Vallées d'Aure & Louron - Pyrénées

 La SHEM (Société Hydroélectrique du Midi), groupe ENGIE et la Communauté de Communes Aure-Louron (CCAL) viennent, dans le cadre du label Pays d'Art et d'Histoire (PAH), de renouveler leur partenariat pour 3 ans.

Initié en 2014, pour la même durée (2017-2018-2019), ce partenariat a pour objectif de mettre en valeur conjointement le patrimoine des deux vallées.

Dans le cadre du renouvellement du partenariat, la CCAL, via le PAH, s‘engage à mener des visites randonnées dans le haut Louron chaque été et à intégrer la SHEM dans des événements qu'elle organisera sur les deux vallées, notamment pour fêter les 10 ans du PAH Aure Louron.

L'accord comporte une participation financière de la SHEM versée annuellement au Pays d'Art et d'Histoire.

Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant depuis peu, la SHEM marque au travers de ce partenariat son attachement et sa participation à l’activité des territoires.
http://www.patrimoine-vivant.com/

"Comme pour d’autres produits de consommation courante, les consommateurs s’intéressent aussi à l’origine de l’énergie ainsi qu’à son empreinte carbone. Ainsi, le fournisseur d’électricité Engie propose un abonnement avec l’assurance pour le client de disposer d’une énergie « verte » produite dans des usines hydro-électriques. Une énergie Made in Pyrénées."

C'est un imposant barrage qui retient le lac de l'Oule dans les Hautes-Pyrénées. Le barrage de l'Oule se visite durant l'été. Les visites sont gratuites.

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Afin de compenser la gène* que pourraient occasionner les travaux entrepris par la SHEM (Société Hydro-Électrique du Midi - groupe ENGIE), aux abords du barrage de l'Oule, celle-ci propose exceptionnellement aux habitants de la vallée d'Aure et aux touristes de visiter les entrailles de l'infrastructure pendant tout l'été.
Ces derniers pourront ainsi découvrir les galeries qui drainent l'édifice et effectuer un voyage à travers le temps.
Les écoliers de la haute vallée d'Aure auront pu également bénéficier de ces visites.

Les travaux entrepris par la SHEM qui concernent la mise aux normes de l'évacuateur de crue ont déjà été relatés sur scoop.it : http://sco.lt/5FWBpB.
On rappellera simplement qu'il s'agit de mettre en conformité les barrages avec une règlementation qui considère une probabilité d'occurrence de crue non plus centenale mais millénale (en terme de débit, une probabilité d'apparition sur une année de 1/1000), voire décamillénale.

Ainsi, le débit de l'évacuateur de crue du barrage de l'Oule sera multiplié par 10 passant de 10 m3/seconde à 100 m3/s.

Un nouveau déversoir en inox et dont la forme rappelle des touches de piano ("Piano Key Weir") sera installé cet été qui conduira à une nouvelle descenderie composée de 109 marches sur une longueur de 200 mètres. 

L'opération délicate qui consiste en la jonction de ces deux éléments sera réalisée en août.

Le planning qui impose la fin des travaux pour novembre 2017 sera respecté par le groupement d'entreprises locales qui oeuvrent sur ce chantier (Socabat de Vignec, ATTM de Saint-Lary Soulan, GTS et Guintoli de Tarbes, Pratdessus de Luz-Saint-Sauveur et SLTS de Loudenvielle).
Ces travaux de mises aux normes se montent à 15 millions d'euros pour la SHEM dont 3 pour le barrage de l'Oule. Ils auront nécessité la pose de deux blondins pour acheminer les matériaux, évitant ainsi les héliportages, ainsi que le dérochement et l'arasement du terrain aux abords du déversoir. Les 300 pins arrachés seront remplacés par un millier de plants en collaboration avec le conservatoire botanique de Bagnères-de-Bigorre.

La SHEM par la voix de son directeur général Pierre Chambon s'est dite satisfaite du travail des entreprises et de la collaboration avec les collectivités locales concernées par le chantier.

Les visites du barrage auront lieu :

• les mercredis 5 et 12 juillet sur rendez-vous ;
• Du 17 juillet au 17 août, du lundi au jeudi, à 9h, 10h, 11h, 14h et 15h (rendez-vous conseillé) ;
• Les mercredis 23 et 30 août sur rendez-vous.
  
