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Parmi les 83 ours recensés dans les Pyrénées en 2023 par le réseau Ours brun, un en particulier n'a plus été observé depuis près de deux ans. Goiat, considéré comme ours "à problèmes" en raison de ses attaques répétées sur des élevages, est porté disparu. L'hypothèse de sa mort n'est pas écartée.
Les jours se suivent et les prédations se répètent pour les éleveurs des Hautes-Pyrénées. Après une attaque dans une bergerie à Lançon puis d’autres sur Cazaux-Fréchet, un éleveur de Gèdre a découvert deux brebis tuées et trois autres manquantes ce lundi. Dans la nuit de lundi à mardi, c’est à Vielle-Louron qu’une brebis a été retrouvée morte.
"Un regroupement d'associations ont obtenu du préfet des Hautes-Pyrénées l'arrêt de l'effarouchement de l'ours Goiat. Une action qui va se poursuivre en Haute-Garonne et en Ariège."
L’attaque a eu lieu dans la nuit du 30 au 31 juillet entre Hèches et Hèchettes, à moins de 100 mètres des premières maisons, au chemin du Goulet.
"L'élevage extensif a une grande valeur historique, patrimoniale et aussi économique pour les villages de montagne. La vallée de Chistau n'ignore pas cette réalité puisqu'une grande partie de la physionomie de ses villages et de l'activité de ses habitants est due à ce moteur économique. L'élevage extensif va plus loin, comme l'affirme le maire de San Juan de Plan, Roberto Serrano : il assure une subsistance durable et significative face à la présence de l'ours de Goiat, qui met en danger ce mode de vie."
L'ours Goiat a déjà passé la vallée de Plan et a attaqué quelques ruches à Gistaín comme l'ont confirmé les éleveurs de Sobrarbe, ce jeudi. "Nous le savons par le GPS", ont expliqué les éleveurs de Gistaín qui sont concernés parce que l'ours peut attaquer leurs moutons et vaches et qui se sentent "négligés par l'Administration".
Les éleveurs du massif pyrénéen seront désormais prévenus par alerte SMS de la présence de l'ours sur leur commune. Une communication plus rapide et efficace selon la préfecture des Hautes-Pyrénées, qui répond notamment aux récentes prédations de l'ours Goiat en Bigorre. La sous-préfète d'Argelès-Gazost, Sonia Penela, l'a annoncé aux élus et éleveurs des vallées d'Aure et du Louron ce mardi, à Ancizan.
L'ours Goiat est suspecté de deux attaques contre une brebis et un porc noir de Bigorre, ce vendredi, à Ris, dans la vallée du Louron. L'ONCFS est en train de mener une expertise, mais l'éleveur propriétaire des deux animaux n'a aucun doute sur la responsabilité de Goiat.
"Le parlement d'Aragon s'oppose catégoriquement à la réintroduction d'ours par le gouvernement français dans les Pyrénées et exhorte le gouvernement d'Aragon à s'adresser au gouvernement central espagnol pour demander au gouvernement français, d'une part, que toute décision prise par la France dans ce domaine soit consensuelle aux territoires frontaliers et, d'autre part, que le "Plan Ours" soit immédiatement suspendu pour la réintroduction des ours tant qu'il n'y aura aucune garantie que l'élevage extensif aragonais ne soit pas affecté".
Les représentants des Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA ont rencontré hier le Secrétaire général et la Sous-préfète afin de discuter de la problématique de l'ours dans les Pyrénées. «Goiat» fait encore parler de lui. Deux ans après sa libération en Catalogne, il parcourt les montagnes des Hautes-Pyrénées et y cause de nombreux problèmes.
Depuis le 1er janvier 2017, 871 indices de présence d'ours ont été relevés par la DREAL Occitanie dans les Pyrénées, en France et en Espagne. Il y en a 85 pour la seule commune de Melles, en Haute-Garonne.
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Le préfet des Hautes-Pyrénées a décidé d'autoriser la capture de l'ours Goiat. Objectif : lui poser un collier GPS. Le plantigrade considéré comme ours à problème a tué plusieurs agneaux, dont un à l'intérieur d'une bergerie.
