Vallées d'Aure & Louron - Pyrénées

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Les habitants d’Eget Cité se rappelleront longtemps de cette terrible et interminable nuit du 6 au 7 septembre 2024.

Cette fresque naturelle qui joue avec les reflets du soleil a été prise en photo dimanche 1er octobre, au dessus du lac de l'Oule vidé.

Il ne s'agit pas là de sécheresse mais d'une conséquence des travaux entrepris depuis le mois d'août par la SHEM sur le barrage. Il s'agit d'étendre le dispositif d’étanchéité existant (une sorte de liner de piscine) jusqu’à la fondation rocheuse de l’ouvrage. 

Vous pourrez avoir un aperçu du lac et du blondin installé pour acheminer les matériaux du chantier en cliquant sur l'image ci-dessus.

 

* L'Oule (oula) désigne en gascon la marmite

Photo © GU des Nestes

 

Comme vous aurez pu le constater en empruntant la RD 929 à hauteur d'Eget-Cité, des travaux ont été entrepris par EDF sur la retenue et galeries qui, pour l'occasion, ont été mises hors d'eau.

 

Ce chantier qui va durer 8 semaines a pour but de :

• reconstruire le radier (dalle porteuse) béton de la vanne de la prise d’eau d’Eget ;
• reprendre l’intégralité des dégradations d’enduits sur le bassin (au sol sur le radier et également sur les murs latéraux). Ces travaux doivent permettre d’améliorer l’étanchéité du bassin ;
• reconstruire le déversoir et le radier du bassin qui a 100 ans ;
• permettre la réalisation de travaux de maintenance courante dans la galerie entre Eget et Saint-Lary (reprise d’enduit, remplacement de clapet,…) ;
• poser une fibre optique en galerie afin de fiabiliser les liaisons entre Saint-Lary et Eget.

 

Les travaux sur le bassin et la galerie d’Eget se déroulent en parallèle de la pose de la conduite forcée rive gauche sur la centrale de Saint-Lary Soulan.

 

Montage des pylônes du blondin - crédit photo : Elodie Salles / SHEM

 

 

MAJ 07/12/2018

Si vous êtes passés par Eget ces derniers temps, vous aurez remarqué qu'il n'y a plus trop d'activité visible au niveau du blondin (téléphérique de chantier) qui traverse la départementale.
Le chantier rencontre un "problème technique" qui devra entrainer un nouvel appel d'offres et un décalage dans la réalisation des opérations :

• démontages des conduites forcées en 2019 ;
• installation des nouvelles conduites en 2020 ;
• raccordements en 2021.

La centrale est actuellement en exploitation.

 

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La SHEM, Société Hydro-Électrique du Midi, filiale du groupe Engie, réalise d’importants travaux à l’usine hydroélectrique d’Eget. Le chantier consiste à changer les 7 conduites forcées d’une longueur de 760 m et 56 cm de diamètre par une seule conduite de 1,10 m de diamètre.

Spécialisée dans la production d’hydroélectricité, la Shem, filiale toulousaine du groupe Engie, compte investir 43 millions d'euros en 2018 dans des chantiers de rénovation de son parc de grands barrages en Nouvelle Aquitaine, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes.

"Comme pour d’autres produits de consommation courante, les consommateurs s’intéressent aussi à l’origine de l’énergie ainsi qu’à son empreinte carbone. Ainsi, le fournisseur d’électricité Engie propose un abonnement avec l’assurance pour le client de disposer d’une énergie « verte » produite dans des usines hydro-électriques. Une énergie Made in Pyrénées."

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8 visuels disponibles

 

Ce lundi 13 janvier 2025 était un grand jour pour la SHEM à l'usine d'Eget avec l'arrivée sur place du nouveau stator en provenance de Belfort. Un gros bébé qui aura mis une semaine pour rejoindre la centrale en convoi exceptionnel. Bien enveloppée, au propre et au figuré, la bête accuse un poids 39 tonnes, mesure 3,5 m de diamètre et développe une puissance de 36 MW.  

Avec un rotor, elle permettra de transformer l’énergie mécanique en énergie électrique (voir plus bas).
La fabrication a été réalisée en 11 mois par l'entreprise BH2M (Belfort Hydro Machines Maintenance).

 

Un renouveau industriel

 

Par la voix de son chargé de projet Arnaud Pradat, la SHEM (groupe ENGIE) se déclare fière d'avoir confié la production à cette start-up française créée par d'anciens salariés de l'entité hydro de Général Electric qui avait décidé de fermer l'activité industrielle du site belfortain. La dernière fabrication d’un élément industriel d’une centrale hydro-électrique à Belfort datait de plus de 20 ans.

