Curation de contenu électronique sur les vallees des Pyrenees : Aure, Louron, Nord-Sobrarbe et environs. Egalement sur Facebook : https://www.facebook.com/Aure.Louron et sur X (Twitter) : https://twitter.com/Aure65 - contact : info@pyrenees-aure-louron.eu
Le modèle économique des stations de ski françaises est mis à l'épreuve par le changement climatique, mettant en péril leur avenir. À travers un rapport présenté le 6 février 2024 la Cour des comptes alerte sur les conséquences désastreuses du réchauffement climatique sur l'ensemble du secteur, comme par exemple dans les Pyrénées.
Scoop.it Aure Louron's insight:
Un rapport de la Cour des comptes qui intervient juste avant les vacances de février qui est cruciale pour les stations confrontées actuellement à un déficit d'enneigement. L'avenir des stations de montagne est abordé par la Cour à travers des thèmes récurrents que sont : l'impact du changement climatique sur l'enneigement naturel des stations de basse et moyenne montagne, la production de neige artificielle en rapport avec la dépense d'énergie et la ressource en eau, des gouvernances "éclatées", la diminution de l'activité ski et la baisse de fréquentation, un patrimoine immobilier vieillissant et inadapté ... Les stations de Peyragudes et Val Louron sont considérées par la Cour comme vulnérables. La première en considération, notamment, de son endettement public et la seconde en fonction de sa faible altitude, de son exploitation déficitaire, de l'absence de projet de territoire, d'hypothèses de développement non étayées ...
Vives réactions des professionnels
Les professionnels n'ont pas tardé à réagir à la publication de ce rapport. Ainsi Laurent Garcia, directeur de Peyragudes, structure non auditionnée par la Cour, et qui s'offusque de cet indice de vulnérabilité financière attribué à la station. A aucun moment, la société d’exploitation de Peyragudes ne fait peser un euro à la collectivité, indique-t-il dans Actu Toulouse.
Dans La Dépêche, Anne Marty, directrice générale adjointe d’Altiservice et présidente déléguée de Domaines skiables de France évoque un rapport à charge. Elle nie que le réchauffement climatique ne soit pas pris en compte dans les investissements réalisés par la société.
Concernant Val Louron, il précise "qu’évidemment, il faut réinventer la station. Il faut la compléter par des installations ludiques de type tyrolienne, luge sur rail, jardin de neige autrichien qui n’existent pas sur le territoire". (NDLR : des dispositifs qui accentueront encore plus l'artificialisation du domaine).
L’Association Nationale des Élus de la Montagne (ANEM), l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) et le syndicat professionnel Domaines Skiables de France (DSF) expriment leur déception à la lecture du rapport de la Cour des Comptes sur les stations de montagne face au changement climatique. Ces instances regrettent que la Cour minimise de manière importante l’effort d’adaptation des stations engagé depuis de nombreuses années : https://www.anem.fr/la-cour-des-comptes-est-restee-sourde-aux-acteurs-de-terrain-les-acteurs-des-territoires-de-montagne-expriment-leur-deception/
A 5', intervention de Anne Marty, Directrice Générale Adjointe d'Altiservice et Présidente Déléguée de Domaines Skiables de France au 19/20 du jeudi 7 janvier 2021 sur France 3 Midi-Pyrénées. Elle évoque l'importance de disposer d'un calendrier pour les stations. A cet effet, la décision définitive du Gouvernement quant à l'ouverture des remontées mécaniques sera prise le 20 janvier. Les professionnels plaident pour une ouverture possible le 30 janvier. Elle indique que les stations seront prêtes pour les vacances d'hiver qui débutent le 6 février. Le Gouvernement, lui, se dit prêt à étudier une éventuelle réouverture des remontées mécaniques début février. Les réservations sont actuellement à moins 50% sur les Pyrénées pour un secteur qui génère plus de 10 000 emplois directs, précise-t-elle.
Malgré les aides du Gouvernement, selon elle, les capacités d'investissement des stations vont être obérées par cette crise. Comme beaucoup, Anne Marty ne comprends pas les dispositions gouvernementales appliquées aux stations de ski et souligne que le ski alpin est le seul sport de plein air à être interdit.
