Vallées d'Aure & Louron - Pyrénées

Alors que le long cycle de reproduction du Gypaète barbu arrive à son terme, peu de naissances sont attendues dans les Pyrénées cette année. Un phénomène inquiétant pour cette espèce protégée s’il venait à se répéter…

Le PNP et RTE (Réseau de Transport de l'Electricité) réaffirment leur volonté de poursuivre leur partenariat instauré au bénéfice du territoire.

Dans les Pyrénées aragonaises, le parc national d’Ordesa est un refuge pour le gypaète barbu, seul rapace à se nourrir exclusivement de la moelle et des os des carcasses d’animaux. Longtemps menacé d’extinction, le majestueux vautour est aujourd’hui un exemple de réintroduction réussie.

En couple pour la vie, le Gypaète barbu est particulièrement attentionné dans sa relation à l’autre. Après des parades nuptiales démonstratrices (vol en tandem, offrande d’os, acrobaties aériennes, becquetage mutuel du cou et de la tête...), le couple choisit le nid et le restaure ensemble au besoin.

Ce bain d'un gypaète barbu a été filmé dans le secteur d'Añisclo le 22 août dernier par Javier Barrio de Pedro, un agent de protection de la nature. 

Tous les rapaces sont protégés en France. Mais il en est un, en vallée d'Aure, qui est tout particulièrement suivi : le gypaète barbu. 

Curieuse scène photographiée dernièrement par Annie Geffroy en vallée du Moudang. On y voit un couple de vautours qui seraient en train de protéger des petits dont un serait mort, de la menace que pourrait présenter un gypaète les observant.
Il est possible que les petits soient tombés du nid car le lieu n'est pas une aire de nidification.

Cliquez sur l'image pour accéder aux photos

Quebrantahuesos observés à proximité de Revilla (Sobrarbe)

La femelle Gypaète qui avait été lâchée au Pla d'Adet en novembre 2016 (photo) devant un parterre d'admirateurs (http://sco.lt/8JYG6j) a été observée du côté de Jaca dernièrement. La LPO Mission Rapaces (Martine Razin) nous informe qu'elle y fait bombance plusieurs fois par semaine sur une aire de nourrissage aragonaise.
L' an dernier, c'est vers le Somport qu'elle réveillonnait :-)

C'est le destin des oiseaux VIP d'être ainsi tracés... même sans balise GPS  attachée ...

Que 2018 vous permette de prendre, vous aussi, votre envol !

La Fondation pour la Conservation du Gypaète barbu (FCQ) et la comarca de Sobrarbe travaillent à la création d'un produit innovateur d'écotourisme lié à l'ornithologie et à l'observation d'oiseaux nécrophages, domaine sur lequel ce territoire entend devenir une des meilleures destinations touristiques des Pyrénées et d'Europe.

"14 couples de Gypaètes barbus, peut-être même 15 (en cours de vérification), occupent les falaises du Parc national des Pyrénées alors que la population européenne ne dénombre que 200 couples.

Conscients de leur responsabilité patrimoniale envers cette espèce classée « vulnérable » dans les Pyrénées et « menacée d’extinction » par l’UICN, le Parc national et les acteurs du territoire mettent en œuvre une série de mesures afin de la sauvegarder : observation, veille sanitaire, mise en œuvre de plan de vol spécifique, décalage de travaux…

En cette période de sensibilité majeure pour cause de reproduction, les gardes-moniteurs procèdent à l’observation sur le terrain des couples.

Suivons l’équipée du Parc national située en vallée d’Aure au fil du diaporama…"

4 magnifiques clichés pris le 27 novembre 2016 au Pla d'Adet (Saint-Lary) par Grégoire Trunet à l'occasion du lâcher de la femelle Gypaète Barbu Yaga qui a été soignée par Hégalaldia.
https://www.hegalaldia.org/

"Dimanche 27 novembre 2016 (les organisateurs ont repoussé de 24h la date initiale pour raisons météo) à 11h, vous êtes invités au relâcher de Yaga, une magnifique femelle gypaète barbu.