 

Manœuvre à haute précision

 

Ce stator remplace le précédent mis en place en 1967 et qui est parti au recyclage chez BH2M, la sortie de l'usine par l'engin ayant servi à élaborer le délicat process d'arrivée. Il faut dire que la marge était étroite pour que le stator passe la porte d'entrée de la centrale : 2 cm de chaque côté. Il ne fallait pas se tromper sur les calculs ... (voir la vidéo du passage de la tortue).

4 mois de travaux seront nécessaires pour la remise en exploitation avec notamment l'emboitement du rotor dans le stator. Encore des manœuvres à haute précision à réaliser. L'ensemble devrait être opérationnel pour les lâchures du mois de juin.

 

PV

 

Vous pouvez visionner l'album complet de l'opération ici : https://photos.app.goo.gl/i7ycNUU48fcD3NMi7

 

Vous pouvez également voir ce billet sur le site de la SHEM : https://shem.fr/un-nouveau-stator-de-36-mw-pour-lusine-deget/

Cagnotte organisée sur Leetchi au profit de la famille Martins et de leur restaurant endommagé à Eget-Cité par la crue de la neste  d'Aure le 7 septembre 2024.

 

Voir cette vidéo montrant la Neste sortie de son lit à Eget Cité : https://www.facebook.com/share/r/KMsY3YNaRu8i4uuc/

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"Dans la nuit de samedi à dimanche, aux alentours de 3 h 30, un feu d’habitation s’est déclaré dans une grange et dans la maison qui la jouxte situées à Eget village, sur la commune d’Aragnouet."

L'occasion de voir les magnifiques peintures murales découvertes très récemment dans l'église : http://sco.lt/5Q204f

Récemment, la signature de la convention de souscription pour l'église d'Eget-Village a réuni de nombreuses personnalités de la vie locale et départementale.
L'objectif de cette convention est de trouver des financements permettant la restauration de décors peints datant du XIIe siècle et qui ont été découverts récemment sur le mur derrière le retable : http://sco.lt/7qCqsj

 

Le coût de la restauration de l'œuvre est estimé à plus de 70.000€, somme que la commune ne pourra supporter seule. C'est pourquoi, elle fait appel à la fondation du Patrimoine, une organisation nationale qui soutient les communes dans leur projet de restauration du patrimoine non protégé.

 

Vous pouvez participer à la restauration de ces peintures murales en vous rendant sur la page qui est consacrée au projet par la Fondation du Patrimoine : https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-d-eget-a-aragnouet

 

Détail de la fresque représentant Joseph

Photos : Frédéric Dupuy et Thibaut de Rouvray

 

Au mois de novembre, lors de l'enlèvement aux fins de restauration, du retable de l'église d'Eget, de magnifiques fresques du XIIIe siècle ont été mises à jour.

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Voici le commentaire de Thibaut de ROUVRAY, Conservateur des antiquités et objets d’art des Hautes-Pyrénées, à propos de ces oeuvres :

 

"Les peintures découvertes sont d’un grand intérêt historique et artistique. Elles représentent deux scènes de part et d’autre de la fenêtre du chœur. A gauche, c’est une Nativité montrant la Vierge couchée avec Joseph à ses côtés, les deux personnages sont habillés de riches étoffes brodées. L’enfant Jésus domine le couple, couché dans sa mangeoire, veillé par l’âne et le bœuf. A droite c’est une Annonce aux bergers : un ange émerge des nuées pour les avertir de la naissance du Christ. Les bergers tiennent le « pedum », bâton recourbé, et le « frestel », ancêtre de la flute de pan : ils sont vêtus de tuniques courtes et de capuchons. A leurs côtés un chien veille sur un troupeau de moutons.

Dans l’ébrasement de la fenêtre, deux scènes demeurent encore mystérieuses.

Par leur style, ces peintures sont datables du XIIe ou XIIIe siècle, c’est-à-dire du moyen-âge, et sont donc bien plus anciennes que celles visibles actuellement dans les Vallées d’Aure et Louron, datant surtout des XVIe et XVIIe siècles. Seules les églises de Cazaux-Fréchet (Saint-Calixte) et Jézeau gardent des traces aussi anciennes. A Éget, elles existent encore car cachées derrière des retables successifs, celui que nous connaissons, de l’époque de Louis XIV, mais aussi un retable précédent disparu."

 

Compte-tenu de leur extrême fragilité, les peintures ne sont pas visibles par le grand public pour l'instant. Des démarches devraient être entreprises pour pouvoir mener à bien des travaux de restauration.
Vous pouvez cependant les admirer grâce aux photos prises par l'abbé Tisné.

Elles ont également servi de support à la réalisation de l'affiche relative à la dernière exposition des crèches de Noël à Saint-Lary : http://sco.lt/6ps7oP

Photo Bruno Vilbé - 16 décembre 2012.
Attention, un éboulement de neige s'est produit sur le sentier avant d'arriver à Eget.