Scoop.it Aure Louron's insight:
Lire également le communiqué de l'ANEM du 7 janvier :
Face au maintien de la fermeture des remontées mécaniques, l’association nationale des élus de la montagne est mobilisée plus que jamais
Ces 15 et 16 octobre, se tenait le 36ème congrès de l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM) à Corte. Congrès au cours duquel les instances de l’ANEM ont été intégralement renouvelées. La députée des Hautes-Pyrénées a été élue présidente de l’ANEM.
Scoop.it Aure Louron's insight:
Les statuts de l'ANEM prévoient que la secrétaire générale devienne présidente à l'issue de son mandat.
Sur l'ANEM :
"La loi Montagne a été promulguée le 9 janvier 1985. Elle reconnait, avec la spécificité “montagne”, un droit à la différence et la nécessité d’adapter les dispositions générales aux particularités de près de 25% du territoire français.
Pour pérenniser les principes régissant la future loi montagne de 1985 encore en gestation, les élus se sont regroupés au sein de l’Association nationale des élus de la montagne, dès octobre 1984.
Forte de ses 6 000 membres, maires, conseillers communautaires, départementaux et régionaux, ainsi que des parlementaires, membres de droit, l’Association nationale des élus de la montagne regroupe aujourd’hui quelque 4 000 communes et EPCI, 40 départements, 7 régions et 240 parlementaires."
"Annie Genevard, présidente de l’ANEM (Association Nationale des Élus de Montagne) a été auditionnée au nom de l'Association par Sylviane Noël, Sénatrice de la Haute-Savoie et membre de la commission des affaires économiques du Sénat, sur les conséquences de la crise pour les stations de ski et les professionnels. Cet échange a permis à la présidente de revenir sur le choc brutal causé par la fermeture définitive de toutes les stations de ski de France ainsi que ses effets sur les communes et l’économie locale.
La crise du COVID-19 va marquer durablement les territoires. La crainte pour les collectivités est que les effets de la pandémie soient encore plus importants que ceux de la crise financière de 2008. Pour les communes, la crise pandémique aura des effets de long terme et certaines conséquences, notamment financières, ne seront totalement perceptibles que lors du (et des) prochain(s) exercice(s). D'après un premier chiffrage de la commission des finances du Sénat, l'épidémie de Covid-19 pourrait faire perdre plus de 4,9 milliards d'euros de recettes aux collectivités territoriales en 2020 et 2021 (Note sur le suivi de la mise en œuvre des mesures d’urgence de la commission des finances du Sénat).
Il a enfin été souligné que la fermeture anticipée des stations a mis à mal toute l’économie locale. Les restaurateurs ou l’hôtellerie ont dû fermer dans la précipitation comme les autres lieux considérés comme non essentiels à la vie de la nation. À cela, il faut ajouter que nombre de commerçants et d'artisans de montagne évoluent dans de petites structures, souvent fragiles, et que la plupart d'entre eux n'ont pas pu bénéficier des premières mesures mises en place par le gouvernement."
Scoop.it Aure Louron's insight:
Pour mémoire, avec la fermeture anticipée le 15 mars, les stations "Pyrénées 2 Vallées" ont perdu :
Le 35e congrès de l'Association nationale des élus de la montagne (Anem) s'est tenu les 17 et 18 octobre à Ispoure, au Pays basque. Au menu des travaux : des tables rondes sur le numérique, le tourisme et l'agropastoralisme, ainsi qu'une intervention de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités. Annie Genevard, présidente de l'Anem, revient sur les moments forts de ce rendez-vous.
"Au cours du 34e Congrès de l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM), Annie GENEVARD, députée du Doubs, a été élue présidente, et Jeanine DUBIÉ, députée des Hautes-Pyrénées, secrétaire générale."
Quatre décrets d'application sur dix de la loi Montagne II du 28 décembre 2016 ont été publiés à ce jour, d'après le rapport d’information de la mission de contrôle sur la mise en application de cette loi présenté à l'Assemblée le 20 décembre. Au-delà de ces décrets, c'est la prise en compte de la "spécificité montagne" dans les administrations qui peine encore à s'imposer, a constaté la députée de l'Isère Marie-Noëlle Battistel, co-auteur du rapport et présidente de l'Anem.
