Vallées d'Aure & Louron - Pyrénées

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Ce 4 octobre 2023, la SHEM (Société Hydroélectrique du Midi - filiale d'Engie) conviait la presse pour faire le point sur le chantier visant à renforcer l'étanchéité du barrage de l'Oule et à protéger l'infrastructure des infiltrations.

Il y a un peu moins de 10 ans, la SHEM avait fait poser une géomembrane d’étanchéité (assimilable à un liner de piscine) en pied de barrage. 

L'objectif de ce chantier qui se déroule sur 2 ans avec un coût estimé à environ 5 millions d'euros HT, est d'étendre ce dispositif d’étanchéité et d'étirer la géomembrane jusqu’à la fondation rocheuse de l’ouvrage. 

Pour ce faire, lors d'une première tranche qui se termine fin octobre, 400 micropieux en béton sur un linéaire d'une quarantaine de mètres ont été insérés dans la roche saine ainsi que des dalles et plinthes en béton armé qui serviront d’accroche à la géomembrane.

Un travail de préparation important

Les travaux avaient commencé début juin par le vidage progressif du lac et la mise en oeuvre d'une piste rive droite permettant aux engins à chenilles et foreuses d'accéder à la partie basse de l'infrastructure. Comme pour les précédents chantiers menés sur le barrage, un blondin (téléphérique de chantier) complétait le dispositif en permettant d'acheminer du matériel (béton notamment) depuis le balcon des Merlans.

Un batardeau "minéral" constitué de matériaux issus du site a également été érigé afin de sécuriser le chantier en cas de montée des eaux. Il n'aura pas servi car le chantier se sera déroulé sous des conditions climatiques favorables indique Elodie Salles, chargée d’affaires génie civil à la SHEM et responsable du chantier.

Sur le plan environnemental, la récupération des poissons à la chambre d’eau de Plaouqués a pu se faire début septembre avec l'abaissement du lac.

Le confort des ouvriers n'est pas oublié avec une base vie pouvant accueillir une vingtaine de personnes en aval du barrage.

Une seconde tranche de travaux en 2024

La première phase se termine donc fin octobre avec la remise en eau du barrage. Les pylônes et câbles du blondin resteront en place, pour la saison d'hiver.
De juin à octobre 2024, une nouvelle tranche de travaux sera réalisée avec notamment l'accrochage de la nouvelle membrane PVC de type bâche CARPI aux micropieux.

Ultérieurement, il est prévu d'étendre cette dernière jusqu'à la surélévation bétonnée du barrage réalisée en 1949 - 1950.

Le site L'Oule-Pichaley étant classé, le site sera remis en état du mieux possible. Ainsi, la piste qui aura été créée pour rejoindre la base de l’ouvrage sera démolie à la fin des travaux.

PV

A partir de l’été 2023, la SHEM, filiale d’ENGIE, lance un important chantier afin de renforcer l’étanchéité du barrage de l’Oule. Ces travaux nécessitent un abaissement de la retenue d’eau.
Toutes les mesures de préservation de l’environnement ont été prises et des nouvelles règles de circulation autour du barrage ont été organisées.
Les travaux à venir au barrage de l’Oule consisteront à étendre le dispositif d’étanchéité existant jusqu’à la fondation rocheuse de
l’ouvrage. En 2014 et 2015, la SHEM avait, en effet, fait poser une géomembrane d’étanchéité (assimilable à un liner de piscine) en pied de barrage. La SHEM souhaite améliorer encore la captation et la préservation de la ressource en eau en étirant cette géomembrane au niveau des fondations de l’ouvrage. Des micropieux en béton s’enfonceront dans la roche et de dalles et plinthes en béton armé serviront d’accroche à la géomembrane.
Les travaux au pied de barrage auront lieu d’août à octobre, en 2023 et 2024, à l’occasion de deux courtes vidanges de la retenue. Cette période est la plus propice pour ce type de travaux compte tenu des eaux basses et des conditions climatiques pour obtenir la qualité requise de mise en œuvre des différentes tâches
techniques.