  

Réservation indispensable au 06 62 39 66 40 de 7h 45 à 11h 45 et de 13h à 17h les jours ouvrables.

* Pour des raisons de sécurité, le tour du lac se fera à partir de la rive gauche de la retenue, côté refuge en aller-retour sur le chemin qui longe le lac. L'accès est toujours possible depuis Artigusse, la SHEM ayant créé un nouveau sentier aux abords du barrage et une déviation pour accéder au refuge. L'itinéraire est accessible aux Joëlettes.

Philippe Villette

Installée sur l'Estat, affluent de la neste du Rioumajou, cette pico-centrale est destinée à fournir du courant pour l'hospice du Rioumajou dans le cadre du réaménagement prévu pour ce bâtiment avec notamment sa nouvelle fonction d'hébergement  (27 lits) : http://sco.lt/8YUCe1

Elle permettrait l'alimentation autonome en électricité  (22.2 kwh) de l'hospice ouvert de juin à octobre.

Un groupe électrogène permettrait de suppléer les carences de débit de l'Estat en fin de saison estivale.

Rappelons que le site est classé sur le plan paysager au titre de la loi 1930, zone Natura 2000 (zone spéciale de conservation) et ZNIEFF I et II et il se situe en aire optimale d'adhésion du Parc national des Pyrénées.
La neste du Rioumajou est également classée.

Vous trouverez toutes les informations (Avis de l'autorité environnementale, avis CDNPS, dossier d'enquête publique ...)  sur le site du SDE 65 : http://www.sde-65.com/publications-sde-65/

Le secret de l'instruction est dévoilé grâce au fort instructif reportage photo de Didier Puech sur le vénérable barrage de 64 ans d'âge.

Cliquez sur l'image pour accéder au reportage photo.

©France 3 Occitanie

Dans les villages pyrénéens, même en hiver, la vie fourmille. Entre les personnes âgées, les éleveurs et ceux qui travaillent dans les stations de ski ou sur les installations hydroélectriques, la vie y est parfois rude. Direction les vallées d’Aure et du Louron dans les Hautes-Pyrénées.

Six mois après la vidange du barrage du Rioumajou dans les Hautes-Pyrénées, un rapport très détaillé de plus d'une centaine de pages a été remis par un bureau d'étude indépendant pour le compte d'EDF.  
Les enjeux étaient d'estimer le colmatage sur le Rioumajou et la Neste d'Aure et d'évaluer l'impact sur la faune piscicoles et les macro-invertébrés.

A l'occasion des voeux, Pierre Chambon, PDG de la SHEM (Société Hydroélectrique du Midi), a évoqué les travaux qui seront menés en 2017 : Outre l'agrandissement de l'évacuateur de crues du barrage de l'Oule, sera entreprise la réfection du revêtement de la galerie d'amenée d'eaux entre le barrage et l'usine d'Eget ainsi que la pose de fibre optique sur 3 km entre Orédon et l'Oule afin de rapatrier les données des capteurs du barrage et améliorer ainsi sa surveillance.

A la suite du succès remporté par le point info organisé au barrage à l’été 2016, la SHEM organisera des visites des galeries intérieures du barrage de l’Oule à l’été 2017.

 Des travaux auront également lieu dans le Louron.
Au total, la SHEM prévoit d’investir 6,5 M€ sur l’année 2017 sur les deux vallées en faisant travailler des entreprises locales.

L'incroyable barrage de Cap de Long dans les Hautes Pyrénées. Découvrez l'épopée technique et humaine de cet ouvrage hydraulique en haute montagne le dimanche 1 janvier dans Cap Sud Ouest à 12h55 sur France 3.

Dans l'optique du renouvellement de la concession hydroélectrique de Lassoula-Tramezaygues située en vallée du Louron (exploitation actuelle de la SHEM), une large consultation des acteurs locaux a été organisée fin 2011 début 2012. Elle a été actualisée dans le cadre du processus GEDRE (Gestion Équilibrée et Durable de la Ressource en Eau) du 13 juin au 15 septembre 2016. Sur la démarche, lire : http://sco.lt/5XIDFh

La consultation dite « GEDRE » est destinée à informer les futurs candidats au renouvellement des concessions hydroélectriques des enjeux et des attentes des usagers et acteurs de proximité dans le but de mieux concilier les usages et le partage de la ressource en eau utilisée par les installations hydroélectriques. Sur les deux phases de consultation, 13 contributions ont été déposées. En voici la synthèse.