Scoop.it Aure Louron's insight:
L'article évoque ’l'impact de la présence de patous et de chiens d’Anatolie sur les activités de randonnée. "Les attaques de randonneurs engagent la responsabilité des éleveurs et des élus", ces derniers ayant été conduits à interdire certains sentiers de randonnée en proximité des alpages... "
Ces faits pourraient se reproduire dans certains coins de vallée d'Aure
Le 13 décembre au centre culturel d'Ancizan, l'association d'éducation populaire Attac 65 a animé une conférence/débat sur le thème "Des sources aux robinets". Elle venait conclure deux jours d'exposition sur le cycle et les problématiques de l'eau en Pays des Nestes.
Etait invité, Jean-Claude Oliva, directeur de la Coordination Eau Ile-de-France dont le rôle est de renforcer le mouvement pour l’eau comme bien commun en Île-de-France. Si la thématique de l'eau qui nous concerne tous a attiré pas mal de valléens, les organisateurs regrettent que peu d'élus des vallées y aient participé alors qu'ils étaient invités.. Dans un contexte de changement climatique, la raréfaction de l'eau est souvent abordée comme conséquence alors qu'elle peut être également la cause de pas mal de dérèglements en matière de biodiversité, de conflits d'usages ... Il importe donc qu'elle soit régie de façon "raisonnable" notamment en ce qui concerne sa distribution.
L'eau n'est pas une marchandise
Les intervenants considèrent qu'en tant que bien commun, l'eau ne peut être considérée comme une marchandise mais doit être gérée en régie publique à laquelle les usagers doivent pouvoir participer de façon démocratique. A l'heure actuelle, 60% de ces derniers dépendent du secteur privé et 40% du public. Nombre de communes dont certaines d'importance qui avaient fait le choix du privé reviennent à une gestion en régie. A cela plusieurs raisons : des tarifs moins élevés, une plus grande transparence (obligation de marchés publics), une démocratie plus importante, une gestion des impayés plus respectueuse de la loi ...
Si la distribution est un poste important d'économie (dans certains cas, on enregistre 30 à 40% de perte d'eau au niveau des réseaux), la protection des zones de captage ne doit pas être laissée de côté (le cas d'Azet a été évoqué).
Les incertitudes de la loi NOTRe
Au niveau du cadre législatif, c'est l'incertitude qui prévaut : la Loi NOTRe prévoit une délégation de la compétence eau/assainissement aux nouvelles intercommunalité en 2020 (disposition contestée par l'ANEM - voir l'insight) mais n'imposerait pas un mode unique de gestion ni un tarif unique. Dans trois ans, les élus auront donc à se prononcer quant à sa gestion actuellement assurée par les communes.
Un sujet dont les citoyens doivent s'emparer
Lors du débat ont été successivement abordés le problème des investissements pour les petites communes, notamment pour l'entretien du réseau, l'abonnement non proportionnel à la consommation d'eau, la gratuité des premiers mètres-cubes; les tarifs différenciés suivant les usages ou la nature de la résidence, les difficultés à utiliser l'eau de pluie pour certains usages (alors que dans d'autres pays cela se pratique), les cas de corruptions dans la gestion privée. ...
Il a été également souhaité qu'un inventaire des différents systèmes de gestion de l'eau dans les vallées soit réalisé (captages, exploitants, comparatifs des tarifs ...).
Pour compléter le débat et vous faire une opinion,
A propos du transfert de la compétence eau/assainissement aux communautés de communes et de la position de l'ANEM (Association Nationale des Élus de la Montagne) lire cet article : http://sco.lt/8sjtg1
A l’occasion de leur 33ème Congrès à Forcalquier le 20 octobre 2017, l’Association Nationale des Elus de la Montagne (ANEM) a voté une motion « Pour une approche radicalement nouvelle à l’égard des prédateurs »
"L’association nationale des élus de montagne (ANEM) s’est réunie, ce mercredi, à la CCI à l’occasion du salon international sur l’économie de la montagne et y a exprimé ses inquiétudes."
Scoop.it Aure Louron's insight:
Inquiétudes notamment sur la "fibre" montagnarde ...
