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Exploitation du bois par "câble mât" sur Guchen
Crédit photo 1 : E. Lambert - ONF Cet été, vous aurez peut-être remarqué dans la forêt au dessus de Guchen ces couloirs qui ne semblent pas naturels. Ce sont les traces de l'exploitation de la forêt par le dispositif "câble-mât". On retrouve également ces scarifications dans la montagne de Batoua (Rioumajou). Comme l'explique l'ONF, il s’agit d’une méthode d’exploitation qui permet de récolter du bois sur des terrains difficiles d’accès. Une fois coupé, à l'aide d'un câble soutenu par des pylônes, le bois est arrimé à un charriot puis suspendu dans les airs depuis son lieu d’abattage jusqu’à une piste accessible aux grumiers (camions transportant le bois jusqu’aux scieries). À l’origine, cette technique est née en montagne mais elle se pratique également en plaine. Outre l'accessibilité, cette technique a des vertus environnementales car elle évite le tassement du sol par les engins, elle dispense d'ouvrir des pistes forestières pour l'exploitation et dérange moins la faune. De plus, elle permet d'intervenir en toutes saisons. Elle a cependant un coût de préparation (tracé et montage de la ligne, placement des pylônes ...) qui est loin d'être négligeable : "le débardage en plaine coûte en moyenne 20 euros du mètre cube. En montagne avec du câble, le coût approche plutôt les 35-40 euros du mètre cube" comme l'indique l'ONF. https://www.onf.fr/+/4df::cable-mat-que-retenir-de-ce-debardage-aerien.html L'exploitation de la parcelle forestière de Guchen qui figure en illustration a été réalisée fin 2022 par l'ONF.
Plus grande commune forestière des Hautes Pyrénées en surface productive (1,949 ha), Campan a opté pour les nouvelles technologies pour la gestion de son domaine forestier communal et en particulier pour la surveillance des camions transportant du bois.
Projet Florian : communiqué du Collectif « Touche pas à ma forêt » le 9 octobre
"Le collectif "Touche pas à ma forêt - Pyrénées" a bien reçu le communiqué de Carole Delga. Le collectif a rencontré le Préfet des Hautes Pyrénées le 7 octobre et il a réitéré sa demande d'engager une concertation sous son égide avec l'ensemble des acteurs dont le collectif afin de définir une méthodologie et un plan de travail qui intégrera l'ensemble de la problématique.
Nous avons demandé un moratoire sur l'actuel projet Florian afin de ne pas porter ombrage à une concertation qui nécessitera le temps qui n'a pas été pris jusqu'à présent sur ce dossier. La proposition effectuée auprès de M.le Préfet des Hautes Pyrénées est la suivante :
- Intégrer la mise en débat d'un plan Bois Régional avec l'Etat dans lequel la Région et les collectivités seront un levier important pour redynamiser les usages du bois et donc la filière.
- Accroitre la proportion aujourd'hui minime de forêts en libre évolution, et retrouver, dans les forêts exploitées, une part significative de très gros bois et de bois morts pour augmenter la capacité régénératrice des forêts, retrouver une richesse écologique plus diversifiée, et augmenter la résilience des forêts (adaptation au changement climatique, etc.).
- Définir le seuil d'acceptabilité du prélèvement de la ressource dans le cadre d'une ambition qui intégrera la prise en compte de l'écosystème forestier et des impacts environnementaux.
- Définition du modèle économique dans le cadre de la valorisation écologique et de l'intégration territoriale de ces activités sur toute la chaîne des Pyrénées.
- Revalorisation des métiers du bois dont la production et la transformation, première et seconde par la revalorisation des salaires et la remise en place des formations initiales dans les lycées techniques et la formation continue.
- Interroger les modes de gestion, de la production à la distribution.
Le collectif organisera un point avec tous les élus qui ont été cordialement invité (14h15 à la médiathèque Jack Ralite à Capvern). Madame Carole Delga y est conviée en qualité de Présidente de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée.
Les mobilisations en cours ce week-end sont orientées sur le rejet du projet Florian et la construction d’une ambition alternative pour nos forêts. Les naturels communs ne sont pas à dilapider. Le collectif "Touche pas à ma forêt - Pyrénées"
À Lannemezan (Hautes-Pyrénées), le groupe italien Florian projette une très grande scierie. Le volume trop grand de production envisagée inquiète les professionnels du secteur et les défenseurs de la forêt.
