsa. Pedro Lascorz, fait partie de la cinquantaine d'habitants qui y habitent toute l'année. Dans une région difficile d'accès, le village médiéval n'a pas été construit au hasard. L'endroit préféré de Pedro c'est la muraille, qui offre une vue spectaculaire sur les montagnes à l'horizon. Elles sont le terrain de jeu d'amateurs de sensation forte, comme Luis Linde, moniteur de parapente.

Contraste saisissant et dépaysement garantit, un peu plus au sud. Le désert des Monegros s'étend sur 270 000 ha. "Ça vous paraîtra incroyable, mais ici, il y avait une mer.", raconte Natalia Arazo, guide à Sariñena, province d'Huesca. Une curiosité géologique qui brouille les frontières, à une centaine de kilomètres seulement de la France."

TF1 | Reportage J. Garrel, A. Exposito, E. Rivoire

Les bars et les magasins de la province de Huesca pourront ouvrir tous les jours jusqu'à 22 heures. C'est la mesure la plus importante annoncée par le gouvernement d'Aragon sur le Haut-Aragon, en plus de celle qui étend la capacité des terrasses d'accueil, qui peuvent s'ouvrir entièrement, bien qu'il soit toujours interdit d'y fumer.

Comme l'explique la DGA, Huesca se trouve au niveau 3 d'alerte sanitaire, avec un taux d'incidence de 65 cas pour 100 000 habitants au cours de la dernière semaine.

Tous les changements entreront en vigueur à partir du vendredi 26 février à minuit
De même, dans tout l'Aragon, le couvre-feu est étendu sur tout le territoire de 23h00 à 6h00 et le nombre maximum de convives autorisés, qui passe de quatre à six.

Tous les changements entreront en vigueur à partir de minuit le vendredi 26 février.

L'Aragon passe au niveau 3 aggravé en raison de l'augmentation des cas de #covid. Les activités non essentielles seront fermées à 20h00. Les bars ont une capacité maximum de 30% à l'intérieur mais avec un maximum de 4 tables et 50% sur la terrasse avec des tables de 6. Il est interdit de consommer au bar et de fumer en terrasse.
Le couvre-feu est maintenu de 23 heures à 6 heures du matin et la mobilité n'est possible qu'à l'intérieur des provinces.
La situation de l'épidémie en Aragon : https://www.aragon.es/coronavirus/situacion-actual/evolucion-diaria

Pour les espagnols, il n'est plus possible d'entrer ou de sortir de la communauté autonome d'Aragon depuis ce mardi 27 minuit et jusqu'au 9 novembre minuit. Pour l'instant. Il s'agit d'un reconfinement "territorial".

NDLR :

Cependant, la frontière franco-espagnole n'est pas fermée puisque seul l'Etat espagnol a la compétence pour le faire.

"Dans la situation actuelle, un Aragonais peut aller en France et un Français peut passer en Espagne pour n’importe quelle raison ou type de déplacement. Ceci a été confirmé par la direction des routes de l’Aragon" nous explique Andrés Olloqui, le directeur du consorcio qui gère le tunnel de Bielsa et ses accès.

Voir les conditions sanitaires actuelles en Aragon (niveau 3)

À partir de ce mardi, le port du masque est obligatoire dans toute la Communauté autonome d'Aragon.

Les personnes de plus de six ans sont obligées de porter un masque sur la voie publique, dans les espaces en plein air et dans tout espace fermé à usage public ou ouvert au public, indépendamment du maintien de la distanciation sociale (1,50 m).

Les effets du coronavirus se font sentir même dans les plus hauts sommets des Pyrénées. La Fédération Aragonaise de Montagne a communiqué sa décision de ne pas fournir de services d'hébergement et de restauration dans ses refuges pendant la même période que celle que le gouvernement d'Aragon a établie pour la fermeture des centres éducatifs (NDLR : au moins tout le mois de mars).

Cependant, comme il s'agit d'un service public "et d'une garantie de sécurité en montagne", en cas de problème pour un randonneur, les gardes resteront dans le refuge. Toutefois, aucun service de restauration ne sera fourni, "sauf en cas d'urgence et de nécessité".

Moins de neige et plus de chaleur affectent le modèle touristique des Pyrénées aragonaises qui sera gravement touché si les gouvernements et les acteurs de la neige n'y remédient pas. C'est par cet avertissement que s'est tenue à Jaca une rencontre de chercheurs sur le changement climatique, d'entreprises touristiques et d'organismes publics de la région des Pyrénées.

Alejandro González, directeur des projets de l'Eco-Union, organisateur de la conférence, explique qu'il est urgent de prévoir de nouveaux modèles touristiques; il recommande aux stations de ski de convertir leurs activités en stations de montagne tout au long de l'année.

Les prévisions de l'Observatoire pyrénéen du changement climatique indiquent que les activités qui dépendent de la neige ou des milieux aquatiques sont très vulnérables, l'épaisseur de neige dans les Pyrénées pouvant être réduite de moitié en 2050.

L'Observatoire de la montagne d'Aragon, entité dont la création a été approuvée par le Parlement Aragonais en février 2017, va devenir une réalité en 2018, dès que les formalités légales et statutaires auront été effectuées.
Ce sera un organisme collectif de consultation, de collaboration et de participation pour tout ce qui a trait à la prévention et à la sécurité dans le milieu naturel en général, et dans les montagnes en particulier.

L'organisme recueillera et analysera les données relatives à l'activité en montagne, établira des statistiques et des études sur la prévention et proposera des mesures visant à promouvoir l'amélioration de la sécurité dans la nature et lors des activités liées à la montagne. L'Observatoire participera également à des projets de recherche, organisera des conférences, des congrès, des séminaires et d'autres activités de diffusion pour promouvoir la culture de la prévention.

Il reste encore une possibilité d'inscription pour 2 ou 3 personnes.
Il est recommandé pour cela de téléphoner à l'Office de Tourisme de Saint-Lary au 05 62 39 50 81.

Tous les groupes parlementaires aragonais demandaient, ce lundi, la création d'un Observatoire de la Montagne pour analyser les causes des accidents intervenus dans cet environnement et souhaitaient que soit élaboré, au niveau national, un plan de prévention d'accidents en milieu naturel.

Selon Podemos, années après années, le nombre de pratiquants de la montagne augmente (31,9 % des personnes qui pratiquent un sport ont fait une randonnée ou de l'alpinisme l'année passée). 

En 2015, dans les Pyrénées aragonaises, 405 personnes ont été secourues et 21 ont perdu la vie.

Un berger a trouvé, ce lundi, le cadavre d'un homme dans un état de décomposition avancée sur le secteur du rio Ara dans les Pyrénées aragonaises. Tout laisse à penser qu'il s'agit du corps d'un montagnard de 36 ans qui avait disparu le 23 avril dernier alors qu'il réalisait une randonnée dans la zone (NDLR : parti du refuge de Bujaruelo).