Vallées d'Aure & Louron - Pyrénées

Photo : © OT Saint-Lary

Les époux Violas ont accepté de recueillir au zoo-refuge La Tanière, à Nogent-le-Phaye, le 29 septembre, des nouveaux animaux, dont l'ours Lugo de Saint-Lary Soulan.

[MAJ] Voir l''arrivée de Lugo à la Tanière : https://www.facebook.com/watch/?v=333119741093834

La semaine dernière, la préfecture des Hautes-Pyrénées a pris un arrêté pour autoriser les tirs d’effarouchement de l’ours Goiat « pour prévenir des dommages aux troupeaux » du prédateur sur les estives de La Prède à Bareilles et de La Courbe à Ferrère, entre le Louron et la Barousse.Mercredi soir, sur l’estive de la Prède qui a été le théâtre des attaques de l’ours Goiat à deux reprises, les premiers tirs d’effarouchement ont été effectués par l’équipe de l’office français de la biodiversité seule habilitée et pilotée par la direction nationale des grands prédateurs terrestres, avec la collaboration des éleveurs qui regroupent leurs troupeaux.

Photo : Brebis à Bareilles

"Dans les dernières semaines, plusieurs éleveurs du département signalent avoir subi des prédations qu’ils attribuent à l’ours. Un problème que dénonce toujours le milieu du pastoralisme."

Alors que les attaques s’enchaînent sur les estives ariégeoises avec, déjà, une cinquantaine de constats effectués par l’office français de la biodiversité (OFB, ex-office national de la chasse et de la faune sauvage), l’arrêté ministériel autorisant l’effarouchement de l’ours, sous conditions, a été signé vendredi et publié au Journal Officiel de ce samedi.

Les ministères de la Transition Ecologique et de l'Agriculture annoncent une nouvelle enveloppe de 500.000 euros pour favoriser la cohabitation de l'ours avec les activités de pastoralisme dans les Pyrénées.

Plusieurs photos des restes de bélier et brebis dont je vous dispense, circulent en ce moment sur les réseaux sociaux. Si les cadavres doivent êtres expertisés par les agents de l'ONCFS, elles ne laissent cependant aucun doute sur la nature des attaques qui ont eu lieu, cette nuit, sur Ris et Azet ; d'autant plus que l'ours Goiat suivi par GPS a été identifié sur le secteur du Montious le 11 mai : https://info-ours.com/events

Vu sous un autre angle : 

https://www.facebook.com/anne.delignac/videos/10212643833690154/

Sans doute Goiat

Pour le suivi de la population, l'Equipe Ours de l'ONCFS relève des vidéos et photos d'ours brun enregistrées automatiquement dans les Pyrénées françaises.

Mardi, les membres du bureau de la chambre d'agriculture des Hautes-Pyrénées ont dénoncé une «désinformation organisée» sur les prédations d'ours, avec «une volonté d'un milieu environnementaliste de minimiser les attaques», et allant même jusqu'à remettre en question «la probité des agents de l'Etat».

L'UAGA, association des jeunes agriculteurs d'Aragon se mobilise pour demander le retrait des ours slovènes introduits dans le massif et de leur descendance. Les 5 associations de la coordination Pyrénéenenne ADDIP ont décidé de rejoindre leur action. Une manifestation pour marquer l'opposition à la réintroduction des ours dans les Pyrénées est organisée à Ainsa, en Aragon, ce jeudi 22 août à 11 heures.

Après les chiens errants, les troupeaux des vallées des Nestes ont subi des attaques d’ours sur les estives. Au milieu des voix qui demandent le retrait des plantigrades, certains continuent à penser que la cohabitation brebis prédateurs est possible.

L’attaque a eu lieu dans la nuit du 30 au 31 juillet entre Hèches et Hèchettes, à moins de 100 mètres des premières maisons, au chemin du Goulet.

"L'élevage extensif a une grande valeur historique, patrimoniale et aussi économique pour les villages de montagne. La vallée de Chistau n'ignore pas cette réalité puisqu'une grande partie de la physionomie de ses villages et de l'activité de ses habitants est due à ce moteur économique. L'élevage extensif va plus loin, comme l'affirme le maire de San Juan de Plan, Roberto Serrano : il assure une subsistance durable et significative face à la présence de l'ours de Goiat, qui met en danger ce mode de vie."

Le 29 avril 2020, le gouvernement a lancé une consultation publique sur des mesures d'effarouchement des ours dans les Pyrénées. Deux associations, Ferus et Pays de l'ours-Adet s'y opposent d'ores et déjà, s'appuyant sur les recommandations du Conseil national de la protection de la nature (CNPN).

La consultation publique où vous pouvez déposer votre commentaire jusqu'au 22 mai : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-relatif-a-la-mise-en-place-a-titre-a2144.html

Alors que l'ours Cachou a été retrouvé mort ce jeudi , dans les élevages en montagne, l'angoisse du prédateur demeure. Les agriculteurs redoutent de nouvelles attaques , d'autant que le confinement pourrait favoriser le déplacement des ours hors de leur périmètre habituel.

Le Président Macron a reçu mardi 14 janvier 2020 à Pau une délégation d'éleveurs des Pyrénées, parmi lesquels le président de la chambre d'agriculture de l'Ariège, Philippe Lacube, sur la question de l'ours et des prédations. Des engagements forts ont été pris, notamment l'arrêt des réintroductions.

"Pour assurer le suivi des ours dans les Pyrénées, des circuits sont mis en place pour collecter des indices de sa présence. Nous avons suivi la piste, hors des sentiers battus, aux côtés de deux agents de l’ONCFS."

Les jeunes agriculteurs des Hautes-Pyrénées, des Pyrénées-Atlantiques, le FDSEA 65 et 64 vont manifester lundi 14 octobre à Tarbes suite aux nombreuses attaques de l’ours cet été.

Ce jeudi, Aínsa a été témoin, pour la première fois, d'une manifestation d'éleveurs d'Aragon, de Navarre, du Pays Basque et de France unis pour défendre leur activité et pour s'opposer à la réintroduction d'espèces sauvages comme les ours et les loups. Les manifestants ont déclaré qu'elles "endommagent sérieusement le bétail d'élevage extensif".

Les écologistes, quant à eux, déclarent que la coexistence avec l'ours est possible :

Avis des ONG environnementales espagnoles et françaises en réaction à la manifestation d'Aínsa, ce jeudi 22 août :

L'ours brun et le bétail de montagne sont deux éléments indissociables de l'écosystème pyrénéen, patrimoine naturel et culturel de ses habitants :

http://www.sobrarbedigital.com/la-coexistencia-oso-posible/

L'association Pays de l'Ours-L'Adet organise des sorties et des ateliers autour de l'ours et constate que le mammifère attire les touristes dans les Pyrénées. Le nombre de randonnées sur ce thème pourrait ainsi augmenter.