Une éleveuse de brebis à Lançon dans les Hautes-Pyrénées a découvert une carcasse devant sa bergerie. Plusieurs traces désignent un ours. La bergère se sent démunie et en colère.
La semaine dernière, la préfecture des Hautes-Pyrénées a pris un arrêté pour autoriser les tirs d’effarouchement de l’ours Goiat « pour prévenir des dommages aux troupeaux » du prédateur sur les estives de La Prède à Bareilles et de La Courbe à Ferrère, entre le Louron et la Barousse.Mercredi soir, sur l’estive de la Prède qui a été le théâtre des attaques de l’ours Goiat à deux reprises, les premiers tirs d’effarouchement ont été effectués par l’équipe de l’office français de la biodiversité seule habilitée et pilotée par la direction nationale des grands prédateurs terrestres, avec la collaboration des éleveurs qui regroupent leurs troupeaux.
Photo : Brebis à Bareilles "Dans les dernières semaines, plusieurs éleveurs du département signalent avoir subi des prédations qu’ils attribuent à l’ours. Un problème que dénonce toujours le milieu du pastoralisme."
Plusieurs photos des restes de bélier et brebis dont je vous dispense, circulent en ce moment sur les réseaux sociaux. Si les cadavres doivent êtres expertisés par les agents de l'ONCFS, elles ne laissent cependant aucun doute sur la nature des attaques qui ont eu lieu, cette nuit, sur Ris et Azet ; d'autant plus que l'ours Goiat suivi par GPS a été identifié sur le secteur du Montious le 11 mai : https://info-ours.com/events
Alors que l'ours Cachou a été retrouvé mort ce jeudi , dans les élevages en montagne, l'angoisse du prédateur demeure. Les agriculteurs redoutent de nouvelles attaques , d'autant que le confinement pourrait favoriser le déplacement des ours hors de leur périmètre habituel.
Les éleveurs de la vallée de Gistain se sont mobilisés pour expulser l'ours Goiat qui a tué dernièrement deux veaux dans la vallée. La concentration, qui a réuni les éleveurs de différentes parties du Sobrarbe et aussi La Ribagorza a eu lieu ce dimanche matin à Plan. https://www.youtube.com/watch?time_continue=45&v=jo2gpusdXI8
Au cours des premiers jours du mois de mai, l’ours dénommé "Goiat", réintroduit en Catalogne en 2016, a été identifié comme responsable d’une série de prédations qui présente des caractéristiques rentrant dans la définition d’un ours anormalement prédateur. En ce cas d'"ours à problèmes", peuvent être mises en œuvre des mesures de conditionnement aversif (NDLR : tirs d'effarouchement ?) Le dossier de demande concernant le projet de dérogation exceptionnelle à l’interdiction de perturbation intentionnelle est soumis à la participation du public du 15 au 30 mai 2019 (inclus) : http://enqueteur.dreal-occitanie.developpement-durable.gouv.fr/index.php/555796?lang=fr
L’ourse Sorita s’est réveillée et est suitée de 2 oursons Fin avril 2019, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont enfin pu établir un contact visuel avec l’ourse Sorita et confirmer la présence d’oursons à ses côtés. L’ourse lâchée en Béarn en octobre 2018 est en effet suitée de 2 oursons. Depuis sa sortie de tanière, l’ourse Sorita se déplace lentement (du fait de la présence des oursons). Sa dernière localisation à la date du 29/04/2019 se situait sur la commune de Sazos, dans le secteur du Pic d’Ardiden.
La députée des Hautes-Pyrénées, Jeanine Dubié, vient d’adresser un courrier au nouveau ministre de l’écologie, François de Rugy. Elle lui demande de revenir sur sa décision de réintroduire deux ourses en Béarn au mois d’octobre.
Rapport du réseau ours brun 2017 dans les Pyrénées françaises : 43 ours recensés.
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Goiat, un ours qui avait fait parler de lui dans les vallées : http://www.scoop.it.pyrenees-aure-louron.eu/?&tag=goiat