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Projection-débat "la voix des glaciers" au Cinéma L'Arixo, Loudenvielle, le 6 avril
Au programme : 4 films de montagne et l'intervention de Pierre René, glaciologue pyrénéen et fondateur de l'association Moraine (Association pyrénéenne de glaciologie, Observatoire des Glaciers des Pyrénées françaises).
Illustration : glacier d'Ossoue Les glaciers seront au cœur des débats ce 8 et 9 novembre à l’occasion du sommet One Polar Planet Summit. Des scientifiques, montagnards et associations de protection français alertent sur la crise aiguë que vivent les glaciers, symboles visibles en avant-première du changement climatique.
Photo : glacier de Barroude le 10 juillet 2023 "En raison d’un très faible cumul de neige cet hiver, et d'une fonte rapide, le recul des glaciers pyrénéens se poursuit en dépit d’un été moins chaud que l’an dernier selon Christophe Dedieu, président de Météo Pyrénées."
L'illustration représente le pic du Lustou et ses acolytes "L'année 2020 s'est soldée par un "bilan global très déficitaire" pour les glaciers pyrénéens, dans la continuité d'une régression de leur surface depuis des années, a alerté mercredi dans son dernier rapport l’Association pyrénéenne de glaciologie Moraine."
Photo du glacier du Monte Perdido - Hugues Enond le 30 août 2019 "Partout sur la planète, la dégradation des glaciers témoigne du réchauffement et du changement climatique. Plus de 9 000 milliards de tonnes de glace ont ainsi disparu de la surface du globe depuis 1961."
Des Andes aux Alpes, de l'Himalaya à l'Antarctique, la grande majorité des glaciers de la Terre fondent à un rythme sans précédent depuis que les données sont enregistrées ; un phénomène lié au changement climatique. Le processus est particulièrement intense dans les Pyrénées, où le problème n'est pas tant le retrait de la glace que son extinction. Trente-trois des 52 glaciers qui existaient en 1850 ont disparu, la plupart après 1980. Du sommet du Monte Perdido (3 335 mètres) on peut voir le cadavre le plus récent : un beau lac turquoise qui fut un petit glacier jusqu'à la fin des années 90.
Le réchauffement climatique résultant des activités humaines est très largement responsable du recul des glaciers de montagne depuis le siècle dernier, affirment des scientifiques avec un degré de certitude sans précédent.
Les glaciers pyrénéens avancent inexorablement vers leur disparition à un rythme qui a augmenté durant ces dernières décennies jusqu'à perdre, pour celui du Monte Perdido, jusqu'à 25 % de sa masse depuis 1981. Selon l'étude à laquelle collaborent les universités de Saragosse, de Valladolid, du Pays basque et du CSIC via l'Institut Pyrénéen d'Écologie (IPE) et l'Institut de Géomatique de Barcelone, le glacier du Monte Perdido peut perdre jusqu'à deux mètres d'épaisseur en moyenne, lors des années chaudes. L'étendue des glaciers pyrénéens qui atteignait les 1.500 hectares en 1894 s'est réduite à 400 hectares d'aujourd'hui.
"Le beau Pic Long, déjà loin et qui commence enfin à se débarrasser de son nuage."
Le Geoparc du Sobrarbe organise la 6ème édition du Concours Photographique du Geoparc du Sobrarbe, sous la thématique "LE LEGS DES GLACIERS DANS LE GEOPARC DU SOBRARBE". Le paysage du nord Sobrarbe est, dans une bonne mesure, l'oeuvre des glaciers. La glace a travaillé nos montagnes durant l'ère quaternaire et son legs devient une évidence à nos yeux.
L'échéance pour présenter les photos est fixée au 9 mai 2014 à 15:00 h. Les photographies devront être inédites, prises sur le territoire du Geoparc du Sobrarbe et avoir été réalisées par la personne inscrite au concours. Les participants pourront présenter jusqu'à un maximum de quatre photographies.
Ce livre est le premier ouvrage français qui est entièrement consacré aux glaciers dans les Pyrénées.
La superficie du glacier qui occupe la face nord du Monte Perdido a été réduite de plus de deux mètres cette dernière année.
Grâce à la technologie laser, un groupe de scientifiques aragonais a étudié pendant un an la masse des glaciers et a conclu que, cette année, sa surface a diminué en moyenne de 2 à 3 mètres. Selon les experts, cette perte est due à deux facteurs très spécifiques qui ont eu lieu l'année dernière, " une moindre accumulation de neige et un été chaud."
Vue aérienne du Monte Perdido et de son glacier. Lac glacé ou lago de Marboré au premier plan.