Les PME représentées pour partie par la Fédération Nationale du Bois s’interrogent sur la faisabilité du projet "Florian" dont l'objectif est la création d’une unité de transformation de 50 000 m3 de hêtre de qualité. Pour les professionnels présents sur le secteur, la ressource nécessaire pour ce projet n’est pas disponible en l’état car cela menace l’équilibre des forêts, l’environnement mais aussi les acteurs déjà implantés depuis plusieurs générations. Ils ont contacté Monsieur Sempastous, député de la 1ère circonscription des Hautes-Pyrénées qui s’engage à réunir tous les acteurs du projet, les différents organismes publics et les transformateurs locaux afin de répondre aux différentes interrogations et ce, sous la haute autorité de Monsieur le Préfet des Hautes-Pyrénées.
Le présent document, résumé d’un rapport technique établi par Nature en Occitanie et Nature Comminges dans le cadre de l'Observatoire des forêts des Pyrénées centrales, souhaite apporter des éléments de vigilance liés au projet de l’installation d’une scierie industrielle dans le Piémont Pyrénéen (Lannemezan, Hautes-Pyrénées) dont le territoire d’approvisionnement concerne l’ensemble des hêtraies du versant français des Pyrénées et potentiellement du Massif Central. Consultez l'intégralité du rapport technique
Le sentier des mélèzes au départ de la commune d’Adervielle-Pouchergues sera fermé à tout randonneur du jeudi 6 juin 2019 au vendredi 5 juillet 2019, avant les vacances d’été. Une exploitation forestière (abattage et débardage) aura lieu sur l’accès principal au bas de la forêt domaniale, chemin dit de Nabias. Des panneaux d’ information seront mis à différent endroit pour interdire momentanément cet itinéraire.
L'Office national des forêts et l'union régionale d'Occitanie de la Fédération nationale du bois ont récemment signé une charte afin de s'engager pour une meilleure revalorisation de la ressource forestière de la région.
Les bois des Hautes-Pyrénées sont vastes et couvrent 29% du département. En sommeil pendant de nombreuses années, la filière bois et forêts reprend peu à peu possession de cette richesse naturelle.
"Le Parc national des Pyrénées à souhaiter mieux connaitre les habitudes de chauffage au bois des habitants des vallées. Une enquête motivée par les nombreux épisodes de pollution aux particules fines que nous connaissons en hiver et dont le chauffage est une des causes. (voir notamment l'hiver 2016/2017). Pour ce faire, au printemps, il a sollicité les habitants des communes du Parc pour renseigner un questionnaire (http://sco.lt/8utsif). Vous avez été nombreux, en Bigorre à répondre à ce sondage (317/441) En voici les principaux enseignements, assortis de conseils pratiques : - vous minimisez l'impact du chauffage au bois sur la qualité de l'air tant à l'extérieur qu'à l'intérieur du domicile ;
- 55% des répondants utilisent un foyer fermé performant ;
- les bois utilisés sont des bois durs stockés à l'extérieur sous abri ou des pellets stockés en intérieur à l'abri de l'humidité ;
- près de la moitié laissent une bûche se consumer la nuit ;
- le ramonage est effectué en majorité une fois par an.
Des pistes d'action concluent le document. Vous pouvez également consulter ici une plaquette de sensibilisation réalisée suite à l'analyse de vos réponses.
Une association intitulée Bois d'Occitanie a vu le jour pour valoriser la ressource forestière du territoire. L'objectif étant, notamment, d'initier des projets autour du bois et de mobiliser les ressources humaines et matérielles.
L'association Le Transfo C2 l'art de Bernard Soubiron propose des artistes exposants sur le thème du bois, l'un à Arreau, Simon Augade, et l'autre à Saint-Laurent-de-Neste, Pascal Daudon.
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Trois chênes centenaires issus d'une forêt privée près de Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées vont servir à la reconstruction de la flèche de Notre-Dame de Paris. Le propriétaire du bois a fait don de ces arbres âgés de plus de 150 ans.
