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Le Comité de coordination pour la réouverture de la ligne ferroviaire Canfranc-Olorón (CREFCO) considère "absolument inopportune" la motion approuvée cette semaine au Sénat espagnol en faveur de la "Traversée centrale des Pyrénées" (TCP), "alors que le projet de réouverture de la ligne ferroviaire passant par Canfranc, bien qu'il soit bien avancé, n'a pas encore abouti à un accord final et que depuis cinq ans, aucun travail n'a été effectué pour moderniser la ligne entre Huesca et Canfranc. "Le CREFCO craint que le soutien à des projets comme celui-ci ne nuise à la réouverture de la ligne ferroviaire passant par Canfranc. La TCP, estime le CREFCO, "n'a jamais dépassé le stade d'une idée évanescente dont on ne parle qu'en Espagne et qui, en Europe, est restée dans une liste de projets oubliés". Il considère que "l'investissement énorme que représenterait le forage d'un tunnel de près de 50 km sous les Pyrénées n'est pas justifié par la demande actuelle de transport ferroviaire (pour le vérifier, il suffit de consulter les données de l'Observatoire franco-espagnol du trafic dans les Pyrénées) ni par un avenir prévisible de plusieurs décennies. Ses promoteurs semblent vouloir ignorer que de l'autre côté du centre de la chaîne de montagnes, il n'y a pas de ligne ferroviaire importante au nord de l'Europe et que la France ne veut même pas en entendre parler. Présenter la TCP comme une prétendue concurrence aux corridors méditerranéen et cantabrique, et plus encore comme un défi aux partis nationalistes catalans ou basques, est une erreur grossière".
"Le président de CEOE Aragón, Fernando Callizo, reprend la revendication de Traversée Centrale des Pyrénées (TCP), un des principaux axes de communication pour les marchandises vers l’Europe. Il considère « absolument essentiel pour Huesca, l’Aragón, l’Espagne et l’Union Européenne la construction du tunnel à basse altitude dans les Pyrénées Centrales, la TCP, car les principaux passages, par Irún et la Junquera, sont saturés. « La TCP garantit à l’Espagne une sortie par son territoire aujourd’hui et toujours », et il faut en faire « une stratégie nationale."
"S’il est un projet d’infrastructures ferroviaires que l’Aragon pouvait considérer comme enterré, c’est bien la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP). Après les années de boom économique est arrivée la crise, et l’Union Européenne l’a exclue en 2011 de son réseau prioritaire. Ainsi s’évanouissait une des aspirations les plus ambitieuses du Gouvernement régional, pour lesquelles il s’est le plus battu. Aujourd’hui le Gouvernement central a décidé de ressortir du tiroir le projet n°16 Sines-Algésiras-Madrid-Paris, dans lequel le gouvernement d’Aragon a voulu inclure définitivement Saragosse et l’Aragon." Source : https://www.elperiodicodearagon.com/noticias/aragon/fomento-rescata-travesia-pirineo-siete-anos-despues_1327546.html L’association Béarn Adour Pyrénées « nos chemins pour l’Europe » qui a réalisé la traduction, oeuvre, entre autres, pour la réouverture de la ligne Pau-Canfranc- Saragosse (fret et voyageurs).
"Jesús Guerrero, président inter-comarcal du Parti Aragonais (PAR) dans le Haut Aragon, a évalué les problèmes engendrés ces jours-ci par la fermeture temporaire des passages vers l'Europe par le tunnel de Bielsa et le Portalet, de sorte que le Somport a été la seule option possible. Il a souligné la situation des communications internationales par l'Aragon et la nécessité d'améliorer les connexions actuelles mais aussi de relancer, dès que possible, la réouverture de la liaison avec Canfranc et la Traversée Centrale des Pyrénées. Le président alto aragonais du PAR a souligné "les difficultés rencontrées par les entreprises aragonaises, tant celles qui sont directement liées au secteur que les établissements des vallées voisines, dans le domaine du commerce et du tourisme, lorsque les passages sont fermés. L'exclusivité de la route et l'état de son infrastructure côté français nous ramène à des époques révolues, au lieu de nous concentrer sur le XXIème siècle avec des horizons de prospérité pour l'Aragon. Dans ces conditions, notre territoire ne peut exploiter tout son potentiel logistique et économique."
