"Inscrit dans le guide méthodologique avalanches, rédigé en 2004 (!), Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a signé le 28 septembre dernier, l’instruction gouvernementale validant le dispositif des zones jaunes dont il doit être tenu compte pour l’élaboration des PPR (Plan de prévention des Risques) avalanches dans les 292 communes de 17 départements en France où se trouvent quelque 1429 sites habités au pied de couloirs."
Deux éléments à noter dans ce guide méthodologique :
- retenir les avalanches dont on trouve la trace jusqu’à 300 ans en arrière (et non plus 100 ans),
- aux trois zones initiales qui portent sur la construction (blanche, sans risque : bleue : constructible avec protection ; rouge : inconstructible) une quatrième zone, de couleur jaune, appelée “avalanche maximum vraisemblable” est instituée.
Si l'AIRAP (Association pour l’information sur les risques d’avalanches urbaines et leur prévention) se félicite de la mesure, ce n'est pas le cas de l'ANEM (Association Nationale des Élus de la Montagne) qui avait voté en juillet 2013 une motion s'opposant à ce dispositif.
Les préfets des départements concernés ont six mois pour indiquer au ministère, les PPR Avalanches qu’ils souhaitent modifier ou créer en prenant en compte les prescriptions de ce guide.
Les communes de la vallée d'Aure qui disposent d'un PPRN (Plan de Prévention des Risques Naturels) intégrant le risque avalanche (source) :
4 communes où le risque avalanche est mentionné ont un PPRN prescrit (2006) : Beyrède-Jumet, Camous, Ilhet, Sarrancolin.
3 communes où le risque avalanche est mentionné ont un PPRN programmé : Azet, Cadeilhan-Trachère, Ens.
4 communes où le risque avalanche est mentionné, ne disposent pas de PPRN : Ardengost, Aspin-Aure, Barrancoueu, Tramezaygues.