Quels sont les points communs entre le Boulevard des Pyrénées à Pau, le Pic du Jer à Lourdes et la grotte de l'Aven Armand en Lozère ?


Ce sont des sites accessibles par funiculaires et ces derniers sont actuellement en train de se ressourcer dans les ateliers de Mécamont-Hydro à Arreau (65).
L'entreprise dont la compétence d'intervention en ce domaine est reconnue sur le plan national, accueille en effet en ce moment et pour une grande partie de la période hivernale, cabines et chassis solidaires du funiculaire de Pau, chassis de celui de Lourdes (les cabines suivent actuellement un traitement dans les ateliers de carrosserie SAFRA d'Albi) ainsi que celui de l'Aven Armand qui présente la particularité d'être monté sur train de pneus pour éviter les vibrations dans ce site fragile.


Des vieux monsieurs qui demandent des soins attentifs ...

Outre la maintenance annuelle qu'ils requièrent, tous les 10 ans, cabines, chassis, treuils ...  subissent un check-up complet. C'est qu'ils en transportent des  personnes (650 000 rien que pour celui de Pau l'an dernier). Il est donc préférable qu'ils soient en bonne santé et qu'ils soient contrôlés !  Ces vieux monsieurs (celui de Pau date de 1904 et a été rénové en 2010 et celui de Lourdes, de 1900) demandent en effet des soins attentifs qui seront prodigués après un diagnostic porté par le bureau d'études de l'entreprise. Les pièces à changer seront concues par ce dernier puis usinées et montées sur place dans l'atelier.

"C'est la maitrise globale de la chaine d'interventions qui fait la force de Mécamont pour remporter les appels d'offres" indique Hervé Blanchard, son PDG.
Et cela fait des années que l'entreprise est choisie comme médecin traitant pour également d'autres patients tel le funiculaire de Rocamadour  (intervention sur le site d'exploitation en ce moment) et même des résidents des Alpes (Funiculaire d'Evian en 2012).


Du travail pour la vallée


"Ces travaux représentent, au bas mot, 3 mois de travail pour 4 hommes sur chaque funiculaire, sans compter l'intervention du bureau d'études" souligne Thierry Lesage, responsable des remontées spéciales chez Mécamont-Hydro.

Comme vous pourrez le constater sur le diaporama, les trois patients prennent leurs aises en occupant la totalité de l'atelier.

"C'est une bonne chose pour l'entreprise car, intervenant sur les dispositifs de remontées mécaniques des stations de ski, en pleine action en ce moment, l'hiver est traditionnellement une période creuse pour nouscomplète Hervé Blanchard.

Gageons qu'avec tous ces soins prodigués, une fois rentrés chez eux, ces êtres vénérables pourront remonter facilement la pente et, avec eux, la multitude de leurs passagers ...


L'Association des Funiculaires de France