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Cliquez sur l'image pour accéder à l'album photo CAMPAGNE 2023 DU SUIVI DU GLACIER MONTE PERDIDO L'équipe de chercheurs de l'Institut pyrénéen d'écologie, de l'Université de Saragosse et de l'Université du Pays basque poursuit pour une année supplémentaire le projet de surveillance de la cryosphère dans les Pyrénées, financé par le gouvernement d'Aragon. Grâce à ce projet, plusieurs mesures ont été effectuées sur le glacier du versant nord du pic de Monte Perdido, en utilisant des technologies avancées telles que le balayage laser terrestre et la photogrammétrie par drone. Les mesures et les images ont été prises à la fin du mois de septembre. Grâce à elles, il a été possible d'obtenir une cartographie à haute résolution de la surface du glacier, montrant des changements très importants depuis 2011, date à laquelle ces mesures ont commencé. Au cours de l'année écoulée, et jusqu'en septembre 2023, une perte d'épaisseur moyenne de 3,8 m a été observée dans l'ensemble de la zone d'étude. Le point de perte de glace maximale a atteint 8,1 m, correspondant au corps oriental du glacier. Les pertes de glace en 2023 ont été presque aussi importantes que celles enregistrées en 2022, ce qui en fait les deux années avec les pertes les plus importantes depuis le début des mesures en 2011. Cette année a vu la séparation définitive entre le corps de glace oriental et occidental, et donc une diminution considérable de la superficie totale du glacier. Le corps occidental est celui qui a subi les pertes les plus importantes, auxquelles il faut ajouter l'accumulation constante de débris rocheux à sa surface provenant des parois supérieures et des corniches. Le corps oriental est le seul à présenter encore les caractéristiques d'un glacier, avec une zone d'accumulation, des crevasses et des mouvements de glace. Malgré cela, sa situation est précaire et en recul continu. Le corps de glace supérieur, bien qu'il conserve des zones minimes d'accumulation et de mouvement possible, est également en recul franc. Grâce aux données obtenues en 2023, on peut constater que l'évolution du glacier de Monte Perdido est conforme à celle de tous les glaciers des Pyrénées. Pour la deuxième année consécutive, les taux élevés de perte de glace se répètent. Une fois de plus, ces résultats soulignent l'impact évident et accéléré du réchauffement climatique dans les Pyrénées et plus particulièrement dans la cryosphère. Le Parc national d'Ordesa y Monte Perdido remercie Nacho López Moreno et toute l'équipe de chercheurs de nous avoir fourni les informations et les images avec lesquelles nous avons préparé ce nouveau billet. Source : Parque Nacional de Ordesa y Monte Perdido
Randonnée commentée, de 9h à 12h, d'Aulon à Lurgues, par le glaciologue René Pierre. Inscription : animation@cen-occitanie.org ou 06 23 53 34 70 Participation libre.
Une récente recherche menée par l'Institut Pyrénéen d'Ecologie-Conseil Supérieur de l'Investigation Scientifique (IPE-CSIC), a révélé l'âge de la glace du glacier de Monte Perdido, l'un des lieux les plus emblématiques des Pyrénées et l'un des rares glaciers qui résistent encore dans le contexte actuel de hausse des températures à l'échelle mondiale. Grâce à plusieurs techniques de datation au carbone 14 sur de petits restes organiques trouvés dans la glace, les chercheurs qui ont réalisé ces travaux ont pu déterminer que le glacier du Monte Perdido est présent depuis au moins les 2 000 dernières années. Plus précisément, cette étude a montré que cette masse de glace a duré pendant la période romaine et le Moyen Âge, bien qu'elle ait connu une importante phase de fonte au cours d'une période climatique que les scientifiques connaissent sous le nom d'"anomalie climatique médiévale". Cette période s'est déroulée entre le 10e et le 14e siècle et a été caractérisée par des températures moyennes élevées et des sécheresses abondantes dans plusieurs régions de la planète. En plus de fournir des preuves d'autres périodes chaudes antérieures au cours desquelles le glacier du Monte Perdido s'est retiré, ce travail a montré que le glacier a perdu au cours du siècle dernier la glace accumulée au cours des 600 dernières années. En d'autres termes, pratiquement toute la glace correspondant à la période connue sous le nom de "petit âge glaciaire" a fondu au cours des cent dernières années. Pendant cette période froide, qui s'est déroulée entre le 15e et le 19e siècle, les glaciers de toute l'Europe ont connu une avancée considérable en raison des basses températures et de l'augmentation des précipitations sous forme de neige. Les analyses géochimiques ont confirmé cette énorme perte de glace récente, puisque les indicateurs de l'activité humaine qui ont été analysés dans le glacier, comme la suie, le mercure ou le plomb (en partie dérivé de l'essence), qui apparaissent en très grandes quantités de nos jours, se retrouvent dans des valeurs bien inférieures à celles attendues dans la partie supérieure de la séquence de glace. Cette étude conclut que le réchauffement actuel dans les Pyrénées est plus rapide et plus intense que celui qui s'est produit lors des précédentes phases chaudes des 2 000 dernières années. Il est donc raisonnable de s'attendre à la disparition du glacier de Monte Perdido, ainsi que d'autres glaciers des Pyrénées et du sud de l'Europe, dans les prochaines décennies.