"Un peu moins d’un mois après la promulgation de la loi montagne, réactualisant le précédent texte de 1985, l’Association nationale des élus de Montagne (ANEM), a sondé la population française sur la perception de ces territoires qui représentent 10 millions d’habitants. L’enquête IFOP révèle que la montagne est perçue de manière positive évoquant principalement l’environnement (60%). Pour un tiers des sondés c’est d’abord le grand air, idée quelque peu malmenée ces derniers temps dans certaines vallées gagnées par la pollution."
Air pur (!), nature, beauté des paysages sont les trois premières citations relatives à l'environnement exprimées spontanément par les personnes sondées.
A la question ouverte : "Quels sont les mots, les sentiments et les idées qui vous viennent à l’esprit lorsque l’on évoque devant vous « la vie en montagne » ?", 29% des interrogés évoquent le climat (le froid, la neige) et concernant les activités (15%), 8% citent le ski et 5% la randonnée-marche. Il faut dire que l'étude a été réalisée fin novembre 2016 ...
Une délégation d’élus a représenté notre département et son massif au dernier congrès des élus de la Montagne, baptisé "un nouveau souffle pour la Montagne" et qui s'est déroulé les 13 et 14 octobre à Saint-Dié des-Vosges et Gérardmer.
Scoop.it Aure Louron's insight:
Durant ce 32ème congrès de l'Association Nationale des Élus de la Montagne, 3 motions ont été adoptées concernant :
les normes peu adaptées aux spécificités de la montagne (gestion de l'eau, sécurité, performances énergétiques des bâtiments),
le numérique (outils transitoires à développer en attendant la venue de la fibre, participation des opérateurs télécom aux RIP (Réseaux d'Initiatives Publiques), fiscalité des nouveaux pylônes télécom, nécessaire mutualisation ...)
les finances (prise en compte des particularités de la montagne dans les dotations de l'Etat). http://www.anem.fr/
"Inscrit dans le guide méthodologique avalanches, rédigé en 2004 (!), Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a signé le 28 septembre dernier, l’instruction gouvernementale validant le dispositif des zones jaunes dont il doit être tenu compte pour l’élaboration des PPR (Plan de prévention des Risques) avalanches dans les 292 communes de 17 départements en France où se trouvent quelque 1429 sites habités au pied de couloirs."
Deux éléments à noter dans ce guide méthodologique :
retenir les avalanches dont on trouve la trace jusqu’à 300 ans en arrière (et non plus 100 ans),
aux trois zones initiales qui portent sur la construction (blanche, sans risque : bleue : constructible avec protection ; rouge : inconstructible) une quatrième zone, de couleur jaune, appelée “avalanche maximum vraisemblable” est instituée.
Scoop.it Aure Louron's insight:
Si l'AIRAP (Association pour l’information sur les risques d’avalanches urbaines et leur prévention) se félicite de la mesure, ce n'est pas le cas de l'ANEM (Association Nationale des Élus de la Montagne) qui avait voté en juillet 2013 une motion s'opposant à ce dispositif. Les préfets des départements concernés ont six mois pour indiquer au ministère, les PPR Avalanches qu’ils souhaitent modifier ou créer en prenant en compte les prescriptions de ce guide.
Les communes de la vallée d'Aure qui disposent d'un PPRN (Plan de Prévention des Risques Naturels) intégrant le risque avalanche (source) :
"En développement depuis quelques années dans les territoires de montagne, les tiers lieux permettent de redynamiser certains villages et offrent de nouvelles perspectives aux habitants"
"Proposant des espaces de travail (...), un atelier de fabrication textile et un studio d'enregistrement, La Soulane accueille désormais entrepreneurs comme habitants du village, qui se croisent à la Cantoche, le café associatif, le vendredi midi ou lors des soirées organisées dans les lieux qui permettent de créer du lien social, dans cette petite commune qui compte tout juste une centaine d'habitants."
L' ANEM travaille avec les associations d’élus ainsi qu’avec les organismes associatifs et socioprofessionnels de la montagne pour fédérer les montagnards et défendre l’avenir des territoires et des populations de montagne.