Blessée, Yaga a été recueillie le 19 septembre 2016 sur la commune d’Arreau par la volerie « les Aigles d’Aure » avant d’être prise en charge par l’association Hegalaldia - Centre de Sauvegarde de la Faune sauvage 64.

Après deux mois de soins méticuleux et d’attention soutenue, grâce au professionnalisme et l’implication habituels des membres de l’association Hegalaldia et de leurs partenaires, Yaga va pouvoir retrouver la liberté.

Vous êtes les bienvenus pour partager ce moment d’émotion exceptionnel.

RDV : dimanche 27 novembre 2016 à 11h sur le parking de la volerie « Les aigles d’Aure ».

Un départ commun sera organisé (et le covoiturage préconisé) pour le site du relâcher.

N'hésitez à partager cette invitation...
www.hegalaldia.org/
https://www.facebook.com/Hegalaldia64/?fref=ts

"Sur la petite soixantaine de couples de gypaètes barbus installés sur la chaîne, l’année 2024 a compté 40 pontes avec la moitié de succès. Soit une productivité légèrement supérieure à la moyenne pour cette espèce qui reste fragile. Franck Reisdorffer, chargé de mission faune au Parc national des Pyrénées, nous dresse le panorama."

Pequevisitas, qui a été sélectionnée comme finaliste du prix de la meilleure expérience touristique d'Aragon 2023, a créé "Les sentinelles du gypaète barbu" pour l'écomusée d'Aínsa, qui est géré par la Fondation pour la conservation du gypaète barbu.

L'activité, qui sera disponible à partir du lundi 25 mars 2024, est totalement gratuite et autoguidée, et a été conçue pour que les familles ou les groupes scolaires puissent profiter du splendide environnement naturel d'Aínsa.

Sous le format didactique et interactif habituel de Pequevisitas, les enfants et leurs familles pourront suivre un parcours amusant et divertissant dans la nature, en plein air, pour en savoir plus sur le gypaète barbu, l'un des animaux les plus représentatifs des Pyrénées aragonaises, et découvrir des curiosités sur ses montagnes, ses vallées, sa végétation, ses fossiles et... bien d'autres choses encore !

Ce loto de la biodiversité de la Française des jeux s'appelle "Mission nature" et a été lancé le lundi 23 octobre. Parmi les 20 projets retenus figure la réintroduction en France d'un oiseau déjà mythique dans les Pyrénées, le gypaète barbu.

"Partenaire du Plan national d’actions piloté par la DREAL-NA et coordonné par la LPO France, le Parc national des Pyrénées assure, seul ou en partenariat, le suivi des 19 couples de casseurs d'os présents sur son territoire (66 couples en France)."

Photo : envol de Lady Yaga du Pla - © Grégoire Trunet - Hegalaldia

Extrait de la circulaire 81 - juillet 2019 de la LPO - Réseau Casseur d'Os

"Les résultats de la reproduction 2019 dans les Pyrénées françaises sont décevants : 43 couples/trios (NDLR : dont 14 dans les Hautes-Pyrénées) n’ont réussi à élever que 10 jeunes en 2019, alors que les conditions météorologiques n’ont pas été catastrophiques et que le nombre d’incidents lié aux survols a clairement baissé.

Nos interrogations portent sur l’effet de densité-dépendance qui affecte la productivité sur le versant espagnol depuis plus de 15 ans, un effet de l’alimentation toute l’année de sites de nourrissage spécifiques sur le versant espagnol concentrant de nombreux gypaètes non nicheurs interférant avec la population nicheuse territoriale.

Jusqu’en 2018 la baisse de productivité liée à la densité n’était pas encore perceptible dans les Pyrénées françaises où la méthodologie de nourrissage est différente (pas d’alimentation en période estivale et faibles quantités d’os déposées), mais en 2019, la productivité nulle de tous couples du Haut Béarn pourrait être une conséquence du nourrissage intensif aragonais alimenté toute l’année près de la frontière béarnaise : une situation à suivre avec attention.