Pour les promeneurs, l’accès au barrage de l’Oule s’effectuera comme à l’accoutumé via les sentiers habituels depuis le Balcon des Merlans ou depuis le parking d’Artigusse.
Durant les phases de chantier, la zone située à l’aval immédiat du barrage sera fermée à la circulation pour des raisons de sécurité. Le tour du lac restera accessible :

• en rive droite via le chemin de contournement de la nouvelle descenderie en aval du barrage ;
• en rive gauche via un sentier qui mènera vers le refuge de l’Oule ;
• le passage sur le couronnement du barrage sera maintenu.

Construit entre 1911 et 1923, ce barrage a été surélevé en 1949 et 1950 pour atteindre 46 m de haut et plus de 230 m de long. Il retient plus de 16 millions de mètres cube d’eau et est notamment utilisé pour produire de l’hydroélectricité et alimenter le canal de la Neste.

Extrait du communiqué de la SHEM

Consultez le dossier de demande d'autorisation d'exécuter les travaux (DAET) : https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/daet_oule_travaux_d_etancheitev2_.pdf

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Afin de compenser la gène* que pourraient occasionner les travaux entrepris par la SHEM (Société Hydro-Électrique du Midi - groupe ENGIE), aux abords du barrage de l'Oule, celle-ci propose exceptionnellement aux habitants de la vallée d'Aure et aux touristes de visiter les entrailles de l'infrastructure pendant tout l'été.
Ces derniers pourront ainsi découvrir les galeries qui drainent l'édifice et effectuer un voyage à travers le temps.
Les écoliers de la haute vallée d'Aure auront pu également bénéficier de ces visites.

Les travaux entrepris par la SHEM qui concernent la mise aux normes de l'évacuateur de crue ont déjà été relatés sur scoop.it : http://sco.lt/5FWBpB.
On rappellera simplement qu'il s'agit de mettre en conformité les barrages avec une règlementation qui considère une probabilité d'occurrence de crue non plus centenale mais millénale (en terme de débit, une probabilité d'apparition sur une année de 1/1000), voire décamillénale.

Ainsi, le débit de l'évacuateur de crue du barrage de l'Oule sera multiplié par 10 passant de 10 m3/seconde à 100 m3/s.

Un nouveau déversoir en inox et dont la forme rappelle des touches de piano ("Piano Key Weir") sera installé cet été qui conduira à une nouvelle descenderie composée de 109 marches sur une longueur de 200 mètres. 

L'opération délicate qui consiste en la jonction de ces deux éléments sera réalisée en août.

Le planning qui impose la fin des travaux pour novembre 2017 sera respecté par le groupement d'entreprises locales qui oeuvrent sur ce chantier (Socabat de Vignec, ATTM de Saint-Lary Soulan, GTS et Guintoli de Tarbes, Pratdessus de Luz-Saint-Sauveur et SLTS de Loudenvielle).
Ces travaux de mises aux normes se montent à 15 millions d'euros pour la SHEM dont 3 pour le barrage de l'Oule. Ils auront nécessité la pose de deux blondins pour acheminer les matériaux, évitant ainsi les héliportages, ainsi que le dérochement et l'arasement du terrain aux abords du déversoir. Les 300 pins arrachés seront remplacés par un millier de plants en collaboration avec le conservatoire botanique de Bagnères-de-Bigorre.

La SHEM par la voix de son directeur général Pierre Chambon s'est dite satisfaite du travail des entreprises et de la collaboration avec les collectivités locales concernées par le chantier.

Les visites du barrage auront lieu :

• les mercredis 5 et 12 juillet sur rendez-vous ;
• Du 17 juillet au 17 août, du lundi au jeudi, à 9h, 10h, 11h, 14h et 15h (rendez-vous conseillé) ;
• Les mercredis 23 et 30 août sur rendez-vous.
  
  

Réservation indispensable au 06 62 39 66 40 de 7h 45 à 11h 45 et de 13h à 17h les jours ouvrables.

* Pour des raisons de sécurité, le tour du lac se fera à partir de la rive gauche de la retenue, côté refuge en aller-retour sur le chemin qui longe le lac. L'accès est toujours possible depuis Artigusse, la SHEM ayant créé un nouveau sentier aux abords du barrage et une déviation pour accéder au refuge. L'itinéraire est accessible aux Joëlettes.