Les barrages ne sont pas à vendre et le Conseil économique social et environnemental de la région Occitanie tient à le faire savoir. Hier, le président de cette instance consultative, Jean-Louis Chauzy, a dénoncé avec force la «privatisation déguisée» imposée par Bruxelles et demandé le renouvellement des concessions aux trois opérateurs historiques que sont EDF, la Société hydraulique du Midi (Shem) et la Compagnie nationale du Rhône (CNR).

Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement espagnol a publié la semaine dernière une résolution par laquelle la centrale hydroélectrique de Lafortunada-Cinqueta, actuellement gérée par Endesa Generación, va revenir à l'État, onze ans après que sa concession de 75 ans ait expiré (1932 ->2007).
La centrale  de Lafortunada est une des plus importantes et stratégiques des Pyrénées espagnoles.  

Chaque jeudi, la centrale hydroélectrique de Loudenvielle ouvre ses portes au public. Cette visite atypique permet de découvrir le fonctionnement de cette forme de production d'électricité utilisant la force motrice de l'eau.

"Cet été, la SHEM (Société Hydro-Electrique du Midi, groupe ENGIE), ouvre une nouvelle fois son usine hydroélectrique du Louron au public pour lui faire découvrir la production d’électricité renouvelable et l’alimentation en eau des coteaux de Gascogne. Organisées chaque jeudi du 13 juillet au 31 août 2017, ces visites gratuites commencent à 9h, 9h45 et 10h30. Une inscription préalable est obligatoire auprès de l’Office de Tourisme de la vallée du Louron à Loudenvielle. Tél. : 05 62 99 95 35.

A travers ces visites, le grand public pourra découvrir le fonctionnement de l’usine hydroélectrique et les différents métiers qui y sont exercés. Les collaborateurs de la SHEM présenteront également le rôle de l’ensemble du groupement hydroélectrique du Louron, composé de cinq usines et des barrages de Caillaouas et Pouchergues. La production électrique annuelle de ce groupement est de 92 millions de kilowattheures, soit la consommation annuelle de plus de 45 000 habitants (l’équivalent de la population de la ville de Tarbes). Cette énergie certifiée 100 % renouvelable permet d’économiser chaque année l’équivalent de 7 943 tonnes de pétrole.

Les barrages de Caillaouas et de Pouchergues gérés par le groupement du Louron, ainsi que les barrages de l’Oule et d’Orédon en vallée d’Aure, servent en effet à alimenter en eau les coteaux de Gascogne et la plaine du Gers. La SHEM peut être amenée à délivrer jusqu’à 48 millions de m3 pour alimenter le canal de la Neste géré par la CACG (Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne).

Les visiteurs auront également accès à une exposition photographique qui retrace l’histoire de la construction des aménagements hydroélectriques. Ce chantier a en effet constitué une véritable performance technique à l’époque. De 1929 à 1932, plusieurs chantiers ont ainsi été ouverts et plus de 1 000 hommes ont contribué à la mise en œuvre de cet ensemble hydroélectrique : les chemins d’accès, les bâtiments à ossature métallique, les téléphériques d’accès... Les étapes les plus mémorables sont présentées au public."

Le barrage de Cap Long dans les Hautes-Pyrénées est en cours d'expertise. Cette visite décennale se réalise à plus de 2000 mètres d'altitude. Les ouvriers sont encadrés par un guide de haute montagne. 

"Les barrages de la région ne seront pas confiés aux Chinois ou aux Norvégiens. Le Gouvernement demande la prolongation des concessions de l'opérateur historique Engie." 

Tout au long de leur exploitation, les barrages sont surveillés, auscultés et entretenus. Les ouvrages de la SHEM et d’EDF sont équipés de dispositifs d’auscultation - pendules, piézomètres - qui détectent le moindre mouvement de l’ouvrage et son comportement hydraulique par relevé des infiltrations d’eau et des sous-pressions. Le but est de vérifier l’efficacité du drainage et des dispositifs d’étanchéité. Les données récoltées sont télétransmises, enregistrées et analysées afin d’obtenir un diagnostic de santé du barrage et détecter d’éventuelles anomalies.

Niveau d'eau au barrage de Cap-de-Long après 5 mois d’abaissement - Photo © EDF

Si vous passez en ski de randonnée à proximité du barrage de Cap-de-Long, ne vous étonnez pas de le voir bien vide. Cet état n'est pas lié à la sécheresse mais à un examen technique complet (ETC) que va subir cette remarquable infrastructure de 63 ans d'âge, un des plus grands barrages des Pyrénées.

