En collaboration avec le Syndicat Départemental d'Energie des Hautes-Pyrénées (SDE 65), la Communauté de communes de la Haute Vallée d'Aure avait proposé à ses administrés d'emprunter gratuitement pendant une dizaine de jours des vélos à assistance électrique.
Une dizaine de personnes d'un âge moyen de 52 ans et composée en majorité de femmes s'est prêtée à l'expérience. Pour la plupart, les "cobayes" n'avaient pas utilisé ce type de matériel auparavant.
Les questionnaires d'évaluation renseignés par les participants font ressortir que l'initiative a été jugée excellente et qu'elle a recueilli un fort taux de satisfaction.
Parmi les observations consignées, hormis les détails techniques, certains auraient souhaité disposer d'un matériel style VTT plus approprié à la pratique de la montagne et des chemins ou plus adapté à la taille des cyclistes. D'autres ont regretté qu'une brochure sur le mode d'emploi du vélo ne soit pas remis. Ce type déplacement a été jugé intéressant pour découvrir les villages en balcon de la vallée.
Une expérience à renouveler ... ce qui sera fait cet été dans la réserve du Néouvielle.
Effectivement, beaucoup de monde qui a pu parcourir et découvrir, les travaux récemment réalisés sur la base de loisirs.
Un chantier conséquent se montant à 1.2 millions d'euros et auquel participe la Région, le Département, l'Etat et bien sûr, les 11 communes de la CC Haute Vallée d'Aure.
Lors des discours, les élus ont insisté sur la valeur ajoutée qu'apportait la base sur le plan du tourisme (un havre de verdure près d'une zone fortement urbanisée) mais également au profit des habitants. Le message adressé à Madame la Préfète (qui n'est pas seulement préfète du Pays Toy !) et par delà, à l'Etat, a notamment porté sur la nouvelle configuration territoriale qui va fortement impacter les habitudes de travail. Faire oeuvrer ensemble 47 communes sur des projets communs (ce qui devrait être le cas pour les dernières tranches de travaux concernant le plan d'eau sur Guchan) n'est pas forcément chose aisée.
Tenir compte des particularités des territoires de montagne (par exemple, à propos de la loi sur l'eau), écouter ce qui remonte du terrain ..., ces revendications ont été entendues par la préfète qui a indiqué que l'Etat serait facilitateur en la matière, notamment à travers les contrats de ruralité (Gilbert Manciet est le sous-préfet ruralité pour les Hautes-Pyrénées).