En vogue car répondant efficacement à de multiples enjeux et besoins sociaux et territoriaux, les tiers-lieux, notamment ceux qui -en montagne- réinvestissent d'anciennes colonies de vacances à l'instar de la Soulane à Jézeau, démontrent par les faits la capacité d'innovation de certaines dynamiques collaboratives, citoyennes et associatives face aux enjeux des territoires : emplois, habitat, durabilité, responsabilité sociale.
Pour rappel, une AGE se tient ce vendredi 2 juin à 19h à La Soulane, une bonne occasion de découvrir le tiers-lieux et ses équipes bénévoles. La présentation de saison estivale et la sortie de résidence initialement prévues sont reportées pour des questions d'agenda, seul est maintenu le pot offert aux adhérents et curieux de cette dynamique au carrefour des Vallées d'Aure et du Louron.
La Cantoche, le "café associatif culturel de montagne", est quand à elle ouverte le Vendredi midi et selon la programmation. En été elle sera ouverte les Jeudis midis et Vendredi et Samedi midi et soirs.
Le Premier ministre, Jean Castex, a souhaité consulter aujourd’hui les principales organisations professionnelles et élus concernés sur l’ouverture des stations de montagne pour les vacances de Noël. (...)
Compte tenu des temps de préparation nécessaires pour permettre une éventuelle ouverture pour les vacances de fin d’année, une décision sera prise dans les dix prochains jours. Elle le sera en fonction de l’évolution de la situation sanitaire qui doit constituer le critère essentiel et en veillant à être aussi cohérent que possible avec nos pays voisins.
Scoop.it Aure Louron's insight:
Jeanine Dubié, présidente de l’Association nationale des élus de montagne (Anem) qui a participé à l’échange avec le chef du gouvernement souligne que « pour l’heure, il n’y a pas d’échéancier. Jean Castex nous a encouragés à continuer le travail collectif. Il nous a indiqué de prévoir toutes les hypothèses même celle de ne pas ouvrir à Noël ». Jeanine Dubié ajoute que si ouverture il y a, elle s’effectuera « de manière partielle et graduée… Il y aura des protocoles renforcés qui seront mis en place ».
La présidente de l’Anem ajoute qu’il a été proposé au Premier ministre que « si une ouverture des stations sur l’ensemble du territoire français n’est pas possible, que la situation soit regardée massif par massif, région par région ». :
"Jeanine Dubié, députée des Hautes-Pyrénées et membre de l’ANEM* et Annie Genevard, Présidente de l’ANEM ont pu s’entretenir avec quatre ministres sur les problèmes et les attentes spécifiques des territoires de montagne du fait de la crise actuelle."
* ANEM : Association Nationale des Élus de Montagne
Scoop.it Aure Louron's insight:
Extrait : Concernant les refuges de montagne, la date envisagée pour la réouverture serait le 2 juin. Une analyse de la fréquentation des massifs devrait permettre une mise en place de mesures concertées avec les maires pour assurer une sécurité sanitaire adaptée à chaque refuge. La réservation obligatoire et une charte préalable à l’accès aux refuges sont des pistes évoquées.
Traditionnellement, l'ouverture des refuges correspond, peu ou prou, à celle de la pêche en lacs de montagne, cette dernière étant fixée, cette année, au samedi 30 mai.
"A la veille de l’examen par l’Assemblée nationale de la loi d’orientation des mobilités, Annie GENEVARD, députée du Doubs, présidente de l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM), et Frédérique LARDET, députée de la Haute-Savoie, vice-présidente, à la tête d’une délégation du bureau de l’ANEM ont demandé à Elisabeth BORNE, ministre en charge des transports, de prendre en compte la spécificité de la montagne et souligné la nécessité de l’intégrer dans la loi d’orientation des mobilités dont l’examen commence à l’Assemblée nationale."
Scoop.it Aure Louron's insight:
"La loi fixe un objectif : permettre que soient proposées partout des alternatives à l’usage individuel de la voiture.
Cela passera par la suppression des zones où, faute d’autorité publique en capacité de proposer des solutions, posséder sa voiture est la seule option pour se déplacer.