Un ancien conseiller municipal d’Almudévar (province de Huesca) lance sur ‘Change.org’ une campagne de signatures en faveur de la relance du projet de la Traversée Centrale des Pyrénées et reçoit 10.664 soutiens en 4 jours.
Le président du Parti Aragonais, Arturo Aliaga, a souligné qu'avec l'arrivée de Macron "le temps de l'espérance" est arrivé. "Nous ne pouvons pas tomber dans le scepticisme qui constituerait un frein insurmontable pour les communications transfrontalières et, de ce fait, freinerait le développement de la communauté" indique-t-il.
«À l'occasion de l'assemblée générale de l'association Actival, qui s'est tenue le jeudi 8 décembre, à Argelès-Gazost, une cinquantaine de personnes étaient réunies pour faire le point sur l'actualité du projet ferroviaire de Traversée Centrale des Pyrénées (TCP).
L'Association des Entreprises de Barbastro (AEB) est préoccupée par les déclarations de José Luis Soro, conseiller du réseau territorial, de la mobilité et du logement du Gouvernement d'Aragon concernant le couloir méditerranéen et la connexion reliant Teruel à Sagunto. Elle considère que la mesure va induire un "net désavantage" pour les entreprises de la Province de Huesca par rapport aux infrastructures de Saragosse et Teruel. Cette association sollicite le gouvernement d'Aragon et tous les groupes politiques pour appuyer le projet de la TCP (Traversée Centrale des Pyrénées) et développer les communications avec le reste de l'Europe.
Dans le cadre des prochaines élections au Cortes d'Aragon, le PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol) Ainsa-Sobrarbe réagit aux récents propos d'Antonio Torres, numéro 1 du PP (Parti Populaire Huesca). Il se prononce contre la TCP car aucun des points de son programme politique n'est compatible avec elle.
Pourquoi ? - pour des raisons environnementales (destruction de la nature et gestion des gravats),
- pour les atteintes à la qualité de vie des habitants (bruits, travaux pendant des années, passage des trains ...),
- argument des emplois, fallacieux
- disparition du tourisme ....
"Et si la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) était de nouveau sur les rails ? C'est le scénario qui inquiète l'association Actival. «Il n'y aucune raison de s'agiter», assure le président du conseil général."
"En Aragon, nous continuons de revendiquer un projet à moyen terme avec sûrement plus d'intérêt de la part de l'Espagne que de la France ", a remarqué la présidente de l'Aragon, Luisa Fernanda Rudi. De cette façon, elle a assuré qu'il est"indispensable" qu'il y ait une grande voie de communication avec un tunnel sous les Pyrénées qui permette le transport de marchandises par chemin de fer en atteignant les volumes d'échanges qui existent au centre de l'Europe.
La "Fondation Transpirenaica" organisait, ce lundi à Madrid, un colloque pour sensibiliser le secteur patronal sur les bénéfices attendus de la Traversée Centrale des Pyrénées. L'objectif poursuivi par la Fondation est de faire en sorte que l'Europe reconnaisse le corridor comme un axe fondamental au moins au même niveau que la Méditerranée ou l'Atlantique. (...) Une journée pour sensibiliser sur les effets positifs de la Traversée Centrale des Pyrénées pour le développement et la compétitivité des entreprises.
La TCP est, sans doute, selon l'Aragon, l'option la plus compétitive pour le transport de marchandises, puisqu'elle pourra canaliser plus de 30 millions de tonnes de fret par an. Ce tunnel de basse altitude disposera d'un réseau de 1.500 kilomètres de voie ferrée entre le Nord de l'Afrique et le Nord de l'Europe, en évitant des engorgements de trafic. Il faut signaler qu'en rythme de croisière, l'axe dégagerait un PIB additionnel de 1.178 millions d'euros pour l'ensemble de l'économie, années après années.