La dernière campagne de mesures du bilan de masse et de mouvement des glaces sur le glacier de la Maladeta montre un bilan négatif, avec une perte de surface glaciaire globale de 1,49 hectares, le cinquième pire bilan global depuis près de trois décennies. Cela se traduit par une diminution totale de 60 % de la superficie depuis 1991, passant de 50 à 20 hectares. Le glacier a perdu en moyenne 1,79 m d'épaisseur par rapport à 2018 et a reculé d'environ 330 mètres depuis les premières mesures. Le glacier du Monte Perdido présente également une situation préoccupante. Sur celui-ci, la dernière mesure effectuée par l'Institut d'écologie des Pyrénées, a révélé que depuis 2011, la calotte glaciaire a été réduite de 7,2 mètres de hauteur.
"Les glaciers des Pyrénées, les glaciers les plus méridionaux du continent européen, ont réduit leur superficie des trois-quarts au cours des quatre dernières décennies. Si en 1980 les masses de glace occupaient 641 hectares, en 2016 elles étaient 152, soit une perte de 75%. C'est la preuve du recul marqué par le changement climatique, mais ce n'est pas la seule. Le déclin se traduit aussi par le changement de catégorie de ces monuments naturels : - celui de Coronas, qui en 1980 était un glacier authentique, aujourd'hui ne bouge plus ;
- l'ensemble du massif du Balaïtous, qui couvrait 23 hectares, a disparu ;
- et dans le cas de la Maladeta, il a été divisé en deux, ouest et est, ce qui accélérer le processus de fonte."
Une équipe de scientifiques de l'Institut Pyrénéen d'Écologie - CSIC se rend ce week-end sur le glacier du Monte Perdido pour entreprendre un travail jamais réalisé jusqu'alors en Espagne : l'extraction d'une carotte de glace qui permettra d'étudier le changement climatique. L'objectif principal est de connaître l'âge de ce glacier emblématique et de reconstituer le climat à partir du moment de sa formation.
AULON : Découverte de la géologie, des anciens glaciers et du paysage glaciaire de la RNR d’Aulon le 17 août
Lors de la rédaction du plan de gestion de la RNR d’Aulon des lacunes ont été constatées, notamment au niveau du domaine de la géologie sur lequel il y a le moins de données répertoriées. Au vu de ce constat, l’approfondissement des connaissances a porté pour l’année 2015 sur le diagnostic géologique de la Réserve et son paysage glaciaire. Cette mission a été confiée à Pierre René, glaciologue à l’association Moraine. Après l’analyse approfondie des éléments géologiques de terrain, le glaciologue a pu interpréter l’histoire géologique du site. Cette étude a permis d’estimer la valeur patrimoniale des objets géologiques et d’avoir une idée fiable de leur état de conservation. Les informations recueillies sur le patrimoine géologique de la Réserve vous seront présentés sous forme d’un diaporama commenté par Pierre René, le mercredi 17 août 2016, à 21h, à la Maison de la Nature d’Aulon. Vous découvrirez comment les glaciers ont modelé les paysages que nous admirons aujourd’hui. Informations et renseignements complémentaires auprès de : Association « La Frênette » - Gestionnaire de la RNR Aulon - Maison de la Nature – 65240 AULON - Tel : 05 62 39 52 34 – Mail : rnr.aulon@orange.fr -Web : www.rnr-aulon.com
Comme neige au soleil… Les grands glaciers des hautes montagnes semblent tirer leur révérence dans un monde trop chaud pour eux. The Journal of Glaciology rend compte des travaux du Service de surveillance mondiale des glaciers.
Isards, vous avez dit isards ...
Une bande folâtrant sur les hauts du glacier résiduel de Barroude observée depuis le port éponyme.
Glacier de Ramond, Glacier du Lac, Glacier de Maubic, Glacier de la Fausse Brèche ...les glaciers oubliés des Pyrénées ...
Un peu de sente mais surtout des blocs et des névés : le menu ne change pas, pour atteindre en cette fin août le sommet du pic de Néouvielle par la voie normale, depuis le lac d’Aubert.
Des chercheurs de l'Institut Pyrénéen d'Ecologie et le Campus de Huesca mènent une étude sur les glaciers pyrénéens et le manteau neigeux en rapport avec le changement climatique. Des techniques de balayage laser sont mises en oeuvre permettant de surveiller la diminution de la calotte glaciaire.
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