La productivité des Hautes-Pyrénées (0.36) et celle de l’Ariège (0.33) sont dans les valeurs moyennes habituelles. Aucun jeune n’a été élevé par les 8 couples du Haut Béarn, ni par les 3 couples de Haute-Garonne, ni par le couple de l’Aude ; un seul jeune a été élevé avec succès dans les Pyrénées-Orientales (pour 6 couples) et un autre au Pays Basque (plus que 2 couples).

Pour consulter l'intégralité de la circulaire : http://rapaces.lpo.fr/gypaete-barbu

"Reconnaissable notamment grâce à son plumage orangé, le Gypaète barbu arbore un ventre et une tête aux plumes blanches à l’origine. C’est à l’occasion de bains de boue ferrugineuse que son plumage va se charger peu à peu en oxyde de fer qui lui donnera cette couleur caractéristique.

Ce comportement de bain, rarement observé, est peu expliqué : l’oxyde de fer a-t-il un effet bénéfique sur la santé de l’oiseau ? La couleur orangée constitue-t-elle un signal visuel à destination des congénères ?

Afin de comprendre ce phénomène, le Groupe Ornithologique des Pyrénées et de l’Adour (GOPA) a mis en place, en partenariat avec le Parc national, un appareil photo automatique en vallée d’Aure."

Source : http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/actualites/bain-de-boue-chez-le-gypaete-barbu

Consultez également le site du GOPA : http://www.xn--gopa-pyrnes-ibbb.fr/

Film réalisé par Laurent Nédélec/Parc national des Pyrénées

"Débutant à l’automne avec les parades nuptiales et l’installation au nid, le long cycle de reproduction du Gypaète ne s’achèvera qu’à l’été avec l’apprentissage de l’envol et du cassage des os. Dix mois durant lesquels les casseurs d’os, vautours particulièrement sensibles au dérangement, ont besoin de quiétude.
Conscients de leur responsabilité patrimoniale envers cette espèce classée « vulnérable » dans les Pyrénées et « menacée d’extinction » par l’UICN, le Parc national et les acteurs du territoire mettent en œuvre une série de mesures afin de la sauvegarder : observation, veille sanitaire, mise en œuvre de plan de vol spécifique, décalage de travaux...
En cette période de sensibilité majeure pour cause de reproduction, les gardes-moniteurs du Parc national procèdent à l’observation sur le terrain des 15 couples de Gypaètes barbus qui occupent les falaises du Parc national des Pyrénées alors que la population européenne ne dénombre que 200 couples."

La LPO avec ses partenaires ont décidé de participer et de coordonner la « Journée Internationale de sensibilisation aux Vautours » en France. À l’heure où les vautours sont victimes de mensonges et de désinformation, cet événement propose de partir à la découverte concrète de ces espèces remarquables indispensables aux écosystèmes pastoraux et donc au monde de l’élevage.

S’il est le plus grand des vautours, le gypaète barbu n’en est pas moins très fragile. C’est pour cette raison, que les gardes du Parc National des Pyrénées, assurent sa surveillance dans la plus grande discrétion en évitant tout dérangement pendant la période de couvaison.

Ce jour, message de Martine Razin (programme Gypaète barbu LPO) à propos de Yaga, la Gypaète barbu qui a été lâchée au Pla d'Adet le 27 novembre (http://sco.lt/7LhrPN):

"Lady Yaga va bien, elle a réveillonné au sud du col du Somport sur un nourrissage aragonais proche de Canfranc. Elle y était aussi hier.
Bravo aux soigneurs !"

En cette magnifique journée du 27 novembre 2016, c'était l'affluence des grands jours sur le Pla d'Adet. A tel point que certains dans la vallée ont du se demander, à la vue des voitures qui montaient, si la station de ski n'était pas ouverte.

Une bonne cinquantaine de personnes, des aurois mais également des passionnés venus de plus loin, les soigneurs d'Hegalaldia, des représentants de l'ONCFS, de la LPO, de l'ONF ...se retrouvaient sur le parking du Garlitz.
Mais qui donc a fait monter tous ces gens dans la station déserte à cette époque ?
Lady Yaga, bien évidemment !

Cliquez sur la photo pour accéder au rapportage, le quel est repris par la LPO Mission Rapaces : http://rapaces.lpo.fr/gypaete-barbu/