La loi simplifiera l’exercice de la compétence mobilité par les collectivités territoriales, qui pourront mettre en place des solutions plus simples et mieux adaptées : covoiturage, auto-partage, transport à la demande, etc. Elle renforcera la coordination entre autorités organisatrices pour faciliter le parcours des voyageurs, ainsi que l’implication des employeurs et des usagers, avec la création de comités des partenaires." http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/alt/loi_orientation_mobilites
Le vote définitif de la loi le 31 juillet dernier par l’Assemblée nationale fait de la gestion des réseaux d’eau et d’assainissement par les EPCI la règle de droit commun, sauf si un quart des communes s’y opposent dans les communautés de communes. Mais ce droit de veto ne pourra subsister après 2026.
Scoop.it Aure Louron's insight:
Une fois de plus, malgré l'opposition de l'ANEM (Association nationale des élus de la montagne) une loi s'impose au niveau national qui nie les particularismes locaux et les spécificités montagnardes. Rappelons que la gestion de l'eau/assainissement dans nos vallées est le plus souvent communale ou déléguée à des syndicats (voir par exemple cet état des opérateurs valléens concernant l'assainissement (2016) : http://sco.lt/8sjtg1
Nul doute qu'une gestion centralisée va commencer à intéresser des opérateurs privés.
L'ANEM (Association Nationale des Élus de la Montagne) a voté une motion demandant de reconnaitre la spécificité de la montagne au sein des instances de gouvernance ainsi que le droit à la différence de traitement en permettant notamment aux communes de pouvoir de continuer à gérer la distribution de l'eau et l'assainissement.
Scoop.it Aure Louron's insight:
La Loi NOTRe prévoit que les compétences eau et assainissement soient transférées obligatoirement aux communautés de communes en 2020. Voir sur ce sujet, le forum sur l'eau organisé le 13 décembre à Ancizan : http://sco.lt/5yocjp
Les élus de la montagne ont le sentiment d'avoir été "entendus" par le gouvernement, ont-ils fait savoir à l’issue de leur 33e congrès, qui se tenait à Forcalquier, les 20 et 21 octobre. Pas moins de trois ministres avaient fait le déplacement. Parmi eux, l'ancien maire de Forcalquier, Christophe Castaner…
(...) A l'issue de ces deux journées d'échanges, les élus de la montagne ont eu 'le sentiment que leur volonté de voir respectée la spécificité de loi montagne avait été entendue."
Intervention de Marie-Noëlle Battistel, présidente de l'ANEM (Association nationale des élus de la montagne) et députée de l'Isère, devant la commission des lois de l'Assemblée nationale pour permettre aux communes de montagne de conserver la compétence eau & assainissement.
Comme pour la loi sur l'eau ou sur la taille minimum des communautés de communes ou pour bien d'autres sujets, encore un problème d'inadéquation entre une loi qui entend régir d'une façon unique l'ensemble du territoire national et les particularités montagnardes ou rurales...
La loi NOTRe du 7 août 2015 a transformé la compétence optionnelle Eau et Assainissement des communautés de communes et d'agglomération en compétence obligatoire, à partir du 1er janvier 2020, sans tenir compte, selon l'ANEM, des contraintes particulières de ce service en montagne, qu’elles soient physiques (pente et grande superficie) ou démographiques (faible densité). En conséquence, le Comité directeur de l’ANEM, réuni à l’Assemblée nationale le jeudi 28 septembre, a adopté une motion à l’unanimité adressée au gouvernement pour qu’il accepte le maintien des compétences Eau et Assainissement dans les compétences optionnelles des communautés de communes et des communautés d’agglomération afin que les communes qui le souhaitent puissent conserver la gestion de leurs services.
En matière d'assainissement collectif, les vallées d'Aure et du Louron comprennent une vingtaine de stations d'épuration gérées par des syndicats ou par des communes. En voici la liste (mise à jour le 07/12/2016) extraite du portail d'information sur l'assainissement communal édité par le ministère de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie. http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/
Aragnouet-Eget exploitée par la commune - construite en 2007 - capacité nominale : 6000 équivalents habitants (EH)
L’ANEM (Association Nationale des Élus de Montagne) interpelle les candidats à la Présidence de la République pour connaitre leur projet de couverture numérique de la montagne.