Le conseiller des transports du Gouvernement d'Aragon, Fernández de Alarcón, a dit que la situation des passages frontaliers avec la France est inadmissible. Il a expliqué que les gouvernements Centraux et Aragonais oeuvrent pour changer cette situation, il a demandé l'appui de l'opposition et que Philippe VI soit également impliqué. "Chaque fois qu'une entreprise veut s'installer sur une Plate-forme Logistique de l'Aragon, elle demande où en est la Traversée Centrale des Pyrénées".
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Trois organisations d'entreprises aragonaises exigent que les investissements tant routiers que ferroviaires traversant les Pyrénées centrales deviennent prioritaires. Elles souhaitent que les critères politiques partisans ne prévalent pas sur les intérêts économiques et sociaux de l'ensemble du territoire. Selon elles, la situation géographique de l'Aragon doit en faire, avec les infrastructures appropriées, une plaque tournante logistique dans le sud de l'Europe, articulant le transport intermodal de marchandises entre, d'une part, la mer Cantabrique et la Méditerranée et, d'autre part, les principaux ports du sud de l'Europe (Sines au Portugal et Algésiras en Espagne) et le centre et nord de l'Union européenne, reliant une partie du trafic intercontinental de l'Union européenne. Elles considèrent qu'il est temps de relancer la revendication sur ces infrastructures, en particulier la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) et l'achèvement de la route à deux voies Somport-Sagunto, ainsi que la modernisation urgente de sa connexion en France. ******************************************************************** De son côté le CREFCO, coordinateur de la réouverture du chemin de fer Canfranc Oloron, s'exprime sur "les hommes d'affaires aragonais qui sont revenus à leurs anciennes habitudes en revendiquant des œuvres pharaoniques peu justifiables à l'heure actuelle, comme la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP)".
Selon le CREFCO, "les Aragonais doivent soutenir une ligne de chemin de fer construite et rouverte qui sera utile à bien des égards : l'environnement au service de la protection d'un écosystème aussi important que les Pyrénées, l'aide sociale pour accroître le commerce avec nos voisins et l'économie en augmentant les exportations de nos entreprises. Tout cela dans un court laps de temps de deux ou trois ans" : https://www.radiohuesca.com/comarcas/la-crefco-pide-que-los-esfuerzos-se-centren-en-la-reapertura-del-canfranc-y-no-en-la-tcp-17112019-132037.html
"L'association Actival est née de ce projet de traversée centrale des Pyrénées initié en 2002. En fin d'année dernière, les membres de l'association se sont réunis pour faire le point sur leurs actions passées et à venir."
Le conseil départemental des Hautes-Pyrénées a voté pour la création d'un Groupement européen de coopération territoriale (GECT) avec le gouvernement d'Aragon et les Pyrénées-Atlantiques.
Le Président du Gouvernement d'Aragon, Javier Lambán, a reconnu lors de la session plénière du Parlement aragonais vendredi dernier qu'il n'était pas optimiste quant à la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) après avoir noté que la France a mis de côté * le projet ". * Aparcado en espagnol
Candidat remarqué à la présidentielle, Jean Lassalle aura des représentants sur la 1re circonscription, sous l'étiquette Résistons ! Un duo jeune qui entend porter «la voix et les idées» des gens d'ici.
L'Espagne et la France ne pensent se connecter que par les deux extrémités des Pyrénées. Lors du sommet franco-espagnol qui s'est déroulé à Malaga le 20 février 2017, les présidents Mariano Rajoy et François Hollande se sont accordés pour donner la priorité aux nombreux tronçons du corridor méditerranéen et accélérer la connexion par AVE (Alta Velocidad Española) à travers le Pays Basque.
Les deux projets d'infrastructures ferroviaires qui concernent l'Aragon : la Traversée Centrale des Pyrénées et le Canfranc ont été relégués à différents degrés. Concernant la TCP, il n'y a eu ni mention ni engagement comme cela s'était passé lors du précédent sommet bilatéral de 2014.