Les porte-paroles du collectif "Touche pas à ma Forêt", ont été reçus jeudi 3 décembre par Rodrigue Furcy, préfet des Hautes-Pyrénées. Ils souhaitaient obtenir des réponses sur la demande d'un moratoire pour le projet "Florian" et sur une concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière bois, à laquelle ils voudraient être associés. Pour cette dernière demande une "étude-concertation va être lancée qui devra répondre à deux questions : quelles sont les conditions pour une gestion durable des forêts pyrénéennes ? Dans ce cadre, quelles sont les conditions pour une valorisation du bois ?
Les opposants au projet de la méga scierie Florian à Lannemezan ont voulu montrer de quel bois ils se chauffaient : ils étaient 1500, dont de nombreux élus, à s’être rassemblés dimanche sur le Plateau.
La Communauté de communes du Plateau de Lannemezan porte actuellement un projet de scierie sur son territoire. Alors qu’une nouvelle phase d’études sur la faisabilité, le dimensionnement et la durabilité du projet doit être prochainement ouverte, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, tient dès aujourd’hui à préciser les conditions préalables à sa réalisation et appelle à l’organisation d’une concertation locale impliquant l’ensemble des acteurs du territoire.
Lundi 27 juillet, les membres du collectif "Touche pas à ma forêt" s’étaient donné rendez-vous à Capvern. Ils étaient plus d’une centaine à avoir répondu à l’appel, des Haut-Pyrénéens mais aussi des Haut-Garonnais et des Béarnais. L’objectif de cette rencontre était double : informer sur les actions passées, en particulier les échanges avec la Région et la mise en place les actions à venir.
Le Collectif "Touche pas à ma forêt" a organisé à Lannemezan, une conférence de presse pour présenter les structures qui viennent de le rejoindre.
Jeudi, en présence de plus d’une vingtaine de personnes du Plateau et des vallées, le Collectif SOS Forêt a tenu une conférence de presse pour exposer sa position concernant le projet Bois et l’implantation de la scierie Florian, projet porté par le maire de Lannemezan.
Vallée de Couplan en automne - PV
La commune d’Aragnouet a décidé de répondre à l’appel à projet "Soutien à la mobilisation de bois par câble" porté par la région Occitanie. Or, au sein de son territoire communal, Aragnouet abrite des joyaux pyrénéens : des vieilles forêts. Accompagnée par l’Onf et Nature En Occitanie (NEO, association régionale d’étude et de protection de la nature), la commune développe son projet en tenant compte de ce patrimoine exceptionnel et en laissant ces quelques hectares de vieilles forêts en évolution naturelle et refuge d’espèces.
Durant trois jours, des experts, des techniciens, des élus français, espagnols et portugais sont réunis à Lannemezan et ses environs pour travailler sur la biomasse forestière, la ressource bois.
Du 8 octobre jusqu' au 14 octobre (Hall de la Salle des Fêtes de Lannemezan) : - Exposition des artistes plasticiens dont les créations sont issues de la résidence-création qu'ils ont effectué à Sapiens (le fablab de St Laurent de Neste.) ;
- les 12 et 13 octobre : Salon économique du Bois ( 12 dominante professionnels,13 dominante tous publics)
- le 12 octobre à partir de 13h30 : Forum sur l' Innovation et la création en matière de Bois.
Avec également des événements d'ordre pédagogique et artistique : visites de l' expo d'art avec médiations, interventions artistiques dans plusieurs groupes variés : élèves, jeunes adultes, personnes plus âgées, détenus du centre pénitentiaire.
"Dans le secteur de Lannemezan et tout particulièrement dans les environs de Saint-Lary Soulan, le bois constitue une ressource importante. Une organisation se met en place pour valoriser cette richesse."
En illustration la scierie Rouger de Bazus-Aure Avec le XXe siècle, l'évolution des industries et l'exode rural, toute l'économie du bois s'est trouvée bouleversée. Avec aujourd'hui ce constat : la filière bois n'est que peu développée dans le département des Hautes-Pyrénées. Le bois peut-il encore être source de richesse ?
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Par contre, cette exploitation a un certain impact sur le plan paysager.
Pour le transport des grumes, voir également la technique de l'arboriduc jadis utilisée sur les terrains accidentés, en Amérique du Nord notamment : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arboriduc