Philippe Villette

Pour éviter les coupures électriques en période de forte consommation, Enedis (ex ERDF) peut compter sur les barrages des Pyrénées. Ils offrent une réserve de puissance immédiatement disponible et donc parfaitement adaptée pour faire face au pic de demande. L'exemple du barrage du lac de l'Oule exploité par la SHEM.

C'est un imposant barrage qui retient le lac de l'Oule dans les Hautes-Pyrénées. Le barrage de l'Oule se visite durant l'été. Les visites sont gratuites.

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A l'occasion des voeux, Pierre Chambon, PDG de la SHEM (Société Hydroélectrique du Midi), a évoqué les travaux qui seront menés en 2017 : Outre l'agrandissement de l'évacuateur de crues du barrage de l'Oule, sera entreprise la réfection du revêtement de la galerie d'amenée d'eaux entre le barrage et l'usine d'Eget ainsi que la pose de fibre optique sur 3 km entre Orédon et l'Oule afin de rapatrier les données des capteurs du barrage et améliorer ainsi sa surveillance.

A la suite du succès remporté par le point info organisé au barrage à l’été 2016, la SHEM organisera des visites des galeries intérieures du barrage de l’Oule à l’été 2017.

 Des travaux auront également lieu dans le Louron.
Au total, la SHEM prévoit d’investir 6,5 M€ sur l’année 2017 sur les deux vallées en faisant travailler des entreprises locales.

A ceux qui fréquentent les hauts du lac de l'Oule et qui s'inquièterait de voir une nouvelle remontée mécanique sur Poueyembeous, précisons qu'il s'agit ici d'un blondin (téléphérique muni d’un système de levage commandé).
Il a été mis en place pour acheminer le matériel dans le cadre des travaux sur l'évacuateur de crues du barrage : http://sco.lt/5FWBpB

Voir l'article dans Le Moniteur(26/01/2017) : "Le cable passe aussi en montagne"

Photo © SHEM

A l'Oule, la SHEM, (Société Hydro-Electrique du Midi) démarre un important chantier sur deux ans qui consiste à recalibrer l’évacuateur de crue du barrage afin d’améliorer la sûreté de l’installation. A terme, le déversoir laissera passer une crue millénale (débit potentiel d'évacuation de 103 m3/s) contre une crue centennale, aujourd'hui (10 m3/s).

Les travaux d’agrandissement nécessiteront le défrichement d’environ 2 700 m² de terrain, le terrassement de 3 800 m3 de roche avant la mise en œuvre de 550 m3 de béton.

Le chantier a été confié à un groupement d’entreprises locales dont S.L.T.S. de Loudenvielle, ATTM et Socabat de Vignec.

Malgré la forte augmentation de sa capacité, l’évacuateur devrait s’intégrer au mieux dans l’environnement.

Pour ce faire, elle a étudié avec les acteurs locaux et avec l’aide de bureaux d’études spécialisés en environnement (flore et faune) les méthodes de travaux les plus adaptées au milieu naturel environnant. Les matériaux seront acheminés grâce à un blondin de chantier (NDLR : téléphérique muni d’un système de levage commandé) d’une capacité de 5 tonnes et de 600 m de longueur depuis la station de ski de Saint-Lary-Soulan. Ce moyen de manutention permettra de limiter les héliportages et la gêne occasionnée à la faune.

Afin de préserver les zones où se nourrissent les papillons remarquables que sont l’Azuré du serpolet et l’Apollon, la SHEM réalisera une mise en défens de ces habitats avec l’aide d’un bureau d’études. Elle participera également à des opérations de reforestation avec des essences d’arbres locales (pins à crochet, pins sylvestre), en partenariat avec l’ONF. Les arbres ont d’ores et déjà été mis en culture.

Enfin, la SHEM prend en compte les itinéraires de randonnées et a créé une déviation vers le refuge de l’Oule afin de permettre les accès tout au long du chantier. Cet itinéraire sera compatible avec l’accessibilité des joëlettes pour les personnes à mobilité réduite.

Coût total de ce chantier : 3 M€.