Le 26 avril 2016, une réunion initiée par la FUNDESA (la Fondation pour le Développement du Haut-Aragon) s'est déroulé dans les locaux de l'Association des Entreprises Touristique du Sobrarbe. Au cours de celle-ci, un point a été fait par le directeur de FUNDESA, José Miguel Nasarre et le directeur de la fondation Transpirenaica, Bruno Oliver, sur la situation actuelle des infrastructures de transport qui touchent l'Aragon et la province de Huesca.
En ce qui concerne la TCP (Traversée Centrale des Pyrénées), les intervenants ont indiqué qu'il s'agit d'un projet à très long terme et que 4 études ont déjà été réalisées, qui, jusqu'à aujourd'hui n'ont pas été rendues publiques. Dans l'étude que la Fondation a réalisée pour la partie française, la qualité du réseau ferré qui va de Paris à Toulouse (couloir POLT : Paris-Orleans-Limoges-Toulouse) a été soulignée.
La Fondation Transpirenaica avec d'autres acteurs comme le Conseil municipal de Saint Lary a présenté un projet (NDLR : SECURUS) dans le cadre de la coopération transfrontalière (POCTEFA) pour implanter des dispositifs permettant de contrôler les avalanches et améliorer les protections afin que le tunnel de Bielsa reste fermé moins de jours que le tunnel du Portalet.
"Les 800 millions d'euros que l'Union Européenne destine aux infrastructures en Espagne, à nouveau laissent l'Aragon de côté et sont investis vers le Pays basque et pour le corridor méditerranéen. Seulement 750.000 euros seront consacrés aux études sur la Traversée Centrale des Pyrénées. Les entreprises pensent que cela va dans la bonne direction, mais qu'il est indispensable d'obtenir plus : commencer d'ores et déjà les travaux.
Le président de CEOS-Cepyme Huesca, Charles Bistuer, indique que la Traversée Centrale des Pyrénées est indispensable, essentielle et stratégique pour le tissu patronal de la province de Huesca, d'Aragon et d'Espagne mais aussi européen, parce qu'elle connectera l'Europe avec l'Afrique. Il faut faire des études, mais il est nécessaire de faire un peu plus."
"Antonio Torres, candidat du Parti Populaire (province de Huesca) pour les prochaines élections au parlement d'Aragon qui auront lieu le 24 mai 2015, considère, avec son parti, que pour que l'Espagne puisse être compétitive en Europe, il est nécessaire de faire avancer le projet de Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) par corridor ferroviaire. Un projet qui fait consensus en Aragon*. "Maintenant - signale-t-il - il est nécessaire de convaincre la France que c'est important aussi pour elle afin qu'elle ne perde pas son caractère central en Europe et faire en sorte que la TCP réintègre le Réseau principal Transeuropéen et le finalise vers 2035."
"Le sommet franco-espagnol qui a eu lieu lundi à Paris n'a laissé entrevoir que de faibles avancées sur le plan des structures ferroviaires devant traverser les Pyrénées aragonaises.
Les deux présidents ont confirmé l'engagement de terminer avant la fin 2015, les études sur la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) qui sont déjà en cours."
Le Gouvernement d'Aragon va demander au gouvernement central de Mariano Rajoy à ce que lors du prochain sommet franco-espagnol, le sujet des communications transfrontalières soient inscrit à l'ordre du jour. De même, il demande au gouvernement central que les projets de la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP) soient finalisés en 2021. Ceci avec l'idée qu'en 2023 ces projets puissent être réincorporés aux Réseaux Transeuropéens de Transport.
"Le 29 septembre prochain, se tient à Madrid une réunion à haut niveau sur la Traversée Centrale des Pyrénées, organisée par le Gouvernement d'Aragon et la CEOE (Confédération espagnole des entreprises). La manifestation intitulée : "transport ferroviaire de marchandises entre la péninsule ibérique et l'Europe par les Pyrénées centrales" réunit un panel prestigieux d'entreprises espagnoles et sera clôturée par la Ministre espagnole de l'équipement, Anna Pastor."
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Pour ceux qui auraient oublié la nature de ce projet pharaonique qu'on exhume régulièrement (72 articles) et qui a concerné, un temps, la vallée d'Aure et des nestes : https://www.scoop.it/t/vallee-d-aure/?&tag=tcp