Cette opération qui n'intervient que tous les 10 ans a pour but  d'inspecter les parties immergées de cet ouvrage qui retient 67 millions de m3 d'eau servant à alimenter, avec d'autres retenues, la centrale hydroélectrique de Pragnères.
Pour ce faire, le lac déjà à un niveau bas en cette époque de l'année, sera vidangé à 90%.
Cette opération, préparée depuis deux ans par EDF en lien avec les services de l’État et de nombreux partenaires*, mobilise plus d’une centaine de personnes des services d’ingénierie et d’exploitation d’EDF ainsi que de nombreuses entreprises.

Des conditions d'intervention difficiles

Timothée Ricordeau, chef du groupement d’usines de Luz-Pragnères indique : « C’est un projet d’ampleur : six chantiers indépendants vont être menés dans des conditions très particulières d’hiver et d’altitude et avec un dispositif de secours sur mesure préparé avec le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne, le Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux et la CRS 29.
Une base vie a été installée sur le site avec présence d’un cuisinier, d'un infirmier, d'une équipe de déneigement et des guides de haute montagne.

Outre l'examen du barrage, EDF profite de la vidange de la retenue pour moderniser ses installations en réalisant différents remplacements d’ouvrages et maintenance (2 groupes de production seront notamment rénovés).
 

Un timing bien orchestré

En février, l’arrêt des machines et l’ouverture des vannes de fond permettront de passer en régime de vidange.

Cette phase sera suivie, en mars, par un contrôle visuel détaillé du parement amont du barrage par le balayage automatique d’un drone programmé. Ce sera la première fois dans les Pyrénées qu'une telle opération sera effectuée,

L'inspection règlementaire des parties habituellement immergées du barrage interviendra, quant à elle, en avril 2017.
Ensuite, en mai 2017, les vannes de fond seront fermées, le remplissage naturel de la retenue s'effectuera par son bassin-versant et grâce aux pompages de l’eau de la vallée des Gaves.
Cela permettra de réalimenter la centrale de Pragnères, une des plus importantes usines pour la production hydroélectrique de la chaîne des Pyrénées. 

Philippe Villette

* Les partenaires : les services de l’État, la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL), la Fédération de pêche et l’Association de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique, les mairies et le Parc national des Pyrénées, pour la préservation des gypaètes barbus, de l’aigle royal et du lagopède. »

Pour éviter les coupures électriques en période de forte consommation, Enedis (ex ERDF) peut compter sur les barrages des Pyrénées. Ils offrent une réserve de puissance immédiatement disponible et donc parfaitement adaptée pour faire face au pic de demande. L'exemple du barrage du lac de l'Oule exploité par la SHEM.

CAP SUD OUEST annonce la rediffusion de l’émission "Cap Sur la réserve du Néouvielle" le dimanche 1er Janvier à 12H55 sur France 3 Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Limousin Poitou-Charentes.

La vidéo "Baroud à Barroude" diffusée sur Dailymotion présente les coulisses du tournage de cap Sud Ouest dans le Parc National des Pyrénées. "Montée au refuge de Barroude avec toute l'équipe accompagné par David Rouanet et Didier Moreilhon, gardes moniteurs au Parc ainsi que l'équipe d'Hubert Dedieu du bureau des guides de Saint Lary.

Depuis ce tournage, le refuge a malheureusement brulé. Aucune victime à déplorer mais beaucoup de tristesse pour Rozenn et Eric les gardiens du lieu ainsi que tous les amoureux de cet endroit hors norme...."

Outre Barroude, l'émission comporte des séquences sur la faune et la flore de la Réserve du Néouvielle ainsi qu'une visite du barrage de Cap-de-Long.

A ceux qui fréquentent les hauts du lac de l'Oule et qui s'inquièterait de voir une nouvelle remontée mécanique sur Poueyembeous, précisons qu'il s'agit ici d'un blondin (téléphérique muni d’un système de levage commandé).
Il a été mis en place pour acheminer le matériel dans le cadre des travaux sur l'évacuateur de crues du barrage : http://sco.lt/5FWBpB

Voir l'article dans Le Moniteur(26/01/2017) : "Le cable passe aussi en montagne"