Vallées d'Aure & Louron - Pyrénées

"La première réunion du comité de pilotage d’une étude globale de gestion des cours d’eau du pays des Nestes s’est tenue à La Barthe-de-Neste.
Les crues et les inondations du mois d’octobre 2012 et du mois de juin 2013 sur la Neste ont causé d’énormes dégâts, qui ont nécessité des travaux d’urgence, de la part de l’État sur le Domaine public fluvial (DPF) entre Saint-Lary et Mazères, et de l’ensemble des collectivités sur les autres secteurs hors domaine public." 

Frédérique Massat, présidente de l’Anem, évoque les thèmes qui seront traités lors du 29e congrès de l’Association nationale des élus de montagne.

Tous les élus rencontrés hier en vallées d’Aure et du Louron critiquent la loi sur l’eau.

Plutôt fâché, le président du Conseil général et élu du Louron. «Il va vraiment falloir faire évoluer la loi sur l’eau», peste-t-il, «aujourd’hui, on ne peut pas toucher au lit des rivières sans s’exposer aux foudres de l’administration,

Le CEDAS d’Ancizan mène depuis plusieurs années une recherche sur l’histoire du complexe hydroélectrique de Cap-de-Long – Pragnères. Ce chantier emblématique de la France d’après-guerre a permis aux vallées d’Aure et des Gaves de basculer dans une nouvelle ère économique.

Pour présenter ce travail, du 6 juin au 10 octobre 2013, le Centre culturel d’Ancizan accueille une exposition réalisée par le CEDAS, intitulée: « Cap-de-Long – Pragnères, l’eau au sommet de sa force ».

"A la sortie de l'hiver, les barrages sont au plus bas, car ils ont été très sollicités et parce qu'EDF a anticipé la période de fonte des neiges afin de limiter le risque de crue." 

Les températures élevées et les pluies tombées ces derniers jours ont permis aux retenues d'eau de la province de Huesca (Búbal, Mediano, El Grado et Yesa) d'atteindre des niveaux importants. Elles ont été obligées de procéder à des lâchers d'eau. Ces réserves, conjuguées aux importants apports de l'axe de l'Ebre, rendent interrogatif quant aux perspectives du dégel dont le président de la Confederation Hydrographique de l'Ebre espère qu'il ne sera pas brusque.

«Sur les Hautes-Pyrénées, nous sommes la seule association à nous occuper de la ressource en eau depuis près de quinze ans.» Attac prêcherait-il dans un désert ? À l'occasion de la journée mondiale des Zones humides, le 2 février, le collectif est sorti de l'ombre.

"Un déficit du débit des rivières est observé dans une étude dont les résultats ont été publiés récemment. Aussi étonnant que cela puisse paraître après les inondations survenues dans le Sud-Ouest au mois de juin, les rivières des Pyrénées voient leur débit baisser depuis 40 ans."

Une étude s'appuyant sur des données journalières de ces 40 dernières années indique un net ralentissement du débit des cours d'eau.

Dans un communiqué, deux associations de protection de l'environnement en Midi-Pyrénées alertent sur la nécessité d'engager une réflexion sur la gestion des cours d'eau concernés par les dernières inondations qui ont frappé la région en juin dernier.

Mobilisation générale de France 3 Midi-Pyrénées et France 3 Aquitaine pour vous rendre compte de la crue du siècle et de ses conséquences dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne.

Exposition photo de Philippe Llanes, photographe et garde moniteur du Parc National des Pyrénées

Ils étaient plusieurs élus de la vallée du Champsaur à s'être déplacés pour visiter la station d'épuration de la haute vallée d'Aure. Cette vallée des Hautes-Alpes, qui doit faire face aux problèmes récurrents de recyclage des boues créées par l'assainissement de l'eau, présente de nombreuses similitudes avec la vallée d'Aure, altitude, activités fortement saisonnières et même nombre de lits.

Tous les indicateurs conduisent à le penser : une crue de grande ampleur est possible en Midi-Pyrénées. Les nappes phréatiques sont pleines, le débit des cours d'eau est soutenu et la fonte des neiges ,conjuguée à de possibles fortes pluies, font craindre le pire.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Après trois hivers secs, les importantes précipitations et l'abondance de neige de ces derniers mois ont permis au bassin Adour Garonne de se refaire une santé.