Scoop.it Aure Louron's insight:
L'État a mis en place une plateforme destinée aux collectivités territoriales visant à signaler les problèmes de réception en matière de téléphonie mobile. Contactez votre mairie si vous rencontrez des dysfonctionnements. http://sco.lt/76Yd8L
Le projet de loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne, a été définitivement adopté en commission mixte paritaire, le 19 décembre 2016.
"Auparavant, les sénateurs avait notamment musclé le texte en matière de couverture de téléphonie mobile. Stations de tourisme, santé, logement, agriculture... Sur les autres "spécificités montagnardes", "l'économie générale du texte reste identique", se félicite l'Association nationale des élus de montagne."
Scoop.it Aure Louron's insight:
Pour l'Anem, le texte "prend en compte l'ensemble des spécificités montagnardes, notamment celles liées au territoire, aux services publics, tels que l'accès aux soins ou l'école, ainsi que la couverture numérique, la place de l'agriculture, le droit des travailleurs saisonniers, le tourisme dans les stations classées qui pourront garder leur office communal, et le nouveau régime d'urbanisation...".
Dans ce communiqué, les élus de l'ANEM (Association Nationale des Élus de Montagne) demandent à ce que les spécificités de la montagne soient reconnues et que les normes nationales soient adaptées au terrain.
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.
Un rapport de la Cour des comptes qui intervient juste avant les vacances de février qui est cruciale pour les stations confrontées actuellement à un déficit d'enneigement.
L'avenir des stations de montagne est abordé par la Cour à travers des thèmes récurrents que sont : l'impact du changement climatique sur l'enneigement naturel des stations de basse et moyenne montagne, la production de neige artificielle en rapport avec la dépense d'énergie et la ressource en eau, des gouvernances "éclatées", la diminution de l'activité ski et la baisse de fréquentation, un patrimoine immobilier vieillissant et inadapté ...
Les stations de Peyragudes et Val Louron sont considérées par la Cour comme vulnérables. La première en considération, notamment, de son endettement public et la seconde en fonction de sa faible altitude, de son exploitation déficitaire, de l'absence de projet de territoire, d'hypothèses de développement non étayées ...
Vives réactions des professionnels
Les professionnels n'ont pas tardé à réagir à la publication de ce rapport. Ainsi Laurent Garcia, directeur de Peyragudes, structure non auditionnée par la Cour, et qui s'offusque de cet indice de vulnérabilité financière attribué à la station. A aucun moment, la société d’exploitation de Peyragudes ne fait peser un euro à la collectivité, indique-t-il dans Actu Toulouse.
Dans La Dépêche, Anne Marty, directrice générale adjointe d’Altiservice et présidente déléguée de Domaines skiables de France évoque un rapport à charge. Elle nie que le réchauffement climatique ne soit pas pris en compte dans les investissements réalisés par la société.
Dans le même journal, Michel Pélieu, président, entre autres, de la SPL Peyragudes, déplore que "l'on diabolise" la neige de culture : https://www.ladepeche.fr/2024/02/08/michel-pelieu-president-de-la-spl-peyragudes-arretons-de-diaboliser-le-ski-et-la-neige-de-culture-11752156.php
Concernant Val Louron, il précise "qu’évidemment, il faut réinventer la station. Il faut la compléter par des installations ludiques de type tyrolienne, luge sur rail, jardin de neige autrichien qui n’existent pas sur le territoire". (NDLR : des dispositifs qui accentueront encore plus l'artificialisation du domaine).
L’Association Nationale des Élus de la Montagne (ANEM), l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) et le syndicat professionnel Domaines Skiables de France (DSF) expriment leur déception à la lecture du rapport de la Cour des Comptes sur les stations de montagne face au changement climatique. Ces instances regrettent que la Cour minimise de manière importante l’effort d’adaptation des stations engagé depuis de nombreuses années : https://www.anem.fr/la-cour-des-comptes-est-restee-sourde-aux-acteurs-de-terrain-les-acteurs-des-territoires-de-montagne-expriment-leur-deception/
Lire aussi : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/tarbes/erreurs-approximations-les-domaines-skiables-de-france-s-attaquent-au-rapport-de-la-cour-des-comptes-sur-les-stations-face-au-changement-climatique-2940981.html
Pour consulter le rapport en question : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2024-02/20240206_Stations-de-montagne-face-au-